XXIII Cousin et cousineÉtait-il bien nécessaire que le lendemain de la rencontre avec Corentin une visite de madame Lambert, devenue créancière exigeante et importune, vint peser dans les résolutions de la Peyrade ? Comme le lui avait dit la veille le tentateur, dans son caractère, dans son esprit, dans ses aspirations, dans les imprudences de son passé, n’était-on pas frappé d’une sorte de pente irrésistible qui l’entraînait vers l’étrange solution d’existence venue tout à coup s’offrir à lui ? La fatalité, si l’on peut ainsi parler, mit du luxe aux enlacements sous lesquels il devait succomber. On était au 31 octobre, les vacances du palais touchaient à leur fin ; le 2 novembre, devait avoir lieu la rentrée des tribunaux, et pour ce jour-là, au moment où madame Lambert sortait de chez