Sauve-moi de Toi

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Ça fait deux semaines que les cours on reprit, Julia a essayé de me parler à plusieurs reprises et à chaque fois je lui ai lancé des piques sur Aaron... Elle m'a dit qu'elle n'arrêterait pas d'essayer jusqu'à ce que je lui pardonne... Ce qui est je ne pense pas près d'arriver pour le moment.

Avec Zack, et bien, c'est au point mort, même si maintenant j'ai de la compagnie et qu'il vient manger avec moi à l'heure du déjeuner, à chaque fois que j'essaie de parler de lui il ce braque et ignores mes questions. Ce qui m'agace à un point ! Il ne veut même pas me dire d'où lui vient son accent... Je n'ai pas lâché l'affaire, mais il est aussi têtu que moi.

J'ai appris... enfin j'ai vu que Dylan et Stella ce son réconcilier, bonne chose pour eux et mauvaise chose pour moi, j'ai envie de dire... Et j'avais bien raison puisque pendant tout le cours de sport Dylan et Stella on fait que de me lancer des piques, à un moment Zack est venu près de moi et m'a dit doucement - Ignore les ! Facile à dire... J'ai comme même fait de mon mieux pour ignorer c'est deux imbéciles durant tout le cours.

Ensuite, on est allé se changer dans les vestiaires.

Avant le déjeuner, je vais aux toilettes, une envie pressante... Une fois terminé, je m'apprête à sortir, mais j'entends des rires et je reconnais celui de Stella, ça fait plus de trois ans que je l'entends celui-là, je sais que c'est elle, alors j'hésite à sortir, mais alors que je me décide à quitter la cabine de toilette, d'un coup tout mon corps se retrouve couvert... couvert de sang... J'entends les rires s'éloigner puis disparaître. Et je reste paralysé.

Tous cheveux... mes bras... Mon sac... se retrouve couvert de ce liquide rouge, c'est du faux sang... et je sais qu'elle a fait ça par rapport à mon père, je vois rouge et la colère m'envahit, cette g***e, elle va me le payer.

Je sors précipitamment des toilettes, et m'arrête en plein milieu du couloir, tous les regards sont braqués sur moi, ils se moquent de moi et rigolent en me voyant, je me sens humilié et blessé. Je marche rapidement dans les couloirs quand la personne responsable de mon état se retrouve plus loin devant moi ! Elle, son petit ami et leurs amis sont morts de rires...

Je m'avance vers eux et croise le regard de Zack, que j'évite instinctivement, et alors que je m'avance vers eux, Stella va sortir la pique de trop - C'est ton père qui va être fière toi, t'as suivi ces traces, Alors qui tu as tué ?! Elle dit en riant.

Je m'approche un peu plus d'elle et quand je suis assez près je lui envoie moi poing dans la figure et lui saute dessus pour là faire taire... je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi, je déteste cette fille... je lui donne plusieurs coups avant que des bras musclés m'entoure pour me faire arrêter, il m'éloigne d'elle, mais je me débats pour qu'il me lâche...

- Lâche-Moi ! Je crie.

- Arrête Mélanie ! Dit la voix dure de Zack.

- Lâche-Moi !!! Je crie à nouveau. Et sa voix ce fait plus douce cette fois. - Calme-toi Mél,

Je m'arrête de bouger et regarde autour de moi, tout le monde, nous regard, Dylan est à genou à côté de Stella qui a la main sur son œil.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ! Gronde Madame Walker. Quand elle voit mon état, elle est surprise, puis elle regarde Stella, et là, elle a l'air furieuse.

- Dylan emmené Mademoiselle Hall à l'infirmerie, Lui ordonne-t-elle. Avant de continuer en me regardant moi cette fois-ci, - Messieurs Wilson, veuillez lâcher Mademoiselle Miller.

Zack me lâche doucement avant de s'éloigner un peu. - Mademoiselle Miller, suivez-moi ! M'ordonne-t-elle.

- Il faut que j'aille aux toilettes avant ! Je n'attends même pas de réponse et commence à m'éloigner. - Non maintenant Mademoiselle Miller ! Gronde-t-elle, mais je ne l'écoute pas et continue d'avancer vers les toilettes. - Mélanie !! Crie-t-elle. Mais j'entre dans les toilettes et m'avance vers le miroir et me regarde dans la glace. Mon visage est tout rouge à cause du sang. Je me regarde et je ne peux pas m'empêcher de penser à mon père et à ce qu'il a fait. C'est fou à chaque fois que j'essaie de me le sortir de la tête, ils sont là, continuellement à dire ton père... Ton père, c'est un tueur... Un meurtrier... tel père, telle fille... Ton père, c'est un monstre... tout le temps tous les jours comme un disque railler.

Des larmes coules sur mon visage, j'ouvre le robinet, je prends de l'eau et éclabousse mon visage, je le frotte encore et encore pour essayer de faire partir ce truc sur moi...

Après avoir réussi à enlever une partie de ce sang sur mon visage et mes bras, je me dirige vers le bureau de Madame Walker. Je frappe à la porte et j'entends - Entrer !

Elle a l'air énervé rien qu'à sa voix et je parie que c'est à cause de moi...

J'entre, et quand elle me voit, elle fronce les sourcils.

- Vous déniez enfin me faire par de votre présence, Mademoiselle Miller. Gronde-t-elle froidement.

- Il faillait que...

- Je ne vous permets pas, mademoiselle Miller... Me coupe-t-elle. - Asseyiez-vous maintenant !

- Vous êtes sur ? Je lui demande en montrant mes vêtements.

Mais elle ne dit rien et fronce les sourcils. Donc, je fais se qu'elle demande et vient m'assoir en face d'elle.

- Pourquoi vous êtes dans cet état ? Demande-t-elle. Ainsi, je commence à lui raconter.

- J'étais aux toilettes quand d'un coup on m'a balancé pleins de faux sang par-dessus la porte des toilettes,

- Vous n'avez pas vu qui a fait ça ?

- Non mais... Elle me coupe.

- Alors pourquoi vous vous en êtes prise à mademoiselle Hall ? S'énerve-t-elle.

- Parce que je l'ai entendu...

- Vous l'avez entendu ? Me coupe-t-elle à nouveau.

- Oui, je l'ai entendu rire !

- Rire ! Répète-t-elle en riant. - Vous vous fichez de moi ?

- Non je...

- Vous vous en êtes prise à Stella parce que vous avez entendu une fille rire qui visiblement pour vous avait le même rire que Stella,

- Non, elle n'avait pas le même rire, c'était elle, je connais son rire, elle...

- Mademoiselle Miller !!! Gronde madame Walker. - Vous avez frappé une fille sans avoir aucune preuve que c'est bien elle qui vous à fait ça ! Si vous étiez venu me voir directement au lieu d'essayer de vous faire justice vous-même, on aurait trouvé la vraie personne qui vous à fait ça !

- La vraie personne, je l'ai trouvé ! Je gronde à mon tour.

- Ça suffit !!! Mélanie, cette bagarre va vous couter chère, et vous êtes la seule en cause.

- Vous êtes sérieuse ?

- Vous êtes exclu pendant une semaine. Et à votre retour, vous irez voir la psychologue du Lycée chaque lundi.

Je me mets à rire, ça y est on me prend officiellement pour une tarée dans ce Lycée de m***e.

- Et Stella, elle sera exclue ? Je demande en connaissant déjà la réponse.

- Non, bien sûr que non.

- Bien sûr que non ?!!! Mais c'est elle qui m'a fait ça ! Je m'énerve.

- Encore une fois mademoiselle Miller, vous n'avez aucune preuve !

- Si...

- Quoi son rire !!? Dit-elle ironiquement.

- Non tous les élèves de ce p****n de Lycée Madame Walker, qu'est-ce que vous croyez tout le monde sait que cette s****e et son mec me tombent dessus chaque jour depuis 3 ans pour me lancer des piques sur mon père et se qu'il a fait.

- Mélanie, surveille ton langage. Gronde-t-elle.

- Vous m'avez dit que si j'avais besoin de vous, de venir vous parler, là je suis en train de le faire et tout ce que vous trouvez à dire c'est Mélanie, surveille ton langage.

- Écoute Mélanie...

- Non ça va, c'est bon Madame Walker, j'ai compris, mon père, c'est un meurtrier et le sien finance une partie de cette école, je vois le genre Madame.

- Qu'est-ce que tu insinues Mélanie ? Demande-t-elle en fronçant les sourcils.

- J'insinue que ce Lycée pue la m***e ! Voilà ce que j'insinue !

- Bon ça suffit Mélanie, je prolonge ton exclusion à deux semaines, ça te calmera peut-être ! Dit-elle furieuse.

Je me lève brusquement de ma chaise, quitte son bureau sans autorisation et claque violemment la porte, je déteste cet endroit...

Je quitte le lycée furieuse, mes cheveux pleins de faux sang et mes vêtements tachés.....

« À tous ceux qui se croient importants, car ils sont entourés, je rappelle que le lion marche seul alors que le mouton se déplace en troupeau... »