L'EXHUMATION - TOME 1

Le lévirat !

ÉPISODE 11

ONCLE GILBERT

Cela fait quelques semaines déjà que ma femme s'est rendue au Bénin pour rendre visite à ses parents et gérer quelques affaires. Après le boulot, je me retrouve donc seul à la maison les soirs dans le lit. Et je commence vraiment par éprouver le désir de satisfaire ma libido.

Qu'est-ce que vous croyez ? À soixante-quatre ans, je ne suis pas trop vieux pour ça noh ! J'ai encore assez de choses à prouver plutôt côté niassement (b***e/f***********r).

Dix-huit ans déjà que mon grand frère est passé de l'autre côté. Sa femme ne s'est pas remariée depuis ce temps. Je me demande bien comment elle arrive à s'épanouir sexuellement. Elle n'est pourtant pas trop vieille pour ça !

Est-elle devenue frigide depuis tout ce temps ? Ou alors, elle a un amant qui gère son kpètou (bouton d'amour) en catimini (en cachette) ?

J'ai toujours voulu la mettre dans mon lit et profiter de ses grosses fesses et lui prendre ses gros seins dans ma bouche en train de les s***r, la prendre en levrette comme ça (vous n'imaginez même pas l'effet que ça me fait le simple fait de penser à ça). Je l'imagine déjà en train de me donner une bonne dose de f*******n (action de s***r le pénis avec la bouche) tournant sa langue autour de la verge de mon bazouzou (mon pénis) et ensuite, ses jambes bien écartées, laissant place à une vue générale de son intimité, et moi sur elle en train de la mitrailler de coup de rein sauvage. Hum ! Je veux bien vivre tout ceci en la regardant émettre des cris de plaisir.

Il m'est même déjà arrivé des fois de fantasmer sur elle. Enfin, c'est bien ce que je viens de faire n'est-ce pas ?

Elle est d'une beauté rare cette femme avec son teint noir. Je me demande même si mon grand frère de son vivant arrivait à bien la faire jouir au lit.

C'est à moi de décider quoi faire d'elle désormais, puisque je suis le seul qui reste dans la famille.

Vous me trouvez dégoûtant et vulgaire je parie. C'est de votre plein droit hun dames et monsieurs.

Après tout nous sommes en Afrique noh ? Et la tradition veut que le petit ou grand frère vivant s'occupe de la femme de son grand ou petit frère après sa mort. Ou bien ? C'est cela le lévirat d'après les occidentaux. J'ai donc l'obligation morale de veiller sur sa famille, et par conséquent sur sa femme. Alors, il ne serait pas mal que je m'occupe d'elle dans tous les sens ! Vous voyez noh ?

Je crois que j'ai trouvé la solution. Au lieu de vouloir la détruire de si tôt, il serait mieux pour moi de profiter de l'absence de ma femme et l'inviter à la maison. Comme ça, je peux avec le temps la mettre dans mon lit et le tout sera joué. Peut-être que je peux aussi avoir la chance de la mettre enceinte, et elle me donnera un garçon.

Elle doit avoir certainement le don de donner vie qu'aux garçons avec son ventre qui m'excite à mort.

D'ailleurs, il faut que je l'appelle :

- Allô !

- Oui allô ! Bonjour Julie (Juliette) !

C'est mieux que je fasse les choses de cette façon pour créer entre elle et moi une certaine complicité et proximité.

- Bonjour oncle. Comment vous allez ce matin ?

- Oh je dis merci à Dieu pour le souffle vie. Tout va très bien avec moi. Et mon garçon ?

- Il va très bien. Il est déjà allé au cours comme c'est lundi aujourd'hui.

- C'est très bien. Surtout, prends bien soin de lui.

C'est lui l'espoir de notre famille, et tu n'es pas sans savoir. Donc, si vous avez besoin de quoi que ce soit que je peux vous faire, n'hésitez pas du tout à me contacter. Je veux parler surtout de toi Juliette. Tu es une femme brave. Voilà pourquoi je t'admire le plus. Il est vrai qu'aujourd'hui ton mari, mon grand frère nous a tous laissé depuis dix-huit ans, mais je serai toujours là pour toi et Georges. Je ne vous laisserai jamais souffrir, ni personne d'autre vous faire du mal.

- Sniff. Je me demande toujours pourquoi la mort me l'a enlevé de si tôt. Il me manque tellement mon Raphaël chaque jour qui passe. Je n'arrive toujours pas à l'oublier. Je l'aime si fort encore malgré son départ au séjour des morts. Sniff. Ne vous inquiétez pas pour Georges. Il deviendra ce que son Dieu a établi pour lui, peu importe les obstacles. Je vais veiller sur lui. C'est promis.

Oh là là ! La pauvre femme ! J'ai remarqué que sa voix a commencé par trembler. Elle est désormais en sanglots. Je viens ainsi de lui mettre le doigt dans la plaie. J'avoue que ça m'a donné des frissons. Je crois que je vais essayer de la calmer, car, je commence par ressentir de la pitié pour elle :

- Oh non, arrête-moi ça s'il te plaît. Pas de pleur surtout. Je suis là pour toi. Je te fais confiance en ce qui concerne Georges.

- Merci beaucoup d'être là pour nous. Vous êtes un homme bien.

- Oh je t'en prie Julie. En fait, je veux que tu passes me voir le soir. J'ai à te dire.

- Ok c'est compris oncle. J'espère bien que ce n'est rien de grave !

- Oh pas du tout. J'ai juste envie de discuter de certaines choses importantes avec ma femme !

- Votre femme ?

- Enfin, voyons ; Avec la femme de mon grand frère !

- Haha ! Je comprends mieux. Je passerai à vingt heures. Ne vous en faites pas.

- Ça me fera beaucoup plaisir. À ce soir donc !

- Ok. Bonne journée à vous oncle.

- Merci Julie.

Youpiiiiiiii ! Pari gagné à cinquante pourcents. Elle va mordre bientôt à l'appât.

Idiote qu'elle soit. Elle pense donc que moi Gilbert j'ai réellement le temps de m'inquiéter pour elle et son bâtard d'enfant ?

Non mais, elle se trompe doublement de [personne] Gilbert. Soufflez-lui ça vous qui êtes ses fans et supporters !

************

JULIETTE FANGBO

Vous semblez me connaître déjà tous ici chez Losthis Yédia Kintodia à ce qu'il paraît hun, mais je doute très fort (Mdr) si vous savez vraiment tout sur moi.

Moi je suis Juliette FANGBO. Comme vous êtes mes amours, appelez-moi Julie. C'est pour les intimes si je dois franciser, vous comprenez noh ?

Je suis née ici au Cameroun tout comme vous (je parle à mes frères et sœurs camerounais à ce niveau. Les autres ne soyez pas trop jaloux, mais faites ça un peu seulement). (Rire). J'ai passé toute mon enfance dans ce pays bilingue où on parle l'Anglais et le Français.

Dans mon cas, je suis francophone. Je ne suis sortie jamais du pays d'ailleurs jusqu'à ce jour où je vous parle. Je suis l'aînée d'une famille de dix enfants, dont six garçons et quatre filles. Wehh, le vieux-ci a trop fait souffrir mama hun (Ou bien mes copines ? Mdr) De toutes mes petites sœurs, la seule avec laquelle je m'entends très bien, c'est Bella. Ce n'est pas que je fais de discrimination. Les autres sont trop impolies. En Anglais on dira ''They are impolit'' ou bien les copines ?

Aussitôt que j'ai fini mes études universitaires à l'Université de Yaoundé, j'ai été recruté dans une entreprise spécialisée dans le traitement des hydrocarbures grâce à un ami à mon père.

Actuellement j'ai cinquante-huit ans, mais si vous me voyez debout, je vous assure que vous allez me donner quarante ans (Mdr). Je suis plus jeune que mon âge en fait, et j'adore beaucoup ça (Mdr). Je suis le genre de femme qui aime beaucoup rire, je n'ai pas dit sourire hun (Faites la différence), vous l'auriez remarqué déjà hun mes amours.

Ash, mon Raphaël risque de mourir de jalousie s'il entend ça. C'est un gros jaloux l'homme de ma vie (Rire).

À vingt-neuf ans déjà, je me suis mariée à Raphaël. Je sais que pour vous, j'ai trop attendu avant le mariage, mais l'âge m'importe peu moi. L'essentiel pour moi est que j'ai trouvé l'homme idéal dont j'ai toujours rêvé. Celui-la que j'aime appeler affectueusement ''MON ESSENTIEL''. J'espère que je ne fais pas déjà des jaloux par ici (Rire).

Raphaël est un homme comme tous les autres d'ailleurs. Il est loin d'être un prince charmant, mais à mes yeux, il est très charmant avec un cœur d'ange. Il sait très bien s'occuper de moi, je ne vais pas vous le cacher. Et surtout, il me donne beaucoup de valeur devant sa famille. Je suis une femme heureuse moi !

Quoi de plus beau pour une femme ?

Mais malheureusement, étant donné que nul n'est parfait, il ne fait pas exception à cette règle. Son côté imparfait, c'est qu'il a des caractères durs qui sont difficiles à supporter parfois (Mdr). Malgré ce défaut qu'il a, je l'aime beaucoup. Il m'aime aussi énormément, et je crois que c'est ce qui fait la force de notre couple : la réciprocité de l'amour.

Le plus grand bonheur qui puisse apporter de la joie au sein d'un couplé, c'est l'arrivée ou la naissance d'un enfant. Et très souvent, si un an après le mariage, la belle famille ne voit aucun signe de grossesse, c'est là que les problèmes commencent. Moi personnellement, il m'a fallu cinq bonnes années avant de connaître la joie de porter une grossesse. Je vous épargne des menaces et insultes de ma belle famille.

Cinq ans plus tard donc, j'ai eu mon premier enfant que nous avons appelé Georges. C'est un garçon en fait.

Il y a eu un bon moment que son oncle, le petit frère de mon adorable mari n'a plus mis pieds chez nous. Je ne sais pour quelles raisons. Mais avec l'arrivée de mon fils, tout a changé. Il est venu nous voir à la maison, et l'ambiance revient entre les deux frères.

Après la naissance de Georges, les affaires de mon mari ont considérablement prospéré. Tout va bien dans notre couple au plus grand bonheur de nous tous.

DEUX ANS PLUS TARD (DANS LE PASSÉ)

Après sept ans de vie de couple, je me réveille ce matin, mais mon mari est déjà loin. Sa mort m'a paru très mystérieuse. Il vient de me laisser avec un enfant de deux ans qui n'a pas eu la chance de connaître son père, et le bonheur de grandir à ses côtés. Je vais en prendre soin jusqu'à mon dernier souffle. Je lui ai fait la promesse de lui demeurer fidèle, et de ne plus me marier à un autre homme.

Après l'enterrement, j'ai quitté mon boulot pour m'occuper de ses affaires.

À l'école, Georges travaille très bien et fait ma fierté. Il vient de décrocher brillamment son bac avec mention. Son oncle informé l'a aidé à s'inscrire à l'Université, et à faire le dépôt de dossier pour la bourse, mais malheureusement, son nom n'est pas sorti.

Tous les efforts de son oncle pour qu'il soit rétabli dans ses droits ont été en vains.

Cette année, mon fils fait la première année en Économie. Son oncle n'a jamais cessé de nous visiter et de nous envoyer souvent des cadeaux.

J'étais même au téléphone avec lui il y a quelques minutes. Il souhaite me voir chez lui ce soir. Mais je trouve cela étrange. Sa femme n'est même pas à la maison ! Il m'a même appelé Julie (Mdr).

Quelles sont ses intentions ? ...