Cassie

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28.

J’ouvris mes yeux et je le trouvais endormi tout près de moi, je réalisais que nous avions passé la nuit ensemble, je n’y étais pas allée de main morte, il s’était invité dans ma chambre et m’avais forcé au début mais après cela j’avais pris les choses en main jusqu’à lui donner des courbatures, je regardais profondément endormi, je me levais et m’enfermais dans la douche un moment avant de ressortir toute fraiche

Je tapotais donc ses bras légèrement pour le réveiller

-réveilles-toi dis-je en ouvrant les rideaux de la fenêtre

-humm

-réveilles-toi répétais-je il fait tard

-bonjour petite princesse

-alors comme ça je suis de nouveau une princesse ?

Il me regarda et sourit tout simplement

-lèves-toi je suis en retard

-tu as bien dormi ? me demanda-t-il en enfilant son boxer

Je ne répondis pas je continuais mon rangement

-ta peau est si douce, je ne savais pas que tu pouvais être aussi délicieuse de l’intérieur aussi

-tu as fini ?

-pourquoi ?

-parce que je dois y aller

-mais on vient juste de se lever

Je pris les draps qui se trouvaient sur le sol et les pliaient tous avant de les ranger dans un tiroir, il se leva à son tour ce qui me permis de faire mon lit convenablement

Les minutes ne se firent pas attendre quand on entendit marie commencer à crier dans toute la maison

-où es-tu yannick ? je veux te voir tout de suite !

Il se frotta le visage et sorti de ma chambre

-bonjour marie

-comment as-tu pu yann ? comment ? tu penses que tu peux décider de me laisser seule juste comme ça ? et tu as dormi dans cette chambre avec cette idiote c’est ça ?

-c’est aussi ma femme

-ta femme ? pouffa-t-elle d’un temps grincheux, cette chose ta femme ? je te préviens tu vas prendre une douche pour te désinfecter avant même de me toucher Dieu seul sait ce qu’elle a pu te refiler toute cette nuit

-je t’interdis de parler comme ça de ma femme, elle l’est au même titre que toi alors tu rectifie ton langage et si tu pouvais te taire un moment se serait bien je viens à peine de me réveiller

-non mais c’est une blague ! elle est où d’ailleurs ? pourquoi ne sort elle pas que je vois ce qu’elle a de si spéciale !

Je choisis ce moment précis pour sortir de la chambre, je passais devant eux et entrais dans la cuisine pour me faire du café, elle me suivit dans la cuisine et commença à parler

-hey la voleuse de mari je peux savoir ce que tu fais encore ici ?

-bonjour lui dis-je tout simplement, yannick tu peux venir un instant ?

Ils se regardèrent à tour de rôle avant qu’il ne vienne nous rejoindre

-qu’y-a-t-il ?

-rien de bien grave répondis-je en posant mon thermos, seulement il va y avoir du changement dans cette maison à partir de maintenant

-quel changement ? demanda-t-elle sceptique

-comme nous le savons tous nous sommes mariées toutes les deux au même homme donc à partir de maintenant on va faire simple, un jour sur deux il va passer du temps avec nous deux et chacune de nous devra faire à manger, je ne suis la domestique de personne, ensuite marie si tu pouvais arrêter de crier tout le temps se serait bien

Je refermais mon thermos et enfilais mes chaussures

-ah oui j’oubliais bonne journée à tous les deux…

Je récupérais mes affaires et m’en allais…

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(Dans la tête de marie)

Je m’habillais et prenais quelques affaires, yannick était dans le salon, il n’avait rien dit quand cette femme avait décidé d’imposer des règles dans cette maison qui était censé être la mienne, je pris mon sac et sorti de la chambre

-tu vas où ? me demanda-t-il en se retournant

-j’ai quelques courses à faire, je ne serai pas longue

-tu ne connais même pas la ville tu veux que je t’accompagne ?

-non je vais m’en sortir toute seule, j’utilise un GPS et je vais me renseigner si jamais, je perds mes repères

-ok à tout à l’heure

-oui à plus tard…

Je pris mon téléphone en sortant et lança l’appel

-allô ? entendis-je au bout du fil

-marie ! comment vas-tu ?

-salut didier

-ça fait un moment quand rentre- vous donc avec monsieur ?

-bientôt, écoute didier j’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi

-quoi donc ?

-fais-moi un virement de 1500 euros, j’ai une affaire d’une grande importance à régler

-d’accord mais une grosse somme quand même

-fais juste ce que je te demande de faire le reste ne te regarde pas, je suis en route pour la ville, je vais me rendre dans une banque de la place et faire une demande de chèque, assure-toi que le virement passe parce que sinon tu vas avoir des ennuis soi-en sûre

-je vais faire de mon mieux marie, je suis justement au bureau en ce moment donc je vais voir avoir le comptable s’il est possible de te virer cette somme, mais fais-en bon usage quand même

-le reste ne te regarde pas fais juste ce que je te dis…

Clic…

Je montais dans la voiture et démarrais, j’allais régler cette affaire aujourd’hui, je n’en pouvais plus de la voir partout dans ma maison, j’avais juste envie de ramener yannick chez nous à paris mais il restait ici pour faire plaisir à ses parents, je savais qu’il ne l’aimait pas cette cassie, j’en étais même très sûre, je devais donc l’aider à se débarrasser d’elle et s’il le fallait j’emploierai la manière forte…

J’arrivais enfin en ville et me rendre dans une banque, et me rendais près d’une conseillère pour qu’elle me renseigne

-bonjour !

-bonjour madame que puis-je faire pour vous ?

-madame j’ai besoin de toucher un chèque de la somme de 1500 euros mais avant je voudrais vérifier si mon compte a été débité, je devais recevoir un virement aujourd’hui même

-bien, donnez-moi une minute que je vérifie tout ça

-d’accord

-passez-moi votre numéro de compte et votre pièce d’identité je vous prie

J’ouvris mon sac et lui donna tout ce dont elle avait besoin

Elle vérifia le compte et continua son opération encore un moment avant de me donner la suite

-bien madame il semblerait que votre compte ait reçu un virement de 1500 euros ce matin en effet, voulez-vous que je fasse le chèque tout de suite ?

-oui je veux bien merci, j’en ai grand besoin

-prenez ce bordereau et remplissez-le ensuite signez en bas et rendez-vous au guichet n°5, ce monsieur s’occupera de votre demande

-merci bien

Je remplissais le bordereau et me rendit où elle m’avait indiqué, je déposais le papier et attendais avant que le monsieur me rappelle

-madame Marie Bryat ?

-oui monsieur

-vous avez demander à toucher un virement d’une somme de 1500 euros en chèque ?

-oui monsieur

-bien, voici pour vous un chéquier de la banque vous pouvez vous en servir pour faire votre chèque, signez juste ici

-merci…

Je finis ma commission et récupérais mon chèque, maintenant je pouvais passer aux choses sérieuses…

J’avais pris la peine de relever l’adresse du service où elle travaillait dans l’agenda de yannick, j’avais fouillé ses affaires la veille alors qu’il avait décidé de passer la nuit avec elle, je tapais donc l’adresse sur mon téléphone portable pour avoir l’itinéraire, je démarrai la voiture et souris de joie tout se passait comme prévu

Quand j’arrivais devant son service mon cœur fit un bon, elle n’était si bête alors, elle travaillait pour gagner sa vie mais elle n’aurait plus besoin de s’accrocher à nous dès qu’elle aurait ce chèque, mon père avait raison ce genre de femme n’avait besoin que d’argent, j’allais donc lui offrir l’occasion de voir plus d’argent qu’elle n’en verrait sûrement jamais de sa vie…

J’entrais dans le bureau et me renseignais, une secrétaire m’indiqua son bureau, je la remerciais et me dirigeais d’un pas décisif, je ne pris pas la peine de frapper à la porte j’entrais juste

-bonjour cassie ! dis-je en m’asseyant

Elle releva la tête surprise

-mais que fais-tu ici ?

-je viens régler cette histoire une bonne fois pour toute

-attends mais qui t’as dit où je travaillais ? tu n’as pas le droit de te rendre sur mon lieu de travail et faire n’importe quoi nous ne sommes pas à cocody ici respecte ma vie professionnelle !

-je me fiche complètement de ta vie professionnelle et de tout le reste tu n’es qu’une pauvre fille qui n’a rien trouvé d’autre que s’accrocher à un homme riche pour réussir dans sa vie mais j’ai une solution pour des profiteuses comme toi

J’ouvris mon sac et sorti le chèque que j’avais fais

-tiens voilà pour toi un chèque de 1500 euros c’est assez pour assurer ta petite vie alors prends cet argent et laisse nous tranquille

-mais tu te prends pour qui ?

-pour la femme légitime de yannick! toi tu n’es qu’un passe-temps ! tu penses vraiment que je vais te laisser mon mari ? il m’appartient c******e ! prends cet argent et sors-toi de ta misère loin de nous tu n’as aucune idée de ce que je peux faire pour t’éjecter de mon confort

-sors de mon bureau tout de suite !

-j’espère pour toi que cette fois tu as compris !

Je déposais le chèque sur sa table et sorti de son bureau, satisfaite…

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(Dans la tête de cassie)

Je n’en croyais pas mes yeux, elle avait osé venir jusqu’ici pour m’humilier et me jeter un chèque au visage ?

Je rassemblais mes affaires et montais dans ma voiture, j’arrivais devant la maison le cœur serré, je n’avais pas besoin d’argent et je n’avais nullement besoin de charité, je n’avais pas décidé d’épouser cet homme, on me l’avait obligé si cette femme pensait m’acheter avec de l’argent j’allais lui faire faire ravaler son chèque pour qu’elle comprenne que je n’en avais strictement rien à cirer de son argent

J’ouvris la porte de la maison et la trouva assise dans le salon, yannick était assis de l’autre côté devant son ordinateur, j’avançais donc devant eux et regardais cette femme, droit dans les yeux

-ton argent madame, ton air hautain et ta suffisance tu peux te les garder

Elle écarquilla les yeux et se leva pour m’affronter du regard, je pris le chèque qui se trouvait dans ma poche le déchira et le lui jeta au visage

-c’est quoi ça ? demanda yannick choqué

-un chèque que ta blanche a fait pour moi

Il la regarda incrédule

-je te souhaite une bonne nuit madame…

Je la laissais là, la bouche grande ouverte avec son minable chèque…