— Cela vous ferait-il plaisir ? demanda Aila. La question saisit Odénie en plein vol, elle s’arrêta de parler, interdite. La bouche ouverte, elle fixait Aila comme si cette dernière avait sorti une énorme gaffe. — Mais, mais, marmonna-t-elle avant de rapidement se reprendre. Vous n’en avez pas assez de m’entendre jacasser ? s’enquit un peu crûment la tante d’Adrien. Aila émit un petit rire. — Pourquoi ? Je le devrais ? Odénie sourit et haussa les épaules. — Bien. Je demande à Christie de nous préparer quelque chose pour nous deux. Et l’après-midi se poursuivit ainsi en compagnie d’Odénie qu’Aila ne quitta que le soir pour aller dormir, avec la promesse de revenir le lendemain. Les jours s’écoulaient au cours desquels Aila fuyait tout le monde, sauf Odénie. Seul Aubin se permettait