XIX La salle de police Le lendemain, quand Fiammet revint de la leçon : – Eh ben ! lui dit Perrotin, ça a-t-il marché ? – Ça a marché un peu ; j’ai su mon numéro 26… – Ah ! fit Perrotin d’un air soulagé. – Seulement… malheureusement… le numéro 27… Je le savais pourtant bien, s… n… d. D… ! mais… j’ai jamais pu le dire… et… j’ai vingt-quatre heures de salle de police. – Vingt-quatre heures de salle de police ! C’est bon, v’là le bal qui commence. Je te l’avais bien dit. Une nuit sans dormir, et demain, consigné toute la journée à faire des corvées jusqu’au soir. Le feu est à ta chemise, mon pauvre Fiammet ! Tu t’entêtes, tu fais le paresseux. Voyons, je ne dis pas demain, puisque tu ne pourras pas à cause des corvées, mais tu auras encore jeudi, vendredi, samedi, dimanche et lundi : s