Où était l’échelle pour y atteindre ? Je l’avais laissée appuyée contre le mur de refend. En regardant de ce côté, je devais nécessairement voir en même temps la porte à coulisses, qui, imparfaitement fermée, m’avait permis d’entendre le Major Fitz-David questionner son domestique sur ma personne. On n’avait pas passé par cette porte depuis que j’étais là ; toutes les fois qu’on avait dû entrer dans la chambre ou en sortir, on était entré ou sorti par l’autre porte donnant sur le vestibule. Au moment où je regardais autour de moi, un léger bruit se fit entendre dans la première pièce, un rayon de clarté perça à travers la porte à coulisses imparfaitement close. Quelqu’un m’avait-il épiée ? je m’approchai doucement et je poussai vivement l’ouverture. Le Major était là, debout, je me trouv