XIIIDans lequel uncle Prudent et Phil Evans traversent tout un océan, sans avoir le mal de mer Oui, l’Atlantique ! Les craintes des deux collègues s’étaient réalisées. Il ne semblait pas, d’ailleurs, que Robur éprouvât la moindre inquiétude à s’aventurer au-dessus de ce vaste Océan. Cela n’était pas pour le préoccuper, ni ses hommes, qui devaient avoir l’habitude de pareilles traversées. Déjà ils étaient tranquillement rentrés dans le poste. Aucun cauchemar ne dut troubler leur sommeil. Où allait l’Albatros ? Ainsi que l’avait dit l’ingénieur, devait-il donc faire plus que le tour du monde ? En tout cas, il faudrait bien que ce voyage se terminât quelque part. Que Robur passât sa vie dans les airs, à bord de l’aéronef et n’atterrît jamais, cela n’était pas admissible. Comment eût-il pu r