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2353 Words
27. -tu as pris tes médicaments ? -oui je les ai déjà pris ne t’inquiète pas -m’a josée est où ? -dans la cuisine elle nous fait un bon plat de placali -sérieux ? ça fait longtemps que je n’ai pas mangé ce bon plat je n’ai pas le temps d’en faire tellement j’ai énormément de travail -je sais ma sœur mais tu vas en manger aujourd’hui -merci -alors raconte-moi comment ça se passe chez vous là-bas ? -ça va oh je reste dans mon coin et je ne parle pas j’ai suivi le conseil de m’a josée elle avait raison ça ne sert à rien de se battre -on dirait que tu as oublié qu’elle a mis de l’eau dans ta chambre -ne me rappelle plus cette affreuse expérience On allait s’installer dans la cuisine pour dîner avec m’a josée, ça sentait divinement bon, ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas mangé de la bonne nourriture de mon village, elle cuisinait divinement bien et j’étais heureuse d’être ici, je n’étais pas allé au travail aujourd’hui c’était férié du coup j’avais préféré passer ma journée en famille plutôt que de supporter les humeurs aigries de madame ! -alors ça se passe comment chez vous là-bas ? -ça peut aller m’a je fais des efforts pour rester sereine -tu n’as pas d’autres choix que de faire autrement ne riposte pas à ses piques regarde seulement ne t’inquiète pas pour le reste dès que je rentre au village je vais en parler à ton père nous ne savions pas qu’il était déjà marié, les hommes d’aujourd’hui ils ne disent jamais la vérité, quand les oncles sont venus ils nous ont dit qu’il était célibataire et qu’il avait besoin d’une femme du pays et en arrivant ici je découvre qu’il a une blanche vraiment ce n’est pas normal -et c’est blanche-là qui te fait souffrir comme ça hein ajouta ya dodo, vraiment cette affaire si me dépasse Je les écoutais se plaindre pour moi sans rien dire, je préférais ça au naufrage qu’il y avait de l’autre côté… Je n’avais pas l’habitude de me rabaisser à ce point, le fait d’y penser me faisait beaucoup de mal, j’en étais arrivée à habiter une maison où je n’ étais ni respectée et aimée j’en doutais, il avait sûrement joué un jeu de rôle tout ce temps moi j’avais donné le meilleur de ma personne je n’avais pas fait semblant, je m’étais laissée séduire pour apprendre le mieux le connaitre même si j’étais agressive avant, j’avais tout fait pour changer mon caractère, j’avais ma fierté de côté pour être plus réceptive mais tous ces changements ne m’avaient pas été favorable il était juste un de ces hommes complètement méchant… Je sorti de mes pensées pour rassembler mes affaires je devais rendre visite à sa maman, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu et je refusais d’attendre qu’elle me fasse encore appel, je préférais faire le premier pas… -------------------------------------------- (Dans la tête de marie) Elle est passée où cette s****e ? Je suis heureuse qu’elle disparaisse comme ça tout le temps, et ce n’est pas fini je vais tout faire pour qu’elle parte d’ici complètement, je réfléchissais à une autre stratégie pour la faire débarrasser le plancher, j’étais seule yannick était sorti comme d’habitude, il rentrait tout le temps affamé mais je refusais de travailler pour lui faire plaisir, on pouvait commander mais il exigeait que je cuisine désormais et moi je n’étais pas là pour me tourner les ouces entre les casseroles il n’avait qu’à prendre une bonne… Je pris mon téléphone et appela mon père, je ne l’avais pas parlé depuis mon arrivé ici, la sonnerie retenti une première fois, une deuxième et enfin je l’entendis au bout du fil -allô ? -papa ? c’est moi -marie ? mais tu m’appelles d’où ? -d’Afrique ! je suis venue rejoindre yannick chez lui -ah oui ? tu t’es décidé finalement ? -je n’avais pas trop le choix j’ai découvert des choses incroyables ! -comment ça ? -papa il est marié à une africaine ! -quoi ? tonna-t-il au bout du fil, mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? marié ? mais il se fou de qui là ? -je ne sais pas -et il pense faire quoi de cette femme, la ramener ici ? -je ne vais pas permettre de telles bêtises -tu as vraiment intérêt ! il est l’élément important de mon entreprise et je ne tiens pas à ce qu’un déchet humain profite de nos biens toute cette fortune m’appartiens et lui il travaille pour moi alors je ne sais pas comment tu vas faire mais tu me le ramène ici et au plus vite ! -je sais papa c’est pour ça que j’ai décidé de venir le chercher -dépêche-toi quand même ! s’il faut dédommager cette femme fais-le de toute les façon ça ne coûte pas cher ce genre de femme, elles vivent généralement dans la misère et ne demandent que de l’argent peu importe le montant elle aura l’impression d’avoir touché le gros lot -tu as raison je n’y avais pas pensé -tu ne penses jamais à rien toi ! voilà pourquoi tu fous n’importe quoi, t’as intérêt à régler cette histoire avec sa mère qu’il n’en sache jamais rien tu m’as compris ? -oui -bien… y-a-t-il autre chose que je devrais savoir ? puisque tu n’arrêtes pas de m’annoncer de mauvaises nouvelles -j’aurais besoin de quelques contacts pour monter un plan et dégager cette peste -tu n’as besoin d’aucun contact donne lui de l’argent elle ne refusera pas d’argent et si ça ne marche pas on trouvera une autre solution mais en attendant débarrasse-nous de cette pouilleuse ! -bien papa -bon j’y vais tu me tiens au courant -bien… Clic… Il raccrocha, je savais bien qu’il ne serait pas content de cette nouvelle mais je ferai tout pour régler ce problème… Je pris mon ordinateur et commença à consulter mon compte pour voir combien je pouvais lui donner à cette femme, qu’elle débarrasse le plancher une bonne fois pour toute… -------------------------------------------- (Dans la tête de Cassie) Ça faisait une heure déjà que j’étais en compagnie de maman pierrette, elle me conseillait et me réconfortait -tu es forte ma fille je sais que ce que tu vis en ce moment n’est pas facile mais la patiente est une vertu ne lâche rien -maman je suis toujours calme mais j’ai l’impression qu’il s’est joué de moi - je vais te dire ma fille, cette femme je ne la porte pas dans mon cœur, elle est pleine de mauvaise surprise fais très attention dans cette maison que vous partagez, fais très attention ma fille -pourquoi maman ? -elle ne m’inspire pas confiance et je te le dis en connaissance de cause, yannick est venu me voir pour me parler de ce qui c’était passé chez vous, je lui ai dit que j’étais très désolée qu’il perde le contrôle Je baissais mes yeux et soufflais, elle semblait vraiment se méfier de cette femme -sois prudente et reste fidèle à toi, reste une bonne femme ma fille, ne perds pas tes valeurs occupe-toi de ton mari autant que tu le peux, fais-lui à manger, prends soin de ta maison et reste douce tu n’es pas là-bas pour cette femme tu es là-bas pour lui donc ne t’occupe pas du reste, les femmes de ton village sont reconnues pour leur douceur prouve le ma fille -d’accord maman merci pour tes conseils -je t’en prie ma fille, comme tu as pu le constater moi non plus je ne la porte pas dans mon cœur mais je laisse faire seul yannick doit faire le bon choix, il est grand et c’est sa vie moi je ne suis que sa mère, je lui ai donné tous les conseils du monde et je lui ai donné une bonne éducation il n’en tient qu’à lui de choisir ce qui est bon pour lui J’écoutais les conseils de cette femme me parler comme une mère parle à son enfant et je profitais de chacun de ses conseils, elle me parla encore un moment si bien que je la quittais très tard pour rentrer enfin à cocody… Quand j’arrivais, yannick était assis dans le salon, il semblait fatigué il dormait avec marie depuis son arrivée et je ne disais rien, j’avais ramené quelques affaires de ma soirée chez maman pierrette, je me dirigeais donc dans la cuisine pour déposer les affaires et allait dans ma chambre me changer En revenant dans la cuisine je le trouvais debout un verre d’eau à la main -bonsoir me dit-il en souriant -bonsoir répondis-je sans le regarder -tu as passé une bonne journée ? -oui merci -tu es rentrée tard -quoi tu surveille aussi mes heures maintenant? tu veux instaurer un couvre-feu ? -non s’il te plait ne réagis pas comme ça -tant mieux parce que je supporte déjà ta soi-disant femme je n’ai donc pas besoin de t’avoir sur mon dos aussi -… -tu as mangé ? lui demandais-je en sortant mes affaires du sachet -pas vraiment -tu as même maigri lui fis-je remarquer, je vais te cuire du poisson rapidement ça ne prendra pas assez de temps, laisse-moi 30 minutes au plus -ok je vais t’assister -… Je nettoyais donc le poisson rapidement que je fris aussi vite que je pu avec des oignons et des légumes, je sautais aussi des bananes plantais ensuite je dressais la table et lui servi, il prit place et commença à manger comme s’il avait fait des jours entiers sans manger Je nettoyais la cuisine et me servais aussi mais je restais manger dans la cuisine, marie sortie un peu plus tard et le regarda de haut en bas -pourquoi manges-tu à cette heure chéri ? -j’avais un petit creux -ah oui ? il faudra te brosser les dents après, je t’attends dans la chambre tu me rejoins ? -vas-y -quoi tu me boudes là ? -bonne nuit marie Elle le regarda avec colère et retourna dans sa chambre, je décidais donc de débarrasser la table et nettoyer mes couverts, il me rejoint dans la cuisine et me regarda faire, je nettoyais, rangeais et éteignais les lumières -bonne nuit lui lançais-je sans même le regarder -tu as sommeil ? -à demain yannick… J’entrais dans ma chambre et la fermais à clé, je m’enfermais ensuite dans la douche pour prendre une bonne douche, je restais des heures sous la douche une fois terminé je m’allongeais sur le lit en repensant aux conseils que maman pierrette m’avait donné dans la soirée, je fermais enfin pour me laisser aller quand j’entendis quelqu’un frapper à ma porte, je sursautais et restais immobile, on frappa une deuxième fois, je m’approchais donc de la porte sans l’ouvrir -c’est qui ? demandais-je doucement -cassie ouvre-moi s’il te plait -yannick ? que veux-tu ? j’ai sommeil -ouvre-moi s’il te plait -pff Je respirais un bon coup et ouvrait la porte de la chambre, il entra et referma la porte à clé -que veux-tu ? lui demandais-je en reculant, j’étais presque que nue, je n’avais qu’un vieux t-shirt et je ne portais pas de slip j’avais juste une envie qu’il sorte de ma chambre -j’avais envie de passer un peu de temps avec toi, tu es de moins en moins là -tu as l’autre elle t’attend à côté sors d’ici je veux dormir -ne me repousse pas Il s’approcha de moi et pinça mon sein si sensuellement que je trébuchais sur le lit -vas-t-en d’ici yannick -non… Il s’approcha et s’allongea sur moi, j’essayais de me dégager mais déjà il m’embrassait, il remonta mon t-shirt et sans que je m’en rendre compte passa ses doigts entre mes cuisses, je senti une chaleur humide naître en moi -laisse-moi dis-je entre deux souffles j’ai sommeil -tu n’as pas sommeil me chuchota-t-il en se débarrassant de sa culotte Il se frotta à moi doucement si tendrement que je gémis sans le vouloir -yannick… non… ne fais pas ça -chut… t’as besoin de ça, j’ai besoin de toi je senti quelque chose me pénétrer, je fermais mes yeux et me laissais aller…
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