Nous rentrions donc à la maison, trouvant grand-mère à la cuisine, aux côtés du cuisinier.
'Que fais-tu ?' Demandait hautainement maman.
'Ce sont les fêtes, je veux faire un vrai plat du village.'
'Le cuisinier peut faire tout ce que tu veux, tu sais... '
'Écoutes... ' Débutait mamie, 'Je suis consciente que je suis chez toi, mais je suis aussi chez mon fils ! Mes petits enfants et mon enfant ont bien le droit de goûter à mes plats avant que Dieu ne me retire de ce monde afin de m'offrir le repos.'
'Comme tu le souhaites... ' Dit-elle, 'S'il te plaît, cuisinier, fais-moi du poulet Teriyaki.'
'À vos ordres, madame.' Répondit ce dernier.
Maman ressortie ensuite de la pièce et j'étais restée auprès de grand-mère, impressionnée par sa façon de mélanger les ingrédients.
Je goûtais de temps à autre à ces délices, mettant mes doigts sur la louche, car c'était si bon.
J'ignorais pourquoi ma mère qui était si passive parfois, agissait ainsi envers sa belle-mère.
Peut-être que c'était simplement la fortune de son mari qui lui montait à la tête.
La journée passa et même les cadeaux sous le sapin n'avaient pas autant mon attention que les plats de mamie.
Je voulais déguster le résultat final de cette œuvre d'art.
C'était de ce fait avec sauvagerie que je mangeais et remplissais ma bouche à table. Mâchant même comme un animal.
Quant à maman, elle n'avait pas touché à un seul plat fait par la mère de son mari.
Je remarquais bien que la présence de mes grands-parents la gênait d'un côté, lorsque de l'autre, elle avait accepté qu'ils viennent, sans doute pour les impressionner.
Ce soir-là, j'avais permission de veiller, mais mon organisme, habitué à s'endormir assez tôt, se battait contre ma détermination, lorsque 23 h me gagna.
On fêtait Noël. Cette fête que tant de gens associent à la naissance de notre Seigneur, Jésus-Christ.
Plus tard, dans ma relation avec Dieu, en lisant et en faisant des recherches, je m'étais rendu compte que cette date n'était guère mentionnée dans la Bible et les travaux que certains historiens et théologiens ont faits, ont permis de constater que la date à laquelle nous fêtons ne correspond pas avec la possible réelle date de la naissance de Jésus-Christ.
Ils ont découvert cela en prenant en compte plusieurs aspects donnés, comme l'âge qu'avait Jésus lors de sa crucifixion, le fait qu'Hérode le grand était roi et j'en passe.
Aussi, que le 25 décembre avait été institué par l'Église catholique. Cette dernière avait remplacé une fête païenne par Noël, dans l'espoir de convertir des incroyants.
Voici donc un lien ci-dessous pour en apprendre plus.
https://cybercure.fr/les-fetes-de-l-eglise/avent-noel/noel/article/fete-de-noel-origine-histoire-du-jour-de-noel
Pour vous dire, ce n'est pas le fait d'avoir nous-mêmes choisit un jour afin de célébrer la naissance du Christ qui me dérange.
En effet, je ne pense point qu'il y ait un mal à vouloir dédier un jour au Seigneur.
Mais c'est juste la date qui a été choisi qui peut mettre inconfortable. Celle qui était dédiée à un 'autre' dieu. Puis, le mensonge qu'il y a tout autour de cela.
Car oui, aujourd'hui, on voit les gens y croire avec ferme assurance en cette date et ils jugent même ceux qui ne la fêtent pas.
On aurait pu choisir un autre jour, mais bon, ce qui est passé est fait.
Soit, prenons ce moment comme un instant à chérir en famille et prenons conscience que ce n'est point le jour de la naissance du Christ, soit, contentons-nous des autres moments qui nous sont eux spécifiés dans la Bible.
Voici donc aussi pourquoi il est mauvais pour les hommes de juger. Car nous savons très peu et la Parole du Seigneur est véritable Source de Sagesse et de Savoir.
Nous devons plutôt prier les uns pour les autres et demander à l'Esprit Saint de Nous guider.
Le matin très tôt, je me précipitai vers le sapin dans le salon sous lequel tout le monde était déjà.
'Tu es debout ma puce.' Se réjouissait Grand-mère.
'Oui, mamie.' Courus-je dans ses bras.
Ensuite, maman dit, 'On t'attendait pour ouvrir les cadeaux.'
Ainsi, ma sœur fut folle de joie vu qu'elle reçut le dernier iPhone et un ordinateur portable Apple.
Mon frère quant à lui avait eu la dernière PlayStation, des jeux vidéos, en plus de deux chaussures.
Puis moi, on m'avait bien gâté de poupées et de jeux éducatifs.
J'en étais très contente, car je passais la majeure partie de mon temps seule, avec mes poupées.
Mon père avait offert des bijoux et des sacs de marques à ma mère et pour ses parents, des pagnes de luxes et objets précieux.
La journée de lundi 25 décembre débutait donc bien pour nous. On avait de quoi se divertir toute la journée. Enfin, excepté les grands-parents et Gary.
Ces derniers ne semblaient pas éblouis par les dépenses de Père. Ils étaient ainsi à la terrasse et moi comme une fouine, je courais plus tard les rejoindre.
Toujours dans la même position que le jour précédent, Gary ne se gêna pas de demander, 'dites-moi la vérité, grands-parents... pourquoi n'êtes-vous jamais venus plus tôt ?'
Ces derniers se regardèrent de là, avant que grand-père ne réponde, 'je n'aime pas trop la ville et regarde mon fils... incapable de se déplacer pour aller voir ses propres parents.'
'Mon fils n'a jamais aimé vivre au village... ' reprit mamie. 'Je me souviens de lui enfant qui rêvait déjà de voyager pour la capitale.'
Et à cause de cela, on passa tout le reste de la soirée à se moquer de papa et de la façon dont il avait toujours voulu tout acquérir facilement dans la vie.
Les jours étaient passés et malheureusement après les fêtes, le 2 janvier plus exactement, les grands-parents devaient repartir chez eux.
Gary et moi donnions l'impression d'être les seuls touchés par ce moment. Elena s'en foutait un peu. En fait, elle aimait sa nouvelle vie de luxe plus que toute autre chose.
C'était en larmes que je tenais donc la main de Gary en les voyant s'en aller.
'T'inquiètes petite sœur, on les reverra.' Me promettait grand frère, alors que des années s'étaient écoulées et ils n'étaient toujours pas revenus.
Je te dis au revoir,
Cependant,
Quelque part,
C'est un adieu,
Car, demain appartient à Dieu.
Oui,
Seul Lui pourrait nous donner la grâce de nous revoir,
Parce que tout est en Son pouvoir,
Et tout est en Son vouloir.
Je te crie à la prochaine,
Pourtant,
J'ignore si j'aurai l'audace,
De me débarrasser de ses chaînes,
Afin de courir à toi.
Je pleure comme le ciel,
Lorsqu'il pleut sur les corps morts des soldats.
Mes yeux passent du blanc au rouge,
Comme les eaux d'Égypte qui ont vu la colère de Dieu,
Par la frappe de la verge tenue par Aaron.
Effectivement,
Je suis en colère,
Je ne désire point voir ton départ,
Mais je suis impuissante devant cette scène,
Tout ce que je détiens ce sont des larmes,
Qui depuis longtemps ne sont plus de solides armes.
Et comme ces poissons moururent au pays d'Égypte,
Mon bonheur meurt,
Ou plutôt,
S'en va avec toi.
J'aperçois une femme forte,
Une dame aigrie,
Qui me propose de devenir moi,
Et de m'offrir une liberté.
Elle veut sécher mes yeux,
Comme le sol essuyé,
Laissant passer le peuple d'Israël.
Oui,
Encore une fois,
Comme Dieu nous a montré Son amour,
En ordonnant à la mer,
De se prosterner devant son peuple,
Cette femme ferme qui a pitié de ma solitude,
Veut que le monde s'incline devant moi.
Mais est-ce vraiment la meilleure des choses à faire ?
Céder à la méchanceté lorsque la peine nous abat ?
Ne serait-il pas mieux de mettre ses genoux à terre,
Et de faire appel à Celui qui est La solution à tous nos problèmes ?
Puis qui console nos cœurs ?