XXXVII Le bon pèreDans un village habitait un gai paysan, père de deux jolies filles ; celles-ci avaient beaucoup d’amies qui venaient faire la veillée chez elles. Le vieillard était grand amateur de beau s**e ; la nuit, quand les veilleuses s’étaient endormies, il arrivait à tâtons, relevait la robe de l’une d’elles et se mettait à forniquer ; la fille ne disait jamais rien, c’était l’usage. Par suite, il n’est pas étonnant que le vieux moujik eût baisé peut-être toutes les jeunesses du village, ses deux filles exceptées. Il arriva qu’un soir beaucoup de jeunes paysannes se réunirent dans son izba ; elles filèrent, elles s’amusèrent, puis chacune retourna chez soi : l’une avait à travailler le lendemain de grand matin, une autre n’avait pas obtenu de sa mère la permission de découcher,