— En tout cas, cette situation me donne l’impression de revivre l’évacuation de Dunkerque, déclara le sergent avec amertume.
— C’est exactement ce que je ressens. Comme en France, nous avons été forcés d’abandonner notre matériel et nos armes lourdes. De même que nous reculons tout en combattant cet ennemi invincible qui nous oblige une nouvelle fois à fuir par la mer, conclut cruellement David en haussant la voix.
* * *
Le lendemain, l’armée allemande attaqua le défilé.
La ténacité de l’arrière-garde du Corps expéditionnaire permit l’évacuation des premières troupes, deux jours plus tard.
Pour mener à bien ce sauvetage, une importante flotte fut mise à la disposition des Alliés, allant des plus petites embarcations aux grands bateaux de transport.
Sans pitié, la Luftwaffe perturba l
