Il devait être au environs de 16 heures, Camille et Faby qui dormaient encore venaient d’être réveillées par Clara qui leurs sauta dessus.
Camille : Clara qu’est-ce que tu fais là ?
Clara : Je n’ai pas le droit de rendre visite à ma copine ?
Faby : Tu ne peux pas faire doucement ? Qui t’a laissé entrer ?
Clara : C’est la bonne tu sais bien que c’est quand ton père n’est pas là que je viens ici j’ai bien demandé et il n’est pas là. Je suis sûre qu’il est avec une de ses copines
Camille : Comment tu peux dire ça ? Faby tu devrais la corriger
Faby : Ça ne me fait ni chaud ni froid elle peut dire ce qu’elle veut, elle son père elle le connaît même pas tellement il a un enfant à chaque coin de rue.
Clara : Là tu me dépasse
Faby : Vraiment ?
Camille : C’est bon arrêtez vous me mettez mal à l’aise là
Clara : Ok la sainte on arrête
Camille : Ne m’appelle pas comme ça s’il te plaît
Clara : Ok ok Comment s’est passée ta soirée sinon ?
Camille : Très bien, merci de m’avoir fait changer les idées vous êtes les meilleures
Faby : Hein ? Avec la frayeur que tu m’as fait tout à l’heure tu oses dire ça ?
Camille : Je te faisais marcher seulement et je ne veux plus t’entendre parler de ça ok ?
Faby : Ok comme tu veux
Camille : Alors on y retourne quand ?
Clara : Quand tu veux princesse
Camille : Ce soir ?
Clara : Haha non ma chérie la règle c’est une fois par semaine si on y va ce soir demain tu ne pourras pas aller au boulot crois moi
Camille : Je m’en fiche, je veux m’amuser
Faby : Camille vas-y molo molo ok ? Essaie de digérer ce qui s’est passé et samedi prochain on y retourne d’accord ?
Camille : Ok
Clara : Mon Dieu j’espère que nous n’avons pas créer un monstre.
Camille : Hey je ne serai jamais comme vous ok ? Moi je sais me contrôler
Faby : Ouais c’est ça
Camille : Et la vente ça marche ?
Faby : Quelle vente ? Ma boutique ?
Camille : Bien sûr de quelle vente sinon ?
Clara éclata de rire
Faby : Tes trop bête pourquoi tu rigoles ? Ouais ça va ça marche
Faby : Camille tu devrais sortir de ton bureau de temps à autre tu ne sais absolument rien de ce qui se passe dans la vraie vie. Faby a vendu la boutique à sa mère maintenant c’est sa sœur qui gère ça
Camille : Sérieusement ? Faby !
Faby : Ça va je sais que tu m’avais donné l’argent pour la boutique mais je vais te rembourser jusqu’au dernier centime je te jure
Camille : Mais je m’en fou de l’argent Faby je veux que tu sois indépendante, que tu fasses quelque chose de ta vie n’as tu donc aucune ambition dans la vie ?
Faby : Camille, je suis divorcée avec un enfant de 5ans à gérer bien sur que j’ai de l’ambition mais je n’ai plus goût à la vie, tout ce qui me motive c’est sortir et me changer les idées.
Camille : C’est décevant je te croyais plus mature que ça.
Faby : Oui c’est ça toi qui es si parfaite t’as qu’à continuer à vivre dans ton palais doré tu connais rien de la vie ou de la galère je te rendrai ton argent alors ne me les casse pas.
Clara : Moi j’aimerais juste savoir où tu vas trouver 20 millions pour la rembourser.
Faby : Ça ne te regarde pas
Camille : Qu’est-ce que tu as fait de l’argent ?
Faby : Ça ne vous regarde pas
Camille : Ok fais comme tu veux c’est ta vie moi je rentre chez moi.
Faby : Fais comme tu veux
Clara : En parlant de ça, il parait que la mère de ta belle-mère à déménagé chez toi.
Camille soupira et repris place en lâchant tout.
Camille : Déjà ?
Faby : Qui t’a dit ça ?
Clara : T’as oublié que Anissa est une amie de Kadiatou
Faby : Anissa ta grande sœur ?
Clara : Oui j’ai vu son statut et je lui ai demandé elle m’a dit qu’elle est là-bas avec le petit ami de Kadiatou aussi.
Faby : Sérieusement ? Elle a mis sa photo ?
Clara : Non, elle a juste filmé le yassa au poulet oh j’en ai l’eau à la bouche
Camille : Bon je vais attendre un peu alors avant de rentrer j’aime pas quand il y’a trop de monde à la maison.
Faby : Il va falloir t’y habituer à mon avis ce ne sera pas du gâteau.
Clara : Tu ne stresses pas plutôt à l’idée de rencontrer son petit ami ? Il pourrait être beau gosse qui sait tu pourrais tomber sous son charme.
Camille : Jamais de la vie
Faby : Il ne faut jamais dire jamais crois moi j’en sais quelque chose.
Camille : Oui mais ce n’est pas pareil. Je dis ça parce que je n’ai pas les mêmes goûts que ma sœur.
Clara : Demi-sœur
Camille : C’est la même chose
Clara : Non ce n’est pas la même chose, ta tante et ses enfants ne te supporte pas et font tout pour te mettre mal à l’aise tu ne le vois pas ? Tout ça c’est pour te faire quitter la maison ils vont tous s’acharner sur toi et tu finiras par craquer.
Camille : Ils peuvent faire ce qu’ils veulent je ne m’en soucis pas. Je connais très bien ma tante contrairement à ce que vous pouvez penser dafa fekni rek adouna lo guiss rek téy dafsi bakh
Faby : Si c’était moi je les aurais foutu dehors bou yag mane amna yo khamni diémou mako sah mougn
Camille : Ah motahite regarde toi tu as quitté ton ménage et tu te retrouves avec un garçon de 5 ans et le cœur remplit de chagrin et de remords.
Faby : Kharite, adouna bi ken diaroul wolou, on ne peut avoir confiance en personne imagine ce que ce b****d de Dieye m’a fait. Quand on sortait ensemble tout le monde nous enviait, on dégageait le bonheur absolu tout était si bien si merveilleux je ne voyais plus ma vie sans lui. Et pourtant mon père n’était pas d’accord avec cette relation j’ignore encore les raisons mais je me rends compte que li olof di wakh deug la, wadiour dina tokk di guiss lo hamni halei teupe douko guiss.
Clara : Dieye mom dafma bète, je n’aurais jamais pensé qu’il serait capable de te battre, de t’étrangler ou de te faire du mal. Comment on peut regarder une femme ak djiguen nimou fragilé et tu la bat, tu l’insulte, tu lui fais des choses inhumaines moi je n’arrive pas à comprendre comment un homme peut en arriver là.
Faby : Dieye c’est un sauvage rek c’est comme ça au début ils sont doux et gentils, attentionnés mais dès que vous vous mariez c’est fini ils te prennent pour acquis surtout si ta famille ne voulait pas de la relation où que tu viens d’une famille démunie tu n’as plus d’échappatoire et tu es obligé de tout endurer.
Camille : Il allait te tuer comme ça facilement et c’est ta famille et tes proches qui allaient perdre. Ce genre d’hommes ne méritent même pas de vivre.
Faby : Et pourtant après notre séparation il me court encore après cet imbécile il pense que je referais les mêmes erreurs.
Camille : Ah Faby en matière d’amour mom il n’y a que la personne concernée qui comprend ses choix. Le cœur a ses raisons que la raison ignore
Clara : Ah copine on dirait qu’on ne parle plus de la même chose hein
Camille : Comment ça ?
Clara : T'es pas amoureuse toi ?
Faby : J’espère juste que tu n’es pas retourné avec cet idiot.
Camille : Non ce n’est pas ce que vous croyez. Assez parlé venez on sort un peu se changer les idées j’ai envie d’aller au restau en plus j’ai faim.
Clara : Tant que tu payes ça me va
Camille : Ah copine iow mi do kharite dh nitou interêt binga done
Clara : Je m’en fou tu peux me taxer de ce que tu veux opportuniste, matérialiste tout ça m’est complètement égal.
Camille et Faby qui la regardaient se mirent à rigoler clara les rejoint dans leurs délires.
Faby : Amo sah diom thim