Chapitre XI Le panier rempli de vaisselle confectionnée avec des courges était resté au bois des Calebasses. M. Arnold et Fritz y retournèrent le lendemain, et profitèrent de l’occasion pour explorer l’île. Le baudet et les chiens les accompagnaient. En traversant une forêt de chênes verts, ils rencontrèrent madame la truie ; elle avait jugé à propos de faire une promenade matinale, et déjeunait des glands répandus sur le sol. Fritz avait senti ses goûts de chasseur se réveiller à l’aspect de ce bois tout rempli d’oiseaux singuliers, et dont quelques-uns étaient superbes. Un geai huppé et deux perroquets, dont l’un était un grand ara rouge, vinrent tomber tout sanglants à ses pieds. Comme il rechargeait son fusil, il entendit un bruit étrange, pareil au roulement d’un tambour. Le père et