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Le dernier des La Hannetonnière
Il ne faut pas croire que le bourgeois gentilhomme soit mort sans postérité. Mais il faut aller aujourd’hui dans le fond des provinces pour rencontrer ses rejetons, à savoir, de braves gens de roture enchantés de se frotter de vieille noblesse. Pour être ridicule, ce goût n’en est pas moins meilleur que celui des drôles de même origine qui, pour faire utilement les démocrates, – j’entends, « utilement » pour eux-mêmes – affectent les plébéiennes façons des artisans et des laboureurs, se mêlant au petit monde des travailleurs de leurs mains pour y pêcher des suffrages. Ces amateurs de fausse popularité sont ce que je sais de plus méprisable et de plus commun aujourd’hui. Ils se moquent pas mal des misères réelles de ceux pour qui ils professent cette appa
