VIIILe lendemain, Puylaurens partit à cheval pour Ruel avec de bonnes armes et suivi de son écuyer. Le père Joseph allait se jeter de nouveau dans les divagations politiques, mais le favori de Monsieur l’arrêta à moitié chemin de la Turquie. – Permettez, mon cher père, dit-il, que je vous entretienne aujourd’hui de mes affaires. Je vous laisse le soin : de conquérir l’empire ottoman, et je ne doute point que vous n’en veniez tout de suite à bout. Les propositions que vous m’avez chargé de soumettre à Monsieur lui seront fidèlement rapportées ; mais je ne vous cache pas qu’elles ne sont point acceptables. Elles rentrent trop visiblement dans la tactique dont M. le cardinal s’est toujours servi à notre égard. Si Monsieur revenait à la cour, on mettrait sur le compte de sa faiblesse et de sa