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1595 Words
16. Mon égo venait de prendre un sacré coup, je venais de me faire ridiculisée par ce garçon mal poli et tellement fière de lui ! -Tu ne me parle plus jamais comme ça ! je n’ai pas l’intention de me coltiner un gigolo -arrête de te justifier si ce n’est vraiment pas le cas alors -humm ! criais-je On arrivait enfin au Sofitel, grand hôtel de ma ville que j’aimais bien, il m’indiqua la table qui nous était réservé et je le suivais sans brancher -tu as déjà mangé ? me demanda-t-il -oui ça va je n’ai pas très faim -écoute on est au restau si tu peux mettre ta personne frustrée de côté et commander ce serait bien -je t’ai dit que je n’ai pas très fin -bien ! il appela le serveur et commanda tout de même pour deux je fulminais de rage tellement il m’énervait -bien ! mets-toi à l’aise on va monter dans ma suite -pourquoi on ne reste pas dans le restaurant ? -parce que je préfère parler au calme plutôt qu’ici -… Je ne dis rien je le suis juste, il fait signe au serveur d’apporter les commandes dans sa suite et m’indiqua l’escalier pour monter Une fois arrivés dans sa suite il mit sa veste à côté et m’invita à m’asseoir dans le salon, je ne comprenais pas pourquoi il s’était installé dans un hôtel si déjà il vivait aussi chez ses parents -je sais ce que tu penses intervint-il alors, j’ai besoin d’espace de temps en temps et c’est ici que je trouve le calme -ok -tu veux boire quelque chose ? -un verre d’eau merci -je t’offre un verre de vin et une bouteille d’eau -je n’ai pas besoin de boire d’alcool -comme tu voudras Il alla dans sa chambre se changea et revint s’asseoir en face de moi -alors tu es toujours troublée par le b****r de tout à l’heure ? -je n’ai pas envie d’en parler -pourquoi ? tu es toujours excitée ? -arrête s’il te plait je ne suis pas venue jusqu’ici pour me faire humiliée -il n’y a que la vérité qui blesse et toi tu es touchée jusqu’aux os ma chère -bon ça suffit ! m’écriais-je en me levant, j’en ai marre de toutes tes manières tu crois que tu es le seul homme ici ? -je suis ton seul mari -et alors ? -on se calme demoiselle -c’est ça ! tu viens ici tu m’embrasse et me repousse et tu t’autoproclame capable ? tu te prends pour qui ? je ne suis pas en manque je suis juste épuisée car j’ai traversé un moment difficile et puis toi qui m’embrasse tu as finalement accepté de toucher les femmes noires ? je croyais que je te dégoûtais pour ma couleur ? alors c’est quoi cette mascarade ? -je fais ce que je veux et si je ne me trompe pas tu es ma femme ! -ça ne te donne pas le droit de me toucher vas plutôt chez ta blanche -sinon quoi ? me demanda-t-il en s’approchant dangereusement de moi -sinon… sinon ne t’approche pas de moi -sinon quoi ? répéta-t-il en se penchant sur le fauteuil où je me trouvais, tu vas crier ? me gifler ? -arrête ne t’approche pas de moi dis-je en tremblant Il me regarda et sourit tout simplement avant de reprendre mes lèvres avec tellement de douceur que je gémis de bonheur, une chaleur douce naissais en moi, je me sentais vraiment troublée, mais avant qu’il n’ait eu le temps de me repousser je me levais en bondissant mais il retint mon visage et m’embrassa encore avant de s’éloigner en riant -mais tu as vraiment besoin d’un homme toi ton corps bouillonne de partout -mais à quoi tu joues ? tu penses que tu vas me tester comme ça et me jeter comme une vulgaire chaussette ? -je ne t’ai même pas encore utilisé que déjà tu te plains ? -bon ça suffit dis-je en prenant mes affaires je m’en vais -attends reste -non je refuse de me faire ridiculiser encore et encore pour rien -je ne dis que la vérité maintenant assieds-toi Je m’assis à contrecœur mais je ne resterai pas longtemps -je voulais que nous organisions un dîner autour duquel je pourrai te présenter mes amis d’enfance ils sont ici et je veux que tu les rencontre -et pourquoi ? -je fais des efforts cassie je m’investis dans cette relation chaotique je te conseille donc d’en faire autant -je ne sais pas je vais y réfléchir -pendant que tu réfléchis à mon invitation je profite aussi de te dire qu’il serait bon pour nous que tu emménage avec moi le temps que je suis ici -je refuse de partager le même toit que toi -je crains que tu n’es pas trop le choix, mon père et mes oncles ont décidé que tu as eu assez de temps pour te préparer et me rejoindre je vais prendre un appartement dans quelques jours à cocody, quand je serai rentrée en France tu feras ce que tu veux après -je refuse de partir de chez moi -je crains que tu n’es guère le choix, tu es ma femme et je refuse de donner une mauvaise image à mon entourage ici donc soit tu prends tes bagages et tu emménages chez moi soit je viens te chercher de force à toi de voir -mais tu ne peux me demander de partir de chez moi comme ça voyons -tu savais très bien que tu finirais par partager ma maison -oui mais je pensais avoir plus de temps -tu as jusqu’à demain pour te décider ensuite je viens te chercher -je suis avec ma sœur ici je ne peux pas la laisser toute seule -elle restera chez toi et tu iras la voir de temps en temps -elle est malade en ce moment -je vais embaucher quelqu’un pour suivre ses soins maintenant la discussion est close Je réalisais que ce mariage devenait sérieux... ---------------------------------------------------------- (Dans la tête de Marie) La question de Yannick m’avait secoué toute la journée, se pourrait-il que sa mère lui ait parlé? Je n’avais jamais mentionné ce sujet je faisais toujours mine d’être celle qui souffrait de l’absence de ses beaux-parents et oui je n’appréciais pas trop de n’avoir pas de beaux-parents mais mes agissements d’il y a quelques années m’avaient obligé à faire un choix et j’en étais là, quelques années plutôt alors que j’étais jeune je rencontrais Yannick un homme plein de potentiel, il avait la vie devant lui et une fois que je le présentais à mon père il avait vu un futur leadeur, je restais donc avec lui pour qu’il soit au service de mon père ainsi je gagnais et lui aussi, avec le temps il monta les échelons et j’en redemandais plus, je ne supportais pas l’idée qu’une autre vienne toucher ce que j’avais réalisé, Yannick m’appartenait il était mon produit et il était hors de question que quelqu’un d’autre vienne toucher à mon produit et mon confort Ce qui s’était passé avec sa mère je ne pouvais en parler maintenant et de toute façon je me disais que jamais il ne le découvrirait alors pourquoi en parler ? Mais cet appel me mit mal à l’aise j’espérais vraiment qu’il rentre à paris le plus vite possible ce séjour n’arrangeait rien et s’il ne rentrait pas c’est moi qui irait le chercher il était hors de question qu’il s’éloigne de moi je ne l’accepterais pas J’étais peut-être possessive mais je refusais de lâcher l’affaire… Je rangeais donc mes affaires et m’asseyais dans le salon en essayant de respirer un peu plus de peur que de mal il n’allait rien découvrir et ns vies allaient continuer leur bon train mais avant il me fallait régler quelques détails… Je prenais mon téléphone et appelais mon père qui ne décrocha pas j’appelais donc son associé -allô ? entendis-je au bout de deux minutes -bonsoir Didier -Marie ça va ? -ça va merci -tu m’appelles assez tard ça va ? -oui ça va j’ai juste un petit souci -vas-y je t’écoute -je veux parler à mon père demain à la première heure c’est très important fais-moi signe quand il arrivera -bien -à demain dis-je alors -à demain marie Clic… Je sentais un mauvais vent, il était donc temps que nous revoyons les choses…
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