CHAPITRE 4

514 Words
Les quatre heures avaient fini par passer avec une fatalité inexorable, ainsi était le quotidien de milliers d'étudiants, se lever, suivre des cours toute la journée et finir par rentrer chez soi, faire ses devoirs et puis dormir. Le jour suivant, Faire la même routine, Jours après jours, Le même cycle, Sans fin. Un étudiant est capable d'apprendre ses leçons par cœur sans même en comprendre un mot alors qu’il n'est pas capable de repasser une chemise sans aucun pli, ou encore, incapable de changer un joint dans la douche, ou de resserrer un tuyau pour que l'eau ne puisse plus fuir sous le robinet. Toutes ces choses fondamentales pour notre quotidien, on ne les apprend pas, on est confrontés à la situation puis on essaye d'improviser, parfois, on le fait bien, parfois on le fait mal. Pourquoi il n'y aurait pas des cours de pratique ? Pourquoi toujours faire de la théorie ? Pourquoi il n'y aurait pas des cours de mécanique, de comment faire pour changer une roue ? ou alors des cours de couture pour réparer des habits abîmés ? Au lieu de ça Mei était resté quatre heures sur sa chaise inconfortable en bois rêche qui lui démangeait les fesses, écoutant à moitié le cours pendant les deux premières heures, et les deux dernières restantes, à divaguer dans ses pensées, à réfléchir à sa vie future, sur quel métier elle voudrait exercer, quel genre de vie aurait-elle dans dix ans ? Elle n'en n'avait aucune idée, aucune p****n d'idée. C'était le genre de fille qui avait beau fournir une quantité faramineuse de travail, elle ne dépassait jamais plus que la moyenne, d'ailleurs ses professeurs avaient toujours dit d'elle, qu'elle n'était qu'une élève moyenne. Alors, vous savez, lorsque les études ne sont pas faites pour nous, en pratique, le choix de métier futur se restreint au choix de métier ne nécessitant pas de grandes études. Et parmi ce choix restreint, il faut en choisir un, mais même comme ça, Mei n'avait aucune idée de métier à faire pour le restant de sa vie. Mei fut coupé dans ses pensées par une chaleur enivrante, une chaleur lui apportant du bien-être, comme si son sang n'avait fait qu'un tour et était en train de libérer les phéromones du plaisir, elle se sentait bien, détendue, apaisée, elle n'était plus en train de réfléchir à sa vie, cette chaleur agréable avait coupé court à ses réflexions. La chaleur s'installa au creux de ses orteils puis remonta doucement jusqu'à atteindre la pointe de ses seins, puis, langoureusement, elle redescendit jusqu'à sa culotte, elle n'en pouvait plus, elle éprouvait un tel plaisir que d'un instant à l'autre elle finirait par gémir. Rouge de plaisir, mais aussi de honte, elle baissa sa tête pour voir d'où venait cette source de chaleur enivrante bien qu’intrusive. Ce n'est que lorsqu'elle vu la grande main masculine d'Aleph lui tenant le haut de sa cuisse fermement qu'elle revint à la réalité en une fraction de seconde, ses yeux s'écarquillèrent et elle dégagea rapidement sa main de sa cuisse et le dévisagea :
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