Molly:
Quand du bruit me réveille, je ne suis plus dans le salon, mais dans la chambre de Sayon. Celui-ci est devant moi, se déshabillant, me tournant le dos. Je fais mine de dormir, peut-être que comme ça, j'échapperais a... Au pire... Le lit s'affaisse et je sens les bras me tourner vers lui. Je tente de ne pas réagir et continue de faire semblent de dormir.
_ Je sais que tu ne dors pas. Ta respiration a changé. Ouvre tes yeux.
Je les garde fermées, ce qui le fait grogner comme un chien. Je sens sa tête se poser dans mon cou, puis ses lèvres chaudes touchées mon corps... Nu??? Quand m'a-t-il déshabillé ? Mais surtout, comment ce fait-il que je ne me suis pas réveillé ?
J'ouvre grand les yeux et constate que je suis belle est bien nue sous les draps. Il lève la tête et croise m'ont regardé.
_ S'il vous plaît...
_ Laisse-toi faire et tu n'auras pas mal.
_ Non... Je vous en prie... Je ne veux pas.
_ Je ne vais pas te la cacher, la première fois ça fait un peu mal. Mais tu t'habitueras vite à ma présence.
Tout en disant ça, ses mains se baladent sur mon corps me faisant trembler de peur, moi qui rêvais d'un beau gentleman pour époux. Ce n'est qu'un rustre sauvage qui me vole mon innocence... Ma larme me brûle les yeux. Mais pas question de pleurer devant lui. Il caresse chacun partir de mon corps m'embrassant dans le cou, sur ma poitrine, je retiens les frissons que je ressens. Ne voulant pas savoir ce qu'il signifie. D'un geste, il m'écarte les jambes et se positionne au-dessus de moi. Mon cœur bat si vite qu'il est à la limite de l'explosion. Je sens ses doigts touchés mes partis intimes, puis quelque chose de beaucoup plus gros se place devant mon intimité. D'un coup sec, il entre en moi, me déchirant de l'intérieur. Je crie de douleur, lui frappe le torse, le poussant. Je cherche à le faire partir. Mais il maintient sa position attendant que la douleur s'estompe. Il finit par attraper mes mains et les bloque au-dessus de ma tête. Maîtriser comme je le suis, je ne peux rien d'autre que d'attendre qu'il ait terminé.
_ Détends-toi... Ça va passer.
Me détendre??? Je voudrais bien le voir lui. Ce n'est pas lui qui est éventré sur un lit, un homme l'écrasant de tout son poids en lui imposant quelque chose don, je ne peux accepter. Quand il commence à bouger en moi, je ne peux qu'attendre qu'il finisse. Retenant en moi des sensations que je ne veux pas. Je me mords la lèvre pour ne pas sortir le moindre son... Quand je le sens se tendre. Je me dis que ma torture prendra bientôt fin. Mais alors que je pense que c'est terminer, il pose sa tête dans mon cou, embrassant celui-ci et je ressens d'un coup une douleur si forte que je me dis que je vais mourir. Celui-ci est en train de me mordre???? Je crie de douleur et le frappe. Ce saisissant à nouveau de mes mains. Les maintenant le long de mon corps. Reprenant ses va-et-vient en moi. Il ne me relâche que quand il a terminé. Quand il se recule, sa bouche est couverte de sang. Il m'a belle et bien mordus!! Il est fou!! Il faut absolument que je quitte cet endroit ! IL m'a MORDU à sang!!! C'est un malade!!!
_ Ne bouche pas, je reviens...
Alors qu'il quitte la pièce, je tente de me lever, tenant la blessure qu'il m'a faite. Celle-ci saigne abondamment. Quand il revient avec une bassine d'eau et de quoi faire un bandage. Il me foudroie du regard.
_ Tu es têtu, ma parole. Je t'ai pourtant dit de ne pas bouger.
Alors qu'il s'avance vers moi, je me recule le plus loin possible du lit et n'ose plus bouger. La douleur dans mon bas-ventre, sens parler de celle à mon cou. Il commence à me nettoyer, et à me faire un bandage pour couvrir la blessure qu'il m'a faite.
_ Lève-toi.
_ Que...
_ Je t'ai apporté de quoi te nettoyer. Pendant ce temps, je vais changer les draps du lit.
_Je... Je ne porte rien dessous.
_ Il y a rien que je n'ai pas déjà vu. D'ailleurs, tu as vraiment un sommeil de plomb.
Je m'enroule dans l'un des draps, pas questions que je me promène nue devant lui. Il m'aide à me lever et s'il ne m'avait pas tenu, je me serais écroulé au sol. Il attend que je tienne sur mes deux jambes pour me lâcher et s'affaisse à nettoyer les draps couverts de sang. Je profite du temps qu'il est sorti avec les draps sales pour me laver et m'habiller de ma nuisette... Quand il revient, je n'avais pas bougé. Je restais dans ce petit coin de la chambre. Je le regarde s'affairer à refaire le lit, perdu dans mes pensées. Je ne pourrais jamais me marier, je n'aurais jamais la vie de famille que j'ai toujours rêvé de fonder. Qui voudrait épouser une femme souillée par une brute sauvage qui vit au fond d'une forêt. Ma tante ne voudra peut-être plus que je vive avec elle. Elle aura sûrement honte de moi, de ne pas m'être défendu bec et ongles. Ma vie est f****e, je finirais vieille fille avec vingt chats. Les enfants me traiteront de sorcière...
_ Hey oh ! Redescends de ton nuage !
_ Quoi?
Il grogne et me prend la main pour m'entraîner jusqu'au lit. Pourvu qu'ils ne veuillent pas recommencer ! Je ne le supporterais pas une deuxième fois. Je m'allongeai appréhendant sa venue. Quand il s'allongea, il me prit dans ses bras collant mon dos à son torse. Je ne pourrais jamais me faufiler hors du lit comme ça. Je dois pourtant trouver un moyen de partir d'ici...
Alors que je pensais à tout cela, je finis par m'endormir. Au petit matin, la lumière du soleil m'éblouit. Quand j'ouvre mes yeux, je suis un peu perdu. Où suis-je ? Je finis par m'en souvenir, je regarde de l'autre côté du lit, personne. Je suis seul dans cette immense chambre. J'aurais pu croire que tout ceci n'était qu'un cauchemar, si je n'avais pas ses douleurs dans le bas-ventre. Quand je me lève prudemment, je sens des élancements entre mes jambes. Mais à part ça, tout est normal, je ne me sens pas vraiment différente de celle que j'étais hier. Je me fais une toilette vite faite et enfile, mes habiles. Je ne parviens pas à enfiler mon corser et finis par l'abandonner sur le côté. Si ma mère me voyait, elle aurait exigé que je le porte, une demoiselle ne sort jamais sans. Elle se doit d'avoir une silhouette parfaite. Pauvre maman... Je regarde la blessure que ce fou m'a faite. On peut voir la trace de quatre dents, et quelque plus fine en son centre. Si je ne savais pas que c'était lui qui m'avait fait ça, je pourrais croire que c'est là, la morsure d'un animal. Quand j'enfile mon chemisier, j'admets que c'est agréable de sentir ma poitrine libre sous mes habille. Je dompte ma chevelure par un chignon haut et serré. En quittant la chambre, je reste sur mes gardes. Je ne voudrais pas tomber sur un de ses hommes. En arrivant en bas, là encore, je ne vois personne. C'est peut-être une chance pour moi de quitter les lieux !
Je prends mon châle et ouvre prudemment la porte d'entrée. Je descends lentement les marches du palier. Surveillant autour de moi, qu'un de ses hommes crasseux n'apparaisse pas. Je continue mon avancée jusqu'à l'angle de la maison et me fige d'un coup... Je n'ose plus bouger, je croyais qu'il avait dit ça pour me faire peur, mais là devant moi, se trouve un gigantesque loup gris qui me fixe de ses yeux jaunes... Sûrement, se demande-t-il, s'il va me manger tout de suite ou me traîne à sa tanière pour me dévorer plus tard. Et bien sûr, l'autre n'est jamais là quand ont à besoin de lui !
_ Gentil... J'en ai assez enduré en peu de temps. Alors géré un loup, ce n'est pas vraiment le moment... Ils sont ou les autres ? Je me le demande...
J'attrape le plus doucement possible une branche qui se trouvait par terre. L'animal grogne, me montrant ses crocs. Je recule doucement, ne cherchant pas à lui montrer que je suis un danger pour lui. Un bruit attire mon attention vers la grange, je détourne le regard quelques secondes, mais c'est assez pour que l'animal disparaisse de mon champ de vision.
_ Où... Où est-il??
Je recule de plus belle, regardant autour de moi, prient pour que le loup ne revienne pas et me saute à la gorge. Alors que je m'avance vers la maison en marchant à reculons, je me heurte un quelque chose. Je me retourne d'un cou et tombe nez à nez sur lui...
_ Que fais-tu dehors ?
_ Y a... J'ai... Je viens de voir un loup !
_ Ouais, je sais. Tu n'aurais pas dû sortir si tôt. Les loups se promènent à cette heure.
_ Mais, vous ne les chasser pas? Il risque de s'attaquer au bétail ou À...
_ Toi ? Non... Ne sors pas tôt le matin, ni la nuit et tout ira bien.
Je le regard ahuri, il est fou... Cet homme est fou !
_ Où... Où sont tous les autres ?
_ Ils sont parti en ville, chercher leur femme.
_ Je ne comprends pas...
_ Je n'ai pas le temps de t'expliquer, j'ai du boulot. Retourne dans la maison...
Effraye par ma rencontre avec ce loup, je préfère lui obéir et me dirige sagement vers la maison. Une fois à l'intérieur, je tourne en rond. Comment je peux espérer fuir cet endroit de fou, si les loups rodent tranquillement autour de la maison. Ne sont-ils pas censés les tués ? Au bout de deux heures, je n'en peux plus de rester enfermé ici. Tant pis pour les loups, de toute façon ma vie est déjà f****e à cause de cet homme. Je passe par la porte de derrière et comment à courir droit devant moi. Pas question que je reste plus longtemps et surtout, je ne veux pas devoir recommencer ça...