Parvenue sur le palier, Judith entrebâilla la porte de sa chambre et déclara à son mari son intention de prendre une douche avant de le rejoindre.
Déjà captivé par la lecture d’une revue professionnelle, il grommela son acquiescement.
Elle resta un assez long moment sous la pluie chaude et bienfaitrice. Quand elle regagna la chambre, la main de Philippe tenait toujours le magazine, mais il s’était endormi. Sans faire de bruit, Judith éteignit la lumière et se blottit contre lui, bourrelée de remords mais soulagée…
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La matinée du lendemain passa vite, sans problème apparent. C’est du moins ce qu’en conclut Judith, se fondant sur les réactions-baromètre de son mari. Il ne manifesta aucune surprise quant à un comportement supposé extravagant de sa part. Il y eut bien une alerte lorsqu’il
