Alors, madame Correur vit s’avancer, au milieu du chœur, un aide des cérémonies, qui cria trois fois, furieusement : – Vive le prince impérial ! Vive le prince impérial ! Vive le prince impérial ! Et, dans l’immense acclamation dont les voûtes tremblèrent, madame Correur aperçut, au bord de l’estrade, l’empereur debout, dominant la foule. Il se détachait en noir sur le flamboiement d’or, que les évêques allumaient derrière lui. Il présentait au peuple le prince impérial, un paquet de dentelles blanches, qu’il tenait très haut, de ses deux bras levés. Mais, brusquement, un suisse écarta d’un geste madame Correur. Elle recula de deux pas, elle n’eut plus devant elle, tout près, qu’un des rideaux du porche. La vision avait disparu. Alors, elle se retrouva dans le plein jour, et elle resta