XX La poursuite Ceux qui aiment Paris l’hiver ne sont pas difficiles. Moi je pense, à ce sujet, comme les étrangers qui le viennent voir l’été. Un air alourdi par toutes les buées artificielles de la civilisation, les trottoirs bordés de lacs fangeux par la propreté municipale qui ne s’adresse qu’au milieu de la chaussée, le fourmillement des affaires qui vous emporte comme un courant, les carrefours barricadés par les encombrements de fiacres, les omnibus dont les larges roues vous secouent la boue au visage : autant d’éléments de bien-être qui me trouvent insensible aujourd’hui. Et cela est ainsi durant quatre mois de l’année, depuis que les hivers n’ont plus de rigueurs pour nos climats, gardant pour les pics Dauphinois la candeur de leur neige, pour les forêts Ardennaises l’éclat dia
Download by scanning the QR code to get countless free stories and daily updated books