Chapitre Sept
Koorgan glissa contre la paroi du puits, posa la noix de la taille d’un poing qui était tombée de l’arbre au-dessus de lui sur le sol et utilisa un caillou pour ouvrir sa coquille.
L’intérieur charnu aida à calmer la faim qui le rongeait, mais ce n’était pas vraiment un festin. Il s’apprêtait à passer sa deuxième nuit au fond de ce trou abandonné et il ignorait s’il était plus furieux contre sa propre stupidité pour avoir fini dedans ou contre Gant pour ne pas l’avoir encore retrouvé.
Tout compte fait, il décréta que la majeure partie de la responsabilité lui revenait, à lui et à sa décision impulsive de partir chasser seul. Il savait que Gant n’arrêterait pas les recherches avant de l’avoir trouvé. Il devait seulement se montrer patient… ce qui n’était pas exactement son
