Moi, une veuve noire!

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                                                                                            MOI

Je me réveille et me dégage des bras de Rulio, il avait dormi ici la veille et c'est un plaisir que je lui accorde rarement, je rentre dans la salle de bain pour faire mes soins et tout en prenant tout mon temps, après avoir fini je sors mes habits d'aujourd'hui du dressing et retourne dans la chambre. Rulio n'est plus dans la chambre sûrement dans l'autre chambre en train de prendre une douche.

Je descends prendre mon petit déjeuner équilibré, des fois je prends un simple café, je fais attention à ma ligne même si le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée.

Priscilla: mademoiselle vous êtes toute joyeuse ce matin*sourire*

Moi: c'est mon visage qui te faire dire ça ma belle?

Elle: tout à fait.*en me servant mon jus*

Moi: hier j'ai eu une double victoire et j'ai passé une excellente soirée et nuit si tu vois ce que je veux dire.*clin d'œil*

Elle: vous resterez toujours la même.*rire*

Elle est partie.

Rulio: comme ça on a passé une excellente nuit.*en s'incrustant*

Moi: comme ça on écoute aux portes maintenant?

Rulio: pourquoi tu ne veux jamais admettre que je te fais de l'effet?

Moi: tu te trompes mon chéri, je l'admets mais uniquement quand on est au lit, ça s'arrête là, comme je te le dis sans cesse...

Rulio: oui toi et moi c'est juste une question de désir, de plaisir pour faire court, de sexe, oui j'ai pas oublié la chanson, je ne serais pas assez fou comme tes précédents maris pour tomber raide dingue de toi.

Moi: je sais que tu es intelligent, très même et c'est pourquoi je t'apprécie beaucoup Rulio crois-le ou non. J'ai fini, on peut y aller.

*éclipse du trajet*

Quand je suis entrée dans la boîte, à l'accueil tout le monde me regardait comme d'habitude car je rayonne plus de jour en jour.

Eux: bonjour mademoiselle!

Moi: bonjour! Amy!

Amy: bonjour Flores! Vous avez une réunion prévue avec Mr le chef du personnel.

Moi: Rulio tu te charges de lui, j'ai la flemme.

Rulio: à vos ordres boss!

Elle: et ensuite il y a une femme qui a appelé hier lorsque vous étiez chez Miller, elle a insisté pour avoir un rendez-vous, j'ai dit que vous n'étiez pas présente et que je ne pouvais pas lui accorder, elle a rappelé le soir, j'ai dit que vous aviez pris le reste de la journée mais je lui ai promis que je passerai un message mais elle a dit qu'elle veut vous voir.

On se dirigeait vers mon bureau en même temps. 

Moi: Amy tu racontes trop de discours là, Je veux juste un nom.

Elle: elle n'a pas donné de nom.

Moi: rappelle-la, programme un rendez-vous pour tout à l'heure!

Elle: compris boss!

Comme vous l'avez si bien remarqué Amy est ma secrétaire personnelle. Je pénètre dans mon bureau et m'installe confortablement à ma place. Je pensais sérieusement à mon prochain mariage, oui je perds jamais de temps, c'est ma vie ça, ça fait six mois que Zack est parti, donc il faut que je cherche vite quelqu'un. A chaque fois que je suis dans mon bureau cela me rappelle la fois où je le nettoyais, mon boss m'a épousé à son plus grand malheur et à mon plus grand bonheur, c'est grâce à lui que j'ai pu faire des études supérieures, l'architecture. 

FLASHBACK

J'avais mes écouteurs à fond dans les oreilles et je faisais le menage dans le bureau du patron de la société. Et soudain quand je sens une présence derrière moi, je me suis retournée et se trouvait en face de moi le patron.

Moi: bonsoir monsieur!*en continuant ma tâche*

Lui: quel accueil! Vous ne m'accordez même pas d'importance.

Moi: devrais-je?*en continuant*

Lui: oui et vous ne prenez même pas la peine de me demander ce que je fais ici.

Moi: monsieur, ici c'est votre bureau et vous n'avez pas de compte à me rendre, je suis une simple employée et puis j'en conclus que si vous êtes là c'est parce que vous avez sûrement dû oublier quelque chose.

Lui: si je suis là c'est bien pour vous, ça fait un bout de temps que je vous ai remarqué et vous me tapez dans l'œil.

Moi: juste une question indiscrète, quelle âge avez-vous?

Lui: 32 ans et pourquoi cette question?

Moi: moi je viens tout juste d'en avoir 18 et je ne sais pas si ça pourrait coller.

Lui: peu importe l'âge ma belle*sourire*

Moi: je crois qu'ici n'est pas le bon endroit pour parler de ça monsieur.

Lui: alors venez je vous invite dans mon restau préféré ou vous préférez qu'on aille chez moi.

Moi: wow wow ne mettez pas la charrue avant les bœufs et puis j'ai pas fini mon service.

Lui: je sui ton patron, c'est moi qui te paie, considère cela comme un ordre!

Et si j'en profitais, celui là il pourra peut-être m'offrir un toit et qui sait peut-être que je vais me plaire avec lui.

*2 mois plus tard*

Lui: et comment vont les cours, c'est pas trop fatiguant?

Moi: non ça va je gère. 

Lui: bien alors. J'ai négocié pour que tu obtiennes ta licence en deux ans comme ça tu pourras commencer à travailler dans la boite avec un vrai job, même si c’est pour faire un stage.

Moi: merci c'est gentil de ta part. 

Il s'approche de moi et m'embrasse, après je me retire. 

Lui: ça fait un mois qu'on vit sous le même toit, tu ne devrais pas te laisser aller juste pour ce soir.

Moi: et puis juste pour tous les soirs encore. 

Lui: comme tu veux.*en soufflant*

Je monte sur lui et lui enlève son haut.

Moi: mais bon tu as vraiment été gentil avec moi donc je crois que tu mérites un grand bonus mon coeur. Et je te préviens hein, je suis toute neuve☺️

Lui: oh ma tigresse*en m'embrassant sauvagement*

Moi: allez viens faire du bien à baby Leone.

FIN FLASHBACK

Le bon vieux temps, je déteste les hommes, c'est ma nature.

Après quelques heures de travail je décide de me lever pour me soulager les jambes de crampes, dans le bureau. Le tel fixe sonne. Je réponds sur HP.

Moi: Amy!

Elle: la dame du rendez-vous est là!

Moi: fais-la rentrer!

Toc toc

Moi: entrez!

Et je fus surprise de la voir elle.

Elle: Leone Flores!

Moi: Amelia Parker! Qu'est-ce que tu  fais ici?

Amelia: autre fois cet endroit m'appartenait.

Moi: correction cet endroit appartenait à ton fils qui l'a hérité de son père pas de toi.

Amelia: on est une warrior maintenant?

Moi: Amelia quelle est la raison de ta venue ici? Je crois que tu avais décidé de rayer Mark et tout ce qui le concernait de ta vie, et moi je suis sa veuve et cette boite était à lui alors que fais-tu ici?

Amelia: eh bien je suis à New York pour un défilé avec mon équipe alors je me suis dit que je pourrais venir te rendre te visite.

Moi: tu n'es pas venu aux obsèques de ton fils mais tu étais présente pour contester son testament, n'est-ce pas? Alors je me fiche que l'envie t'ait venue de me rendre visite, va-t-en et tout de suite!

Amelia: et où se trouve ce traitre de Rulio qui s'est gavé des restes de mon fils, je suis sûre que d'où il se trouve il est en train de te maudire.

Moi: au contraire, il ne cessera jamais de me bénir, la seule personne dont il n'arrêtera jamais de maudire c'est toi vieille peau.

J'ai appelé Amy.

Moi: appelle-moi la sécurité tout de suite!

Amelia: pas la peine je m'en vais!

Elle s'est barrée. Cette femme je ne la supporte pas au plus haut degré, elle m'exaspère à je ne sais quel niveau, elle me rappelle tout simplement l'autre. Ces deux femmes sont identiques. 

Je me sers un verre bien serré et m'allonge sur le canapé du bureau.

FLASHBACK

Mark: Priscilla ou est ma mère? 

Priscilla: elle est dans sa chambre, elle s'apprête à sortir. 

Mark: elle a oublié pour le dîner?

Elle: non mais elle a dit qu'une cliente très importante l'a sollicité pour des essayages et que vous pourrez se passer d'elle.

Mark: je ne sais plus quoi faire, j'ai tout fait pour que ça colle avec maman, elle veut pas s'y mettre.

Sa mère: oh mon chéri, je suis désolé mais je dois sortir.*en descendant les escaliers*

Mark: je suis là pour te présenter celle que je compte épouser et toi tu sors.*en me prenant la main*

Elle: le boulot c'est le boulot, j'y peux rien c'est comme ça et puis ta fiancée déjà de vue je l'aime pas.

Moi: et qui vous a dit que je vous aimais?

Elle: Mark apprends à ta p**e de deux mois de la fermer ou c'est moi qui le fait et tout de suite.

Moi: Mark je m'en vais, je ne vais pas me laisser humilier par ta bourge de mère. 

Je suis sortie.

*Mark: attends-moi mon cœur!*

FIN FLASHBACK 

Et juste après ce jour, on s'est mariés à la mairie et c'est Priscilla qui nous a assisté. Mark était plus âgé qu'elle mais elle était la gouvernante d'Amelia, je crois qu'elle avait 27 ou 28 ans à l’époque. Elle m'est fidèle parce qu'Amelia est repartie peu de temps pour Los Angeles alors elle est venue travailler pour Mark et moi. Pourquoi je n'ai pas d'enfants? Premièrement j'en voulais pas et deuxièmement je peux pas en avoir.  A quoi bon avoir des enfants si c'est pour ne pas les aimer et les confier à d'autres personnes, j'en sais quelque chose. A l'époque Rulio était un jeune diplômé tout frais qui avait réussi à convaincre Mark de le recruter, très vite il est monté à côté de Mark à cause de son incroyable talent et c'est comme ça qu'on s'est connus, il était très ambitieux. Et voilà où ça nous a mené. Sept ans de mariage avec Mark pour au final être sa veuve. A qui la faute? A moi!

...: j'ai appris qu'Amelia était là.*en entrant dans le bureau*

Moi: oui elle était là sans aucune audace, sans aucun scrupule, Rulio je déteste cette femme comme pas possible, c'est une migraine, une demeurée, une mauvaise mère et une tarée.

Lui: j'ai toujours voulu te poser cette question qu'est-ce que t'as contre elle, le fait qu'elle soit une mauvaise mère ou?

Moi: Rulio cela me concerne moi.*en finissant mon verre*bref il faut vite finaliser le contrat Miller pour qu'on puisse ordonner les achats des matériels. 

Rulio: ok boss.

Le tel fixe se met à sonner. 

Rulio: Amy j'écoute!(sur HP)

Elle: il y a madame Miller qui demande à parler avec Flores.

Moi: passe la moi!*en me levant du canapé*

Amy: tout de suite!

Moi: madame Miller que puis-je pour vous?

Elle: ohh rien de méchant mademoiselle Flores, je voulais juste vous prévenir que vous n'aurez plus le contrat de constructions des spas, mon frère vient d'ouvrir son entreprise, il va s'en charger. Désolé de la part de mon mari pour la fausse nouvelle mais c'est bien dans ses habitudes de ne pas être méchant.*rire*

J'ai raccroché et j'ai appelé Miller. Il répond directement.

Lui: je suppose que ma femme a dû t'appeler?

Moi: tu supposes bien et c'est quoi les bêtises qu'elle m’a racontées?

Lui: ma femme est la chef du personnel de mon entreprise et elle a les pleins droits de prendre ce genre de decisions sans que je ne m'y mêle. Désolé pour le malentendu!

Moi: Matt Miller, tu n'as pas fini d'entendre parler de moi, je vais te pourrir la vie, à toi, à ta femme ainsi qu’à tous vos descendants.*en raccrochant*

Rulio: qu'est-ce que tu comptes faire?

Moi: ils se sont moqués de moi, ce n'est plus une question de contrat ou d'argent mais plutôt d'honneur, Miller verra de quoi je suis capable et je viens de trouver mon prochain mari, ça sera d'une pierre deux coups. 

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Suite à la prochaine partie.

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