Le soir, à la mode accoutumée, le réveillon ayant été porté, il y eut un quidam qui s’avisa, en faisant la guerre aux noces, comme on fait communément, de dérober le linge, qu’on trouva joliment teint de sang, lequel fut montré soudain et crié haut en l’assistance qu’elle n’était plus vierge et que c’était ce coup que sa membrane virginale avait été forcée et rompue ; le mari, qui était assuré qu’il n’avait rien fait, mais pourtant qui faisait du galant et vaillant champion, demeura fort étonné et ne sut ce que voulait dire ce linge teint, sinon qu’après avoir songé assez se douta de quelque fourbe et astuce putanesque, mais pourtant n’en sonna jamais mot. La mariée et ses confidentes furent aussi bien fâchées et étonnées de quoi le mari avait fait faux feu et que leur affaire ne s’en por