– J’ai connu une dame qui le fit une fois devant sa gouvernante si subtilement, qu’elle ne s’en aperçut jamais.
Une autre en fit de même devant son mari quasi visiblement, pendant qu’il jouait à la prime.
D’autres vieilles ont mauvaises jambes, qui ne peuvent pas suivre au grand trot leurs dames, qu’avant qu’elles arrivent au bout d’une allée, ou d’un bois, ou d’un cabinet, leurs dames ont dérobé leur coup en robe, sans qu’elles s’en soient aperçues, n’y ayant rien vu, débiles de jambes et basses de la vue.
D’autres vieilles et gouvernantes y a-t-il qui, ayant pratiqué le métier, ont pitié de voir jeûner les jeunes, et leur sont si débonnaires, que d’elles-mêmes elles leur en ouvrent le chemin, et les en persuadent de l’en suivre, et les assistent de leur pouvoir.
Aussi l’Arétin disait
