Chapitre 1

3669 Words
« La guerre est cruelle, chaque combattant, combat pour la justice, mais qu'elle est la justice, bonne au combat. Chaque corps étalé au sol, chaque famille déchirée par leurs pertes, qui d'entre nous y pense ? Nous crions justice pour un crime commis, nous crions victoire, pour une paix amère. Personne ne crie au crime, au risque de mourir dans l'heure, d'une balle dans la tête pour avoir osé s'exprimer. Qui peut me dire que de nos jours, c'est différent. Tant de familles, meurtries par la mort de l'être aimé, cherchant le refuge dans une vengeance amère, bats-toi pour une paix digne de ton rang. Combat ces êtres sans états d'âmes. Aime et respire cet horizon, mais n'ouvre pas les yeux, car ton rêve prendra fin. Ça suffit ! Rendors-toi, car ce monde où la paix règne, n'est qu'un rêve sans fin, que chacun d'entre nous espère connaître, sans jamais connaître le chemin. » Point de vue de Taylor Me revoilà, ici et là, mon âme est ailleurs, je ne vis plus, je survis, voyez-vous chaque être peut-être diffèrent du voisin. En revanche, un point nous réunit tous, le cœur qui ne cesse de battre, tant que la mort ne nous aura pas attrapé. Regardez la différence, j'ai mal, plus rien ne va, pourtant, je ne pleure pas, je sais que mes pleures peuvent m'être bénéfique, mais qu'ils ne m'aideront pas à avancer. Je marche, malgré tout, sur ce sol qui m'engouffre à chacun de mes pas. Mes rêves ne sont plus que cauchemars, mon sourire n'est que comédie, mon existence n'est que mensonge. Ma vie est une blague de mauvais goût, mon existence, ah, mais oui, cette existence qui n'est qu'un mensonge camouflé. Alors, pourquoi vivre demain ? Pourquoi, est-ce que j'arrive encore à respirer, malgré tout ce souffle qu'il me manque ? C'est simple, je ne compte pas abandonner, je me bats pour ceux que j'ai abandonnés, dans l'unique bute de sauvées les miens. Je leur dois bien ça. « NONNNNN ! Hurlais-je avant de le voir s'effondrer au sol. Rapidement, je me précipitai à ses côtés, le cœur battant à deux mille à l'heure, une boule de feu me transperçant le corps. J'avançais malgré la douleur, je dois me battre, je dois le sauver. J'étais presque arrivée à ses côtés, quand, tout s’assombrit, plus rien n'existait hormis la noirceur... " Pourquoi... Pourquoiiii .... POURQUOIIIIIII !!!! STOPPPPPP " J'ouvris les yeux brusquement, mon rythme cardiaque s'accéléra, les larmes aux yeux, je me recroquevillai sur mon lit. Après quelques minutes à analyser mon environnement, je compris que ce n'étais qu'un cauchemar, que la réalité était tout autre, enfin pas tellement. Il y a encore deux mois, j'étais au côté de ma meute, auprès de celui que j'aime. Aujourd'hui, je suis du côté des méchants. Il n'y a pas longtemps, j'embrassais Shone, aujourd'hui, j'embrasse son souvenir. Il y a 60 jours, chaque matin mon rayon de soleil venait me réveiller, aujourd'hui plus rien. Plus de câlins, de bisous, de frère, de meilleure amie, ni de protecteur etc... Désormais, ma vie n'est qu'un trou noir, d’où je ne sortirais jamais, vous voulez savoir pourquoi ? Non, je ne peux pas vous donner la réponse, essayez de deviner... Bon je reprends. Cela va faire 2 mois maintenant, que chaque matin, je me réveille, en sueur, cherchant son contact, en vain. Il n'est plus à mes côtés, il est loin de moi, désormais, il vit sans moi, respire et regarde un autre horizon que moi. Je ne reçois plus aucune de ses caresses, mais je rêve de lui, de mon avenir qui n'est devenu que cauchemars. Qui suis-je, Taylor Logan, oui Taylor, sœur et âme-sœur, jumelle et fille... J'ai parfois du mal à m'en souvenir, je ne veux simplement pas y penser, j'aimerais pouvoir retrouver refuge dans ses bras mais… Je ne peux pas, je n'ai pas ce droit. Allongée sur le salon, se tenait Khitoka, endormie comme un petit bébé. Je le regardais un moment, avant d'enfin m'approcher, une couette en main, celle qui traînait sur le lit. Je m'approchais doucement, avant de le couvrir délicatement, je ne voulais pas le réveiller. Je me surpris à replacer une de ses mèches avant de m'installais à ses côtés un petit moment. Je n'étais plus chez moi, je n'avais plus de famille, plus d'amis, plus de meute, il ne me restait plus que Khitoka. Endormi, je sais, il est désormais mon seul ami. Pourquoi est-ce que je n'essaye pas de le tuer, c'est simple ! Je l'aime, oui, j'aime ce sorcier. Ne vous fiez pas aux apparences, parfois, on pense connaitre une chose qui se révèle totalement fausse. Voilà mon conseil, quand vous souhaitez analyser une situation, prenez vos distances et étudiez là, détails par détails, puis pesé le pour et le contre, pour connaitre vos réelles motivations. À ce moment-là, prenez votre décision, sinon vous pourriez faire comme moi, c'est-à-dire, faire une erreur de jugement. Shone mon amour, mon unique amour, pardonne-moi. Il est le seul à pouvoir calmer ses crises horribles, causer par son absence. Je ressens son manque, un manque terrible, pourtant si je fais tout ça, c'est surtout pour lui, vous pouvez penser que ce n'est qu'une excuse, mais non ! Je dois les protéger, alors ça ne me dérange pas, je ne me sacrifie pas, je donne au change. Donner ma vie pour la leur, c'est un sacrifice digne de moi, une Alpha digne de ce nom ne laisse pas sa meute se sacrifier. Il trouvera une autre compagne qui sait ! Franchement, à qui j'essaye de faire gober ça ? J'aimerais me tuer que de penser à cette possibilité. Il est à moi, aucune autre femme, ne peut le toucher, je serai capable de tuer, si une de ses louves le touche, ne serait ce que d'un doigt. Elle le payera, je la tuerai, je lui ferai payer, croyez-moi, elle en passera un sale quart d'heure. Ses baisers me manquent son sourire, son toucher, son corps en lui-même. Il me manque terriblement, vous savez, parfois, je rêve de lui, je rêve d'un autre avenir : "Heureuse, enceinte à leurs côtés " Pour tous, vous avouez, personne ne ​se souvient​ de moi, même pas ma petite Sofia.​ Elle doit ​se sentir tellement perdue, entourée de toutes ces personnes, je lui ai juste enlevé mon souvenir. C'est bien ça le problème, je suis la base de son arrivée là-bas, heureusement que j'ai mon joker. J'ai tout prévu, pendant ces mois où​ j'étais à leur​ côté, j'ai eu le temps de tout mettre en place, mais comme on dit : « On n'est jamais trop prudent ». Il y aura toujours des imprévus, je ne peux pas me fier uniquement à mon plan, je dois toujours penser qu'il n'y a pas de risque zéros ? Mon plan pourra toujours partir en vinaigre, c'est vrai, non ? « GRRRRRRR ! Tais-toi ! » Hurla Jay avant de couper notre lien. Au fond, je la comprends, elle a du mal à se passer de Say comme que j'ai du mal à me passer de Shone. Pourtant, pour leur sécurité, nous ne pouvons pas retourner à leurs côtés, je dois rester ​ici, le temps de trouver​ une solution. Résister à l'envie de l'avoir prêt de moi, même si mon cœur m'ordonne de retourner à ses côtés. Vous vous demandez ce qui m'a menée à ​aujourd'hui ?​ ​C'est simple, après le combat, je me suis livré​e à Lucius, tout simplement. Pourquoi ? Pour qu'il ne s'en prenne pas à ceux que j'aime. Je ne l'aurais jamais supporté, ils sont ma vie. ​Je dois vous avoue​r, qu'il m'arrive à certain​s moment​s d'aller le voir dormir.​ De qui je parle ? Je ne vais pas vous faire un dessin tout de même, je parle de Shone. Parfois, je l'embrasse, le touche, me colle à lui, pour m'imprégner de son odeur. D'accord, je suis folle, je sais, mais folle de lui. Il est l'unique et le seul que j'aime et que j'aimerais, hier, comme aujourd'hui, celui qui guide mes pas. Quand je suis à ses côtés, c'est comme si je me sentais renaître, j'ai remarqué que lorsqu'il est endormi, il a l'air si tourmenté, comme s'il se faisait torturer, qu'on... on lui enlevait une chose ​précieuse. Mais, lorsque je m'approche de lui, ses trait​s se détendent, il sent ma présence. Il a tout autant besoin de moi, que j'ai besoin de son contact. C'est déjà très douloureux pour moi de vivre loin de lui, alors quand je peux ​en profiter un minimum, je n'hésite pas. Bon ça suffit, j'arrête de me répéter. Depuis mon arrivée​ ici, je ne mange plus, ne dors plus, ne souris plus. L'éloignement me ronge de l'intérieur, ce qui rend ma louve nerveuse, je peux sentir qu'elle m'en veut de ne pas avoir trouvé de meilleures solutions. Elle est pourtant d'accord avec moi, sur le fais que l'on ne peut pas mettre notre famille en danger. J'essaye de m'y faire, mais je me sens mal, je me mens à moi-même. Je souffre, mais je dois jouer la comédie, je dois les convaincre qu'ils ont gagnés, qu'ils ont réussis à me briser. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais il ​y a un moment, j'ai vécu une​ histoire similaire avec Jason, sauf qu'il s'agissait de ma décision. Je dois vous admettre qu'avec Shone, tout est différent, avec lui loin de moi, c'est comme si l'on m'avait enlevé une partie de moi. Après avoir couvert Khitoka, je me dirigeai vers la salle de bain, je pris une douche bien chaude espérant me détendre un maximum, je m'approchai ensuite du miroir pour apercevoir mon reflet. Ce que ​je vis n'était pas très étonnant, j'avais une mine désastreuse, bien plus que je ne pourrais vous le décrire, des cernes immense​s, et les cheveux en bataille, on dirait que je me suis coiffé avec un pétard.​ En gros, j'ai une tête à faire fuir les plus courageux. Mais, c'est pour la bonne cause. En c'est quelque mois ici, j'ai réussi à me faire une sacrée réputation, je suis déjà crainte ici, pour faire simple. Tous ​les sorciers m'ont vu à l'œuvre, ne l'oubliez​ pas, je suis la plus puissante de ce territoire, mais j'ai aussi des alliés, c'est fou pas vrai ? Vous ne saurez pas de qu'il s'agit, je ne veux pas mettre leur vie en danger si je me fais chopper. Rapidement, je me passais un peu d'eau sur le visage, quand on frappa à la porte. Puis une voix grave​ se fit entendre. « - Taylor grouille, je dois pisser !!! hurla cette voix qui me fit frissonner de la tête aux pieds. » Ressaisi​s​-toi ! Il ne peut pas être ici, c'est son manque qui te fait ça. Du calme, ​tout va s'arranger. J'ouvris la porte ​et découvris Shone, non Khitoka, non Shone, Khitoka, Shone. Je me frottai les yeux, espérant chasser ce souvenir, je ne faisais qu'halluciner.​ Shone ne pouvait pas être ici. Khitoka me regardait d'un air inquiet. Ok, j'ai encore halluciné, et ​ça m'arrive de plus en plus souvent, je dois me ressaisir immédiatement.​ « - Désolée, j'ai eu une hallucination, j'aurais juré que c'était Shone, avouais-je en sortant de la salle de bain. - Tu as encore passé une salle nuit à ce que je vois, ça ne peut plus durer, tu dois trouver une solution ou aller le voir.​ - Ouaip, j'ai rêvé de lui, tu aurais vu la fille qui était à son bras, elle était superbe, une mannequin comparée à moi. Non mais sérieux, c'était si réel, imagine que ça soit vrai ? Je l'aime, tu sais, je ne supporterai pas s'il en choisissait une autre. Répondis-je en prenant ma tête entre mes mains. » Khitoka vint s'installer à mes côtés et me prit dans ses bras. Il m'embrasse sur le front avant de s'écarter un peu de moi. Il me regarda droit dans les yeux, puis il me caressa les cheveux. Vous savez, il est un peu comme... Jonas, mon meilleur ami, c'est fou, vous ne trouvez pas ? Nous discutons un bon moment et ​croyez-moi, tous ses mots m'on​t fait un bien de fou. Il me regarda un moment avant de prendre la parole. « ​- T'a​s vraiment une tête de chiotte ce matin, aller viens, on va déjeuner. ​ - Attend que je t'attrape !​ Répondis-je ironiquement avant de lui sauter dessus. » Il essaya de m'esquive​r, mais rusée comme je suis, je fis appel à mes pouvoir​s pour l'immobiliser... Il va voir, c'est qui à une tête de chiotte !​ D'accord, j'ai triché, mais le résultat e​st le même, Khitoka, les cheveux en bataille, avec des poches​ sous les yeux dessiné​es​ au crayon noir, ou au marqueur indélébile, je ​ne sais plus ! - « Taylor, je vais te tuer ! » Hurla-t-il, mort de rire. ​ ​Heu, si je m'en souviens, j'ai opté pour le marqueur ! Sans attendre, je me précipitais vers la sortie de ma chambre avant de commencer​ ma marche, quand une main​ se posa sur mon épaule. ​ « - Tu pensais vraiment pouvoir m'échapper ma belle? » ​Dit-il avec une voix de psychopathe,​ signe que nous étions surveillés. Pour rentrer dans son jeu, je ne pus m'empêcher de ricaner comme une cruche, je​ lui répondis d'une voix plutôt provocatrice que je ne souhaitais pas lui échapper, que je n'avais aucune raison de vouloir cela sauf, pour avoir droit à une punition. ​D'un cou​p, il m'embrassa sur le cou, puis par la pensé​e, il m'annonça​ que nous étions surveillé​s. AH NON ! Ce n'est pas vrai ? Haha bingo, je devrais dire, qu'est-ce que je disais, c'est qui la mentaliste ? Bien sûr que c'est moi. Amusé​e, je le bousculais avant qu'ensemble main dans la main, nous partions prendre notre petit déjeuner. Nous venions à peine de rentrer dans le salon, que Khitokha me fis pivoter, avant de placer sa main contre ma nuque et m'embrasser à pleine bouche. Comprenant ce qu'il faisait, je répondis à son b****r sans envie, j'étais dégoûtée de mon geste, j'avais l'impression de le trahir. Après quelque​s minute​s qui me paraissaient interminables, il​ ​se décala de moi avant de glisser à mon oreille. « Tu as été géniale cette nuit, tu m'as fait des trucs dont je ne t'aurais jamais pensée capable, tu m'as fait juste...Hummmmm​...» À sa remarque, je ricanais encore une fois tel une greluche, avant de lui répondre d'une voix amusé​e​ et provocatrice. « Et toi n'en parlons pas, tu m'as fait grimper aux rideaux, si tu savais, je n'ai jamais ressenti ça! » Non, ne vous imaginez pas n'importe quoi, c'est trop long à expliquer, mais je vous raconterai tout plus tard. Je suis sûr​e​ que ça vous plaira.​ Après le petit déjeuner, Khitoka m'abandonna, j'étais en compagnie de son cher petit papa, que je déteste, si vous saviez, j'aimerais tellement pouvoir le tuer, sentir son souffle sans aller à travers mes mains. Mais, je suis dans son camp maintenant, j'ai d'autres projets! Que voulez-vous ? Je n'ai pas choisi le camp des méchants pour rien, je veux le pouvoir! "- ​Quel bonheur de vous voir enfin accepter mon fils ! Se manifesta Lucius,​ un sourire hypocrite aux lèvres. Grrrr, meurt, meurt, meurt... ​ - Ceci ne vous concerne pas, mais je devrais vous remercier, car votre fils et juste unique, je n'aurais jamais cru connaître ça, je suis surprise moi-même ! ​Répondis-je sadiquement.​ Il n'a pas à s'intéresser à Khitoka et moi, c'est notre vie après tous, vous n'êtes pas d'accord, oui, je l'avoue, je le déteste et le simple fait qu'il parle, me donne des envies de meurtre. ​ - Bien ! Je préfère ça, vous connaissez le sort que je réserve aux​ traîtres de mon clan ? ​Me questionna-t-il sérieusement. - Je n'ai pas eu l'honneur de voir cela de mes propres yeux, mais oui, j'ai une vague idée, Khitoka m'a vaguement parlé du châtiment qu'ils leur étaient réservés, ​avouais-je. - ​Il serait vraiment dommage que je fasse de vous une de mes victimes, n'êtes-vous pas d'accord ? ​ - Si ! Je vous le confirme, mais ne vous en faites pas, je ferai tout pour protéger Khitoka, répondis-je honnêtement en gardant un ton froid. Je sais qu'il vous est difficile de comprendre, mais un jour, vous comprendrez. D'une part, je n'ai pas le temps, d'autre part, nous somme​s comment dire, heu écoutés, oui écouté​s de chez écoutés. Je ne vous dirai pas comment je l'ai su, vous en serez dégoûtés, mais je l'ai appris, et croyez-​moi, la colère qui m'a​ envahi​e, c'est fait ressentir dans tout ce cercle vicieux ! Ben quoi,​ ne me dites pas que vous les aimez ? Moi, je les aime, sauf certain d'entre eux, exception qui confirme la règle, je dirai. - ​Bien, maintenant parlons un peu de ma progéniture ! ​P​ro... Progéni quoi ?​ Qui a dit que j'allais lui en donner une à ce vieillard?! Il n'y a aucune progéniture en cours, ni aujourd'hui ni demain, ni dans un an. ​- Nous y songeons, mais voyez-vous, votre fils et moi nous accordons un peu de temps. J'ai réellement envie d'avoir un enfant, mais, il serait fort dommage de s​e précipiter et cela ne concerne que mon futur époux et moi. Sachez juste que bientôt, qui sait, nous vous annoncerons un grand et bel évènement. Répliquais-je calmement, ce qui me surprit moi-même. ​ - Oh excusez-moi, voyez-vous, je souhaite le bonheur de mon fils, c'est pour cela que je vous pose la question ! Dit-il sur la défensive.​ Quoi​ ? ​Je ne veux pas d'enfant, en tout cas pas maintenant, pas d'un autre homme​ que lui. Personne ne me mettra en cloque, si ce n'est lui​ ... Personne ne pourra me toucher sauf​ lui... Personne n'aura mon cœur à part lui… Oui, ça sera toujours lui, lui, lui... Personne d'autre. Comment l'expliquer ? Je n'ai pas fait tout ça pour flancher maintenant, je ne dois pas m’emporté, reste calme, peace and love meuf... « - Redis ton ' peace and love' et je sors pour lui arracher la tête ! Hurla Jay furieuse de mon commentaire. - Du calme, ce n'étais qu'une expression ma belle, tentais-je de la calmer. - Rappelle-moi ma belle et tu verras ce qui va ​se produire ! Cracha-t-elle en colère avant de couper notre lien. » Ok, je l'ai froissé​e, et pour ne pas aider, dans peu de temps, c'est la pleine lune, ​ça n'arrange pas mon problème. Ma louve et moi avons besoin de son contact, mais j'ai peur qu'en faisant cela, je le mette en danger. J'ai peur qu'à force de lui effacer la mémoire, il ne ​se rappelle plus du tout​ de moi, qu'il m'oublie à tout​ jamais. C'est pour cela que je me suis contenté​e de simples caresses et bisous pendant son sommeille. Ce n'est pas grand-chose, je l'admets, mais vous comprenez, je préfère ça, au fait qu'il m'oublie à jamais. - Je n'ai pas à répondre à votre satané​e question, ne croyez​ pas que je vous suis soumise ! Je n'appartiens qu'à Khitoka! M'emportais-je contre mon bourreau. ​ En un battement de cils, je fus plaquée contre le mur, une main sous ma gorge, puis la pression​ se fit sentir. Mon souffle devenait de plus en plus difficile, j'avais du mal ​à respirer. Je l'avais à tout casser vraiment vexé ou contrarié, bien joué Taylor, il va encore falloir jouer à la lèche-botte. "Bravo." ​ - Je ne suis pas ton ami, petite, reparle-moi avec un ton similaire et je t'assure que je tâcherai de te rappeler les règles ! N'oubli​e pas que je suis le roi ici, j'ai tous les droits​, tu n'es qu'un petit moucheron, que je me ferais un plaisir d'écraser au premier écartement ! S'emporta-t-il méchamment en haussant la voix.​ Après m'être excusée ​de mon pseudo comportement, ce que je​ ne fis que par intérêt, je tiens à préciser quelques petits détaille, entre nous, j'aurais très bien pu lui arracher la gorge en deux minutes, si je l'avais souhaité. Mais, je ne peux pas le faire, enfin pas pour le moment, allez savoir pourquoi. Il m'emmena à l'extérieur, o​ù​ un rassemblement s'était formé. Bizarre, habituellement les rassemblements se faisaient à l'intérieur, beaucoup moins de personnes n'y assistaient! Lucius, qui refusait de laisser son pouvoir au clan, choisissait alors qu'il pouvait y assister. En m'avançant, je remarquais, un homme accroupi à même le sol, les mains derrière le dos, attachées à l'aide d'une corde. Un sorcier qui ressemblait à un soldat le retenait. L'homme au sol avait l'air dévasté, il avait une mine aussi désastreuse que moi, je ne comprends pas... Je les vis ​au loin, lui mettre un coup au visage, l'homme cracha un peu de sang, tout en souriant. Khitoka voyant ma mine choquée s'approcha ​de moi, il m'attrapa par la taille et nous ​rapprocha de l'homme qui s​e trouvait ​à genoux devant moi. Qu'est-ce qu'il se​ passe encore ? Comme ci que ma question avait été entendue, Khithoka me murmura que c'était...
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