« Les choses commençaient à prendre mauvaise tournure. On mit le grand canot à la mer. La seconde embarcation était parée à mettre en dehors. Nous en avions encore une autre, de quelque quatorze pieds de long, aux bossoirs arrière, où elle ne risquait rien. « Alors, imaginez-vous, que la fumée tout à coup diminua. Nous redoublâmes d’effort pour noyer le fond du navire. Au bout de deux jours, il n’y eut plus de trace de fumée. Tout le monde rayonnait. C’était un vendredi. Le samedi, pas de corvée, mais, bien entendu, on tint la route. Pour la première fois, depuis quinze jours, les hommes lavèrent leur linge, et se débarbouillèrent : et on leur donna un dîner soigné. Ils parlaient en termes méprisants de combustion spontanée, et ils donnaient à entendre qu’ils étaient, eux, des gars à étei