Un mal mystique !

2736 Words
ÉPISODE 01 Au nom de la richesse, l'Homme est prêt à braver l'impossible, prêt à commettre des actes pas catholiques pour avoir la gloire, la réussite sociale peu importe le prix à payer ! Nombreux sont ces hommes et femmes que nous voyons de nos jours très fortunés, rouler des véhicules de luxe et vivre dans des duplex ! Le comble, c'est que la plupart du temps, ce sont des jeunes qui s'adonnent à ces pratiques pour avoir tout l'or du monde ! Pourquoi s'adonnent-ils à de telle pratique ? Qu'est-ce qui se cache derrière ces fortunes dans lesquelles vivent ces hommes et femmes ? Découvrez-en à travers cette nouvelle histoire qui est le fruit de l'imagination mélangée à la réalité ! ****************************************** Pour cet après-midi au retour des cours, j'ai décidé d'aller à la salle de gym afin de travailler mes muscles et de garder toujours mon allure d'athlète et demeurer surtout endurant ! J'adore faire le sport naturellement d'ailleurs ! Comme je vous le disais, je venais de sortir des cours et j'avais très faim. Avant mon arrivée, ma mère a déjà fait le repas ! Je mange alors et je m'habille pour me rendre en salle de gym ! Trente minutes de trajet plus tard, j'étais arrivé. J'ai donc commencé par mes activités physiques comme d'habitude. Excusez-moi de ne m'avoir pas présenté ! Je m'appelle Georges, j'ai vingt-quatre ans. Je suis originaire de Cameroun et je suis étudiant en année de Master dans une Université publique de mon pays ! Je suis l'unique garçon de ma mère et de mon père ! Mon père lui nous a quitté très tôt lorsque j'avais deux ans ! Donc j'ai grandi au côté de ma mère sans aucune aide quelconque venant d'une tante ou d'un oncle. Mon père lui, je l'ai connu que sur les photos que ma mère m'a montré lorsque j'avais douze ans. J'aurais aimé qu'il soit là mais hélas, la vie en a décidé autrement ! Bref, voilà un peu qui je suis et ma famille ! J'étais donc en train de prendre des poids lorsque mon téléphone sonna. Je m'arrête alors pour prendre l'appel. C'était la petite sœur de ma mère qui appelait ! Il n'est pas souvent de ses habitudes de m'appeler si ce n'est pas pour annoncer une mauvaise nouvelle. La connaissant déjà j'eus peur de décrocher. Mon intuition me signalait que quelque chose n'allait pas. Je prends alors mon courage malgré moi et je décroche : - Bonsoir tante, comment tu vas ? - Georges l'heure est grave ! Où est-ce que tu es actuellement ? Je vous l'avais dit, celle-là, c'est porter des mauvaises nouvelles qu'elle connaît ! Parfois je me demande même comment elle est née, car elle est très différente. - Tante calme-toi et parle-moi ! Tu as vu un revenant ou un fantôme ? - Peu importe là où tu te trouves ou ce que tu fais, rejoins-moi à l'hôpital de zone. Quelqu'un ne va pas bien ici ! C'est tout ce que je peux te dire. Voilà tout ce qu'elle m'a dit puis raccroche. Je deviens d'un coup bouleverser et je commence par me demander c'est qui ce '' quelqu'un ''qui ne va pas bien ! Je prends donc mes clics et clacs pour rentrer à la maison pour me changer et me rendre à l' hôpital ! Le benskineur (Taxi moto) qui m'a pris m'énerve vraiment ! Il sait même pas conduire cet imbroglio ! Peu s'en fallait on allait rentrer sous un camion qui était garé au bord du trottoir ! Je voulais juste lui demander de me descendre, mais je ne pouvais pas, puisque c'est difficile de trouver de taxi moto dans la zone où on était, et j'étais aussi pressé de vite rentrer afin de me rendre tôt à l'hosto. J'étais dans mes réflexions lorsque la sirène d'une ambulance en pleine vitesse qui allait dans le sens contraire de la maison me ramène à la réalité. Elle était à environ deux cent mètres de nous. C'est à ce moment là que ce benskineur s'engagea sur la chaussée pour traverser. Je me suis mis à crier très fort sur lui. Moi je suis encore trop jeune pour mourir. Ce n'est pas parce qu'on est appelé tous à mourir que je vais le laisser me donner la mort ! Arrivé à la maison, je ne vois pas ma mère, qui d'habitude ne va nulle part, si ce n'est pas être assise devant son étalage de divers qu'elle vendait. Je conclus donc qu'elle a aussi appris la mauvaise nouvelle et s'est alors rendue à l'hôpital avec sa sœur. Je me change rapidement et je file pour l'hosto ! Une fois là-bas, je vois ma tante dehors toute affolée. Elle s'était adossé à l'ambulance de tout à l'heure. Mais chose étrange, je ne vois pas ma mère à côté d'elle ni dans les environs ! Mais dites-moi enfin, qu'est-ce qui se passe ? - Tante Bella qu'est-ce qui ne va pas ? En fait, Bella était le prénom de ma tante ! Elle est une jolie femme bien bâtie (façonnée). Elle me répond en sanglots : - Sniff ! Georges c'est ma grande sœur ! - Laquelle ? Au lieu d'être direct, elle me parle de '' c'est ma grande sœur '', alors qu'elle en a plus de quatre. Comment pourrais-je savoir de qui il s'agissait précisément moi ! Elle me prend maintenant pour un devin ou quoi ? Tchrummmm ! - Ta m... Sniff ! - Ma quoi ? S'il te plaît ne me dis surtout pas qu'il s'agit de ma mère ! S'il te plaît ! - Sniff ! Georges, je suis désolée mais c'est bien d'elle qu'il s'agit ! J'étais passée chez vous à la maison pour chercher un colis lorsque je la retrouve coucher parterre à la l'entrée de la porte du salon sans bouger ! Du coup, j'ai appelé l'hôpital pour envoyer l'ambulance que voici pour l'amener à l'hôpital ! J'avoue qu'en rentrant, à la vue de l'ambulance, je me suis dit que tante Bella serait à bord ! Eh bien c'est vrai et malheureusement, c'était ma pauvre mère, la seule personne qui me restait au monde qui était à bord ! J'avais terriblement mal. Mais je crois en Dieu ! Il va la sauver ! J'étais entrain de prier intérieurement mais la tête baissée lorsqu'un homme élancé vertu d'une blouse blanche apparaît en interrogeant : - Où sont les parents de la patiente Juliette FANGBO ? Je me précipite pour répondre au médecin : - Je suis son fils ! Comment va ma mère docteur ? -........ - Mais dites quelque chose ! Elle souffre de quoi ? - Jeune homme, je suis désolé mais les résultats des différentes analyses montrent que votre mère ne souffre d'aucun mal ! Ma tante s'exclama : - Comment vous n'avez rien trouvé alors qu'elle ne bouge plus ? Vous êtes censés sauver la population n'est-ce pas ? - Oui madame, mais je suis perdu moi-même ! Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe. C'est bien étrange. Mais si vous le permettez, je crois que la maladie dont souffre votre mère ne relève pas de la compétence des hôpitaux ! Vous devez vous tourner vers la médecine traditionnelle soit aller voir un devin ! Je sais de quoi je vous parle ! Faites-le le plutôt possible si vous comptez voir à vos côtés votre mère dans les jours à venir ! - Ehhhhhhh docteur ! Qui je connais ! Je ne connais personne, sauvez ma grande sœur s'il vous plaît docteur ! Je ne sais pas ce que le docteur a bien pu dire à ma tante, mais je la vois se jeter parterre avec ses deux mains tenants sa tête entrain de supplier le docteur de tout à l'heure ! J'avais tellement pitié d'elle. Ma pauvre tante. Je me rapproche alors de ce dernier pour comprendre ! Ce qu'il vient de m'expliquer me trouble à plate couture ! Depuis mes vingt-quatre ans d'âge, croyez-moi si vous voulez, je n'avais jamais mis les pieds dans la cour d'un devin ou d'un charlatan pour demander un quelconque service ! Ma mère non plus ne m'a jamais montré ce chemin à part me demander de prier toujours Dieu ! - Jeune homme, vous devez vite agir. Votre mère ne peut plus continuer à rester dans nos locaux. Ouf, je n'arrive toujours pas à comprendre l'irresponsabilité de certains hommes ! Et votre père dans tout ça alors ? Ses derniers propos me transpercent le cœur ! Comment peut-il avoir l'audace de parler de mon défunt père de la sorte sans le connaître ? Il a vraiment de toupet ce docteur ! Mais bon, je fais l'effort de lui répondre malgré cette révolte en moi : - Il a cassé la pipe mon père ! - Quelle pipe ?? Le c*n ose me demander de quelle pipe je parle ! De quelle école il est sorti lui là même ? Aucune culture, m***e ! Me dis-je intérieurement. Je le regarde avec rage avant de monnayer ce que je viens de dire avec sarcasme : - Ça veut dire qu'il n'est plus ! Mince ! - Oh toutes mes condoléances jeune homme ! La vie est ainsi fait ! Armez- vous de courage et soyez fort ! Et surtout, n'oubliez pas de passer à la caisse pour régler votre facture avant de sortir de l'hôpital votre mère ! Pour dire vrai, il commence par m'énerver, ne peut-il pas maintenant aller s'occuper d'autres malades qui l'attendent ? Mais bon, je dois avouer qu'il a l'air d'être sage, et j'aime ça en lui. Mais attendez ! Il venait de dire quoi là ? De payer la facture ! C'est bien cela ou c'est moi qui n'entends plus bien ? Eh bien, rassurez-vous, je n'ai rien sur moi à part une pièce de cent franc ! Comment je dois faire ? Je rejoins alors ma tante pour la consoler, car trop de gens la regardait sans même essayer de la relever du sol, mais surtout pour lui demander si elle a gardé l'argent. Heureusement pour moi, elle a gardé sur elle de l'argent. Nous allons alors vers la caisse et je salue la caissière qui me semble indifférente ! Une jolie femme de la trentaine qui avait un téléphone Android dans les mains entrain de sourire toute seule. Serait-elle devenir folle ? M'interrogé- je. Lorsque je m'approche beaucoup plus du guichet, c'est là que je remarque qu'elle envoyait des messages sur w******p au lieu de nous recevoir ! Je me rappelle alors que ma mère se trouve partagée entre la mort et la vie et je lui lance : - Madame, pouvez-vous laisser un moment votre téléphone et nous recevoir ? Ma mère est souffrante ! - Est-ce que c'est moi qui l'ai rendu malade votre mère jeune homme ? Si vous ne pouvez pas patienter, vous pouvez disposer ! - Quoi ? Intervient ma tante. Telle qu'elle est déjà en courroux, si je ne la calme pas, elle risque de tout casser. Remarquant la réaction de la sœur de ma mère, elle demande à voir la facture : - Madame calmez-vous ! Vous êtes dans un hôpital et non au marché. Monsieur donnez-moi la facture de l'hôpital ! Ma tante la regarde maintenant avec rage ! La dame-ci aime les ndems (problèmes) inh mama ! Aujourd'hui seulement je ne vais pas me montrer impoli avec elle. Promis ! - Tenez ! En lui tendant le papier. - Ça fait cent cinquante mille francs monsieur ! Donnez-moi l'argent ! Elle vient de dire combien ? C'est à cause de ma mère que l'hôpital a été construit ! Mais ça veut dire quoi ! Moi j'avais lui quinze mille francs tout à l'heure ! J'ai failli jouir dans mon pantalon en entendant la somme ! Je me calme et je demande : - Excusez-moi madame ! Vous êtes sûre que c'est le papier que je vous ai remis ? Sinon que j'avais lu quinze mille francs il y a un moment ! - Donc quoi ? C'est moi j'ai ajouté le quatrième zéro c'est ça ? Tchrummmm. Reprenez votre papier ! Revenez dès que vous serez lucide ! Elle me rend le papier et je vérifie et elle avait raison, alors qu' il n'y a que vingt mille francs sur nous ! Je n'avais pas vu le quatrième zéro étant donné que je ne suis pas trop en moi. Vous allez dire que ça fait longtemps nous sommes là mais désolé ! Je réfléchis et une idée me vient en tête : Appeler mon oncle paternel pour lui expliquer la situation, peut-être que Dieu va changer son cœur ! Je l'appelle donc et dès le premier coup de signal, il décroche. Je lui ai donc dit que ma mère est gravement malade et que nous sommes déjà à l'hôpital. Il demande les références et je lui donne ça rapidement, puis je raccroche. Dix minutes plus tard, il arrive avec son véhicule 505 et accepte à ma grande surprise de payer la totalité de la facture mais avec une condition : Je devrais lui rembourser ce montant dans un délai de six mois. Ce que j'accepte naturellement, sachant très bien que je ne pourrai jamais lui rembourser cette somme colossale ! Le plus important pour moi à l'instant est que ma mère aille mieux ! Mon oncle informé de la gravité de la situation s'est montré compatissant et a aussitôt accepté d'amener ma mère dans un village où vivait le plus grand marabout du Cameroun ! Ce qu'il fait le même jour en quittant l'hôpital ! Quarante cinq minutes de voyage après, nous voici arrivés dans le village chez un vieillard d'une soixantaine d'année avec des cheveux tout blanc, vertu d'un pagne tout rouge. Il nous invite à nous asseoir ! J'étais mal à l'aise avec ce décor qu'offre l'intérieur de son logis honnêtement ! Je pouvais voir des crânes sur lesquels sont disposés des fétiches ! Ne me demandez surtout pas s'il s'agit des crânes humains, puisque je viens d'arriver et je n'avais pas vu de crâne en face de moi en vrai auparavant si ce n'est pas à la télévision et croyez-moi je ne veux pas savoir le type de crâne dont il s'agit (Mdr) ! Je pouvais lire en ma tante un excès de peur, mais mon oncle par contre s'y plaît bien. Je me demande s'il n'est pas un habitué de ce genre de lieu. C'est l'interpellation du vieillard qui me sort de mes imaginations : - Alors mes enfants qu'est-ce qui vous amène par ici ? Que quelqu'un d'entre vous prenne ce cauris en y joignant une pièce d'argent et dis ce qui vous amène et le dépose devant moi. Mon oncle nous demande d'expliquer ce qui s'est passé avant qu'on ne parvienne au village. Je pris le cauris et je prends la seule pièce de cent francs qui me restait que j'y joins et j'explique tout. Quand je finis, je dépose le tout. Le vieillard pousse un soupir et reste tranquille un moment à observer ce que je viens de déposer puis dit : - Mes enfants, vous avez bien fait de venir ici tôt ! Votre mère souffre d'un mal mystique qu'il faut conjurer dans au plus une semaine pour éviter le pire. Je vois son âme lui être ôtée par des esprits diaboliques ! Actuellement, si elle vit encore, c'est grâce à un animal qui la maintient en vie : Le chien ! Hum ! Il a dit qu'il a vu des esprits diaboliques retirer l'âme de ma pauvre mère, et le plus étrange dans tout ça, c'est un chien qui maintient encore ma mère en vie ! Je ne comprends vraiment toujours pas de quoi il parle. J'ai eu peur à cette révélation. Mais ma peur devient plus grande lorsqu'il poursuit : - À l'heure où je vous parle, ce chien est très souffrant et il est sur le point de rendre l'âme ! Il faut agir vite mes enfants. Vous devez faire des sacrifices ! Mais une seule personne sera chargée de les faire ! - Que faut-il faire alors ? - J'ai besoin de parler avec toi seul ! Vous deux excusez-nous. Que va-t-il se passer ? Un tour de abracadabra avec moi ou qu'est-ce qu'il compte faire ?
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