XII.LE VERDICT ÉCOSSAIS. Nous nous dirigeâmes vers l’autre bout du vestibule. Le Major ouvrit la porte d’une pièce longue et étroite, construite sur le derrière de la maison, servant de fumoir, et occupant un des côtés de la cour. Mon mari était seul dans cette pièce, assis au fond, près du feu. Il se leva et se tourna vers moi en silence quand je me présentai. Le Major ferma la porte sur nous et se retira. Eustache ne bougea pas de sa place pour venir au-devant de moi. Je courus à lui, je jetai mes bras autour de son cou et je l’embrassai. Il ne me rendit pas mon b****r ; il l’accepta passivement… rien de plus. « Eustache ! lui dis-je, je ne vous ai jamais aimé plus profondément qu’à cette heure ! je n’ai jamais éprouvé pour vous une tendresse aussi grande que celle que j’éprouve maint