Alors c'est réel,
Nous continuons donc cette vie sans toi,
Marchant sur un chemin où les souvenirs deviennent pour moi un poids.
Je veux savoir,
Es-tu monté vers le ciel,
Ou es-tu perdu dans les tourments,
Car j'ai entendu des contes sur la mort traumatisants,
Qui pour moi ne sont pas du tout rassurants.
Te souviens-tu de moi,
Car moi, les souvenirs me brisent les ailes.
J'ai beau de l'amour m'éloigner,
Mais tout me ramène à toi,
À nos disputes insensées,
Au son de tes pieds sur du bois,
Puis au nombre peu d'années,
Que sur la terre, tu as passés.
Confie-toi mon frère,
Oui dis-moi mon second père,
Qui t'a pris la vie,
Est-ce Dieu qui t'en a donné une meilleure,
Ou est-ce l'homme qui t'a tendu un piège.
Confie-toi mon frère,
Oui dis-moi mon second père,
Toi qui me baladais près de la mer,
Toi qui fus le premier du ventre de ma mère,
Qui t'a fait connaître l'enfer,
Qui t'a privé de ton père,
Qui a brisé sur ta tête du verre,
Et Qui a condamné ta chaire,
À brûler alors que tu étais si jeune.
Je le sais, nous ne sommes maîtres de rien,
Et Dieu est tout ce que nous avons de bien,
Il est Celui qui brise les mauvais liens,
Celui qui combat pour les tiens,
Ainsi que Celui qui n'échoue à aucune guerre.
Alors pourquoi n'as-tu pas entendu Sa voix,
Pourquoi ne t'es-tu pas couvert de Son sang,
Son sang qui est la voie,
Que nous devons suivre pour notre joie,
Oui Son Sang, car pour nous Il a vaincu la mort.