Chapitre VIII Tout dormait encore dans la maison ; le ministre déjà levé se disposait à commencer sa besogne. Les matelas étaient si bons et la fatigue si grande, que M. Arnold put aller au campement et en revenir avant le réveil des siens. En fermier bien entendu, il avait eu soin de laisser la vache tranquille ; il eût été imprudent de la fatiguer avant qu’elle eût donné son lait ; il s’était contenté d’emmener les chiens et l’âne. Les deux embarcations laissées à sec par la marée basse n’avaient point souffert. M. Arnold chargea médiocrement le baudet qui avait encore à travailler, et retourna en hâte à Falkenhorst pour rassurer les siens par sa présence. Il les trouva encore endormis et dut frapper plusieurs fois contre le tronc de l’arbre pour se faire entendre. Enfin la tête de ma