La gifle !

1933 Words
ÉPISODE 12 JULIETTE FANGBO Le soir dès le retour de Georges du campus, je l'informe que son oncle désire me voir chez lui et que je devais me rendre dans son domicile pour répondre à son appel : Bonsoir maman ! Bonsoir mon cœur ! Tu as fait beaucoup aujourd'hui ? Oui maman ! Et ta journée toi ? Je rends grâce à Dieu. Les clients sont sortis nombreux aujourd'hui que d'habitude. Oh c'est vraiment cool ! Mais essaie de te donner souvent de repos maman. Tu travailles trop. Ne t'en fais pas mon ange. Je te comprends. Merci de t'inquiéter pour maman. Maman ? Oui mon cœur ! Je t'aime beaucoup ! (Sourire) Je t'aime beaucoup aussi mon cœur. Maintenant va te changer ! D'accord maman ! Je te rejoins tout à l'heure pour la cuisine ! Je t'ai devancé aujourd'hui ! Oh c'est pas gentil ça maman ! Fallait m'attendre noh ! Désolé mon bébé ! C'est parce je sors ce soir à vingt heures, et je ne veux pas te laisser affamé en sortant. La prochaine fois on s'attrape d'accord ? C'est compris maman ! Et tu vas où déjà ? Chez oncle Gilbert ! Il souhaite me parler. Il y a un problème chez lui ? Non rien de grave d'après ce qu'il m'a dit au téléphone. Ok ! Mais soit prudente hun ! Promis mon cœur. Ok ! Je me change et nous allons manger avant que tu ne partes donc ! Tu peux te servir. J'ai déjà mangé moi. Ok maman. Je vais me changer moi. Ok. Il sonnait dix-neuf heures quarante cinq minutes lorsque je quitte la maison. Quinze minutes après, je suis enfin devant le domicile de mon beau frère qui m'attend certainement à l'intérieur. J'appuie sur la sonnerie pour signaler la présence d'un visiteur. Il vient m'ouvrir quelques minutes plus tard tout souriant en jetant un regard sur sa montre : Wahoo ! Toujours belle et rayonnante ! Hum ! Il a quoi à me qualifier autant ? En tout cas, allons seulement. (Sourire) Bonsoir oncle. Bonsoir Julie. Entre ! Merci beaucoup. Une fois dans le salon, il m'invite à m'asseoir. Il me demande ce que je désire boire : Merci beaucoup d'avoir répondu à mon appel à l'heure. Je te sers quoi déjà à boire ? Du vin ? Du sirop ? Tu veux quoi ? Juste de l'eau me va. Ne vous dérangez pas. Hum ! Pourquoi toute cette attention à mon égard ? C'est vrai qu'il est très généreux avec nous. Mais il ne l'a jamais été autant avec moi personnellement ! Il me sert l'eau et va ensuite fermer la porte du salon à clé. Il est sérieux là ? Est-ce qu'il est obligé de fermer la porte à clé avant de me dire la raison pour laquelle il m'a fait déplacer dans sa maison ? Je ne vais pas réagir de si tôt. Je veux bien voir la suite de cette histoire. Il revient s'assoit en face de moi : Alors, comment ça va à la maison ? Tout va très bien ! C'est pareil avec vous j'espère ! Oui oui. Comment va ton garçon ? Il va très bien. Il me charge de vous saluer. C'est très bien ça. Déjà, tu peux désormais commencer par me tutoyer ! Ça ne me dérange pas du tout. Vous tutoyer ? Mais je ne peux pas ! Tu n'as pas à t'inquiéter de quoi que ce soit. N'est-ce pas moi qui te le demande ? Alors ne t'en fais pas. D'accord ? Je vais essayer ! Je ne comprends pas encore jusque-là ses intentions ! Il se lève ensuite pour prendre un verre qu'il a rempli de vin rouge qu'il boit à moitié avant de poursuivre : Bon, je serai direct avec toi. Si je t'ai t'appelé, c'est pour que tu viennes me tenir compagnie comme ma femme n'est pas là ! Tu es une grande femme, donc tu dois comprendre déjà ce que je veux dire par là ! Non je ne vois pas de quoi vous parlez ! Enfin je ne vois pas de quoi tu parles ! Je vois que tu retiens vite ! J'aime beaucoup cela. Tu sais quoi ? Comme je viens de te le dire, j'irai droit au but. Ça fait un moment que mon grand frère n'est plus là, je me demande alors comment tu arrives à te satisfaire depuis dix-huit ans si l'envie te prend ! Laisse-moi m'occuper de toi comme cela se doit s'il te plaît Juliette ! Il regarde le verre qu'il tient dans la main avant de le vider d'un trait de son contenu. Il vient s'asseoir ensuite à côté de moi sur le canapé où je suis assise en me touchant la cuisse, mais je me presse de pousser sa main spontanément. Je me lève à ce moment là afin d'éviter le pire. Je vois maintenant clair dans son jeu. Je ne vais même pas me faire prier avant de le remettre à sa place. Je vais lui enlever sa casquette de beau frère et d'oncle pour le rendre lucide. Il veut que je le tutoie n'est-ce pas ? Et bien, je ne vais pas le rater : Mais qu'est-ce que tu fais ? Juliette ne me dit pas que tu ne m'as pas compris ! Tu m'as toujours plu depuis que mon grand frère est passé de vie au trépas. J'ai toujours voulu te faire depuis ce temps ce que mon grand frère te faisait chaque soir au lit de son vivant. C'est pour cela que je n'ai pas manqué de toujours t'apporter mon assistance ainsi qu'à Georges. Ne t'inquiète pas pour ma femme. Elle ne saura rien. Attends attends ! C'est l'effet du vin que tu viens de prendre qui te fait dire ces insanités ou quoi ? Je ne suis pas en état d'ivresse Juliette. J'ai tous mes sens en place. C'est que tu deviens fou alors oncle Gilbert ! Oui c'est exactement ça. Tu as deviné juste. Je suis fou de toi Juliette. Mais c'est quoi cette ruse infernale (diabolique /perverse) ? Je te rappelle au cas où tu l'aurais peut-être oublié que je suis la femme de ton défunt grand frère Raphaël. Tu as bien dit défunt ! Ce qui veut dire qu'il n'existe plus Julie. C'est donc pour ça que tu m'as fait venir jusqu'ici ? Oui Juliette. Si cela peut te faire du bien. Excuse-moi de t'appeler par ton prénom inh mon beau, mais Gilbert, tu es un diable, un sorcier. Voilà ce que tu es. Si tu n'as pas peur du fantôme de ton défunt grand frère, tu peux avoir peur de Dieu ! N'importe quoi ! Je contourne le canapé pour rejoindre la sortie, mais il se plante devant moi comme un poteau électrique pour me barrer le passage : Tu vas où ? Je ne te permets pas de me manquer de respect dans ma propre maison. Tu n'as pas honte de toi ? Quand on dit que l'Homme est divers et ondoyant, c'est à toi ton cas je me réfère. Je te méconnais ce soir. Avec tout ça tu me parles de respect ! Est-ce que tu te respectes toi-même d'abord ? Ça suffit maintenant ! Tchrummmm ! Quitte devant moi je vais passer ou je vais crier. Ékiéé ! Alors vas-y ! Crie ! Tu peux crier plus que la sirène d'une ambulance si tu veux ma belle ! Haha ! Tout est blindé ici ! Tu ne vois pas bien où tu te trouves ? Personne ne t'entendra donc si tu cries. Sur ces entrefaites (À ce moment là), je sens alors qu'il faut changer de fusil d'épaule si je ne veux pas vivre le pire cauchemar de toute ma vie ce soir. Les copains et les copines, j'ai fait fort ou bien ? (Mdr). Je me suis dit que ce n'est pas le fait de faire de bruit avec lui qui me fera sortir de là. Surtout avec ce qu'il vient de dire, je comprend que, c'est pas gagné d'avance avec cette méthode. Il faut donc que je trouve alors une solution pour l'amadouer afin de sortir de ce trou au fond duquel veut m'enfoncer mon beau frère ! Les hommes sont trop faciles à avoir, enfin d'après moi. Je vais utiliser la ruse pour m'échapper. Je reconnais que j'ai forcé la note (exagéré) dans mes propos. Je me suis laissée trop vite emporter par la colère en fait. Mais est-ce que c'est de ma faute ? Je ne suis pas d'habitude malpolie avec lui et vous le savez noh, mais c'est parce qu'il a trop forcé la note lui-même tout à l'heure en me racontant ces sottises. Je ne peux jamais imaginer qu'il puisse être fichu d'oser me dire de pareilles choses un jour. Je n'ai pas pu serrer les dents (résister à la douleur) rien qu'à entendre ses propos de tout à l'heure. J'ai été très choquée je vous jure mes amours, c'est ce qui m'a fait exploser très vite. Maintenant, il faut que je mette en exécution mon nouveau plan : Oncle Gilbert je suis vraiment désolée ! Excusez-moi pour mes propos, j'ai été emportée par la colère ! Dis-je en sanglots. Des regrets ? Dois-je te croire ? Tu me prends pour quelqu'un qui est né de la dernière pluie c'est ça Juliette ? Pas du tout. Je regrette vraiment mes paroles. C'est que je ne m'attendais pas à ce que vous puissiez me demander de tel service ! Appelle-le comme tu veux ! Je veux que tu sois désormais mienne. C'est tout, et plus rien. Si tu restes sage tout se passera bien et je vais très vite te laisser rentrer chez toi tranquillement ! Dans le cas échéant, je serai désagréable ! Une sensation de pisser dans mon dessous électrise tout mon corps avec ce discours de mon beau frère. Je ne lui connaissais pas ce côté pervers et dévergondé. Quoi ? Si je reste sage, tout se passera bien ? Qu'est-ce qui va se passer ! J'espère bien que ce n'est pas ce à quoi vous et moi pensons ! Quoi ? Mais pourquoi moi ? Pourquoi c'est à moi que vous devez faire ça ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ? (En me mettant à genoux mes mains tendues vers lui). Arrête de me mettre sur la sellette (Presser de questions), et fais juste ce que je te demande. Ton enfant doit être entrain de s'inquiéter pour toi. En même temps mon téléphone se met à sonner. Lorsque je vérifie sur l'écran, c'est bien son numéro qui s'affiche. Mon beau frère m'interdit de prendre l'appel craignant que j'alerte mon correspondant de en le dénonçant. En fait, il s'agit de l'un de mes petits frères qui appelle. Ne vous inquiétez pas, je vais le rappeler plus tard. Tu continues à me vouvoyer là ! Bon tant mieux ! Je n'aime pas te voir souffrir, et tu le sais. Je ne veux non plus te faire souffrir donc lève-toi de cette position ma Julie. Je ne suis pas Dieu. Merci beaucoup oncle. Je veux bien continuer à te tendre la pêche Julie. Alors, on le fait dans la chambre ou dans le canapé ? Fais ton choix. Je préfère dans le canapé. Il s'approche de moi, et je me suis laissée à lui. Il introduit sa main droite dans mon soutien gorge et se met à caresser mes seins. Je sens l'adrénaline montée en moi. Il approche ensuite ses lèvres vers les miennes pour m'embrasser et GOUM- PAFF-PAFF ...
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