La charrette continue d’avancer lentement au milieu d’une foule compacte, qui gesticule et grimace. Des gens du peuple, vêtus de peaux de mouton, encombrent de petites rues sinueuses bordées de maisons en brique grise. Parfois nous passons devant des portes monumentales, recouvertes de toitures compliquées, qui sont des entrées d’hôtels de riches. Mais le plus souvent nous ne voyons que des murs mal alignés et à demi croulants, des quartiers tristes, qui ont des aspects de vieillesse et de misère. Au détour d’une petite rue, brusquement tout change de figure, et nous voici en plein bazar : Une longue avenue droite offrant une surprenante perspective d’enseignes de toutes les couleurs. Des enseignes qui traversent d’un toit à l’autre, descendent verticalement de chaque côté de la chaussée