Chapitre XV Le récit de ce qui s’était passé entre la Savinienne et Pierre donna du courage au Corinthien, et hâta sa guérison. Il fixa au jour suivant son départ pour Villepreux, résolu de mériter son bonheur par une année au moins de courage et de résignation. Pierre, sans cesser de s’occuper activement de ses chers prisonniers, dut songer à se procurer un second compagnon pour escorter le Corinthien dans sa route et l’aider à son ouvrage. Il n’était pas absolument nécessaire que ce second associé aux travaux du château de Villepreux fût un artiste distingué ; le talent d’Amaury pouvait compter pour deux. Il ne fallait qu’un ouvrier adroit et diligent pour scier, tailler et débillarder. Le Dignitaire lui présenta un brave enfant du Berry, qui n’était pas beau, quoiqu’on l’appelât, par a