Chapitre 15 L’obscurité n’en finissait pas… Puis, comme une réponse au souhait des cavaliers, la lumière du jour parut enfin. Pardon et Avelin avaient quitté la route pour rejoindre la falaise, mais leur nuit blanche les avait éprouvés. Au début, ils avaient galopé, mais, les montures ayant donné des signes de fatigue, ils étaient repassés au pas et, naturellement, les distances ne s’écoulaient plus à la même vitesse. Parvenu au tunnel, Pardon songea aux inconvénients auxquels il devrait bientôt remédier. En premier, Avelin ne voyait pas dans le noir et, de plus, son état de faiblesse rendrait certainement la traversée à pied plus que compliquée. Pour la énième fois, Pardon repoussa au loin le visage d’Aila qui envahissait son esprit, comme l’ombre d’un fantôme. Avait-elle la moindre de