– Il m’a peint des petits Amours, des fleurs, des feuillages tout à fait extraordinaires, dit-il. Positivement, on cueillerait les fleurs. Et il y a là-dedans des insectes, papillons, mouches, hannetons, qu’on croirait vivants. Enfin, c’est très gai... Moi, j’aime la peinture gaie. – L’art n’est pas fait pour ennuyer, conclut Rougon. À ce moment, comme ils marchaient côte à côte, à petits pas, M. de Plouguern écrasa, sous le talon de sa bottine, quelque chose qui éclata avec le léger bruit d’un pois fulminant. – Qu’est-ce donc ? cria-t-il. Il ramassa un chapelet glissé d’un fauteuil, sur lequel Clorinde avait dû vider ses poches. Un des grains de verre, près de la croix, était pulvérisé ; la croix elle-même, toute petite, en argent, avait un de ses bras replié et aplati. Le vieillard b