Chapitre 10-3

1411 Words

Judith pouffa de rire. — Mais c’est complètement crétin ! On dirait La porteuse de pain en feuilleton dans La veillée des chaumières. À qui crois-tu donner le change ? — À tous ceux que nous rencontrerons, voyons ! Tu verras : c’est très rigolo ! Plus c’est gros, mieux ça marche ! Judith savait qu’elle aurait dû camper sur ses positions, être ferme quant à la nécessité de quitter Sébastien sur le champ. La sagesse le lui recommandait. Il ne servait à rien de le bercer d’illusions. S’ils avaient vécu ensemble une belle aventure, elle ne voulait pas de liaison. Pourtant, le regard du jeune homme braqué sur elle, rempli d’espoir et de joie de vivre, la fit d’abord hésiter puis fondre. — Pour une seule partie de pêche, soit ! À condition que nous nous limitions à cinq ! — Cinq quoi ? —

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