X.LA PERQUISITION. Le feu qui brûlait dans la grille du foyer n’était pas très-vif, et l’air extérieur, comme je m’en étais aperçue en venant chez le Major, avait quelque chose, ce jour-là, de l’âpreté d’une journée d’hiver. Cependant la première impression que je ressentis, quand le Major Fitz-David me quitta, fut une impression de chaleur, accompagnée d’oppression et d’une difficulté énorme à respirer librement. L’agitation nerveuse où je me trouvais était, je le suppose, la cause de ces sensations étranges. Je retirai mon chapeau, ma mante, mes gants, et j’ouvris pour un moment la fenêtre. On ne voyait, de cette fenêtre, qu’une cour pavée, qu’éclairait un pan du ciel et que bornait, en face, le mur des écuries du Major. Il me suffit de rester quelques minutes appuyée sur la balustrade