Folie et Pouvoir

Chapitre 24

Adam

Je suis rentré à la maison et la première chose que j'ai faite a été de m'asseoir sur le canapé et d'allumer la télé pour me détendre un peu, j'ai parcouru les chaînes de dessins animés et quand j'ai remarqué le nom de l'entreprise c'était sur une chaîne d'information. Et le meilleur, c'est qu'il n'y avait pas qu'une seule chaîne, mais presque toutes.

''On dirait que les choses deviennent plus moche pour M. Jackson Emprise, qui vient de gagner le nom d''esprit fermé'''

''Qui savait qu'une des plus grosses compagnies du pays, prétendant servir tous les publics, venait de montrer son vrai visage, qu'adviendra-t-il des satanés homophobes de M. Jackson Emprise ?''

''Ce n'est pas la première fois que M. Jackson Emprise nous surprend, mais c'est la première fois qu'elle le fait de manière négative...''

Plusieurs journalistes parlaient de l'entreprise, ça a un peu explosé, j'ai attrapé mon portable pour appeler Philipe, imaginant déjà comment il riait de l'autre côté, mais quelqu'un m'a arrêté, et c'est exactement qui a envoyé le e. - Courrier. Je n'ai pas hésité à y répondre en riant.

– Qu'est-ce que ton petit copain pense qu'il fait ? - Dit mon père de l'autre côté.

– Eh bien, je pense que ton masque est tombé, n'est-ce pas Ryan ? Je ne peux pas dire que je suis désolé.

– Je vais porter plainte contre ce petit pédé que tu as mangé, et il apprendra ce qui est bon pour tousser.

– Eh bien, vous n'avez aucune preuve qu'il a envoyé le e. – Mail et quand vous avez, rappelez-vous. – Si quoi que ce soit, tu sais qu'au dîner ce soir-là j'ai failli te tuer ? Alors essaie de faire n'importe quoi, n'importe quoi pour nuire à Philipe Je jure que je mettrai fin à ta course.

– Quel péché, regarde la façon dont tu parles à ton père.

– Je n'ai jamais eu de père, maintenant laisse-moi profiter de ce qui s'est passé, et encore une chose, j'espère que tu es doué pour les disputes, car je ne donne pas vingt-quatre heures à la plupart des entreprises fermées avec la vôtre pour rompre leurs alliances afin de de ne pas gâcher leur nom.

Je pouvais l'entendre souffler et souffler à l'autre bout, et c'était la meilleure chose que j'avais entendue depuis des années, sachant qu'il était en colère contre quelque chose, la colère que je ressentais contre lui, à chaque commentaire qu'il faisait, qui sait. d'une chienne n'apprend pas sa leçon.

– Je passerai à la télévision nationale demain pour m'excuser pour ce que j'ai fait. - Il a dit.

– Bonne chance, je doute fort qu'ils acceptent ça.

– Adam, j'ai besoin de toi dans l'entreprise. - Dit-il d'une voix de quelqu'un qui l'avait regretté, c'est dommage que je sache que c'est un mensonge.

J'ai ri.

– Tu penses vraiment que je vais retourner dans l'entreprise ? Je ne remettrai plus jamais les pieds dans ce foutu empire de conneries que tu as construit, et tu sais quoi, merci de m'avoir viré avant que cette bombe n'explose, tu ne sais pas quel service tu m'as rendu.

– Fils de p**e, ta mère doit être dégoûtée...

Et avant qu'il n'en ait fini avec ses malédictions, qui ne m'atteignaient plus du tout maintenant, j'avais déjà raccroché le téléphone et je m'étais remis à faire attention à ce qu'il y avait à la télévision.

Au bout d'un moment, j'entendais déjà les mêmes histoires sur l'entreprise et certaines d'entre elles étant manipulées, je me suis fatiguée et j'ai éteint la télévision pour pouvoir m'endormir. Je suis monté dans ma chambre et suis allé dans la salle de bain, où j'ai pris une longue douche chaude. J'ai laissé le corps déjà sec en boxer et je me suis jeté sur le lit en attrapant mon téléphone portable, quand j'ai déverrouillé l'écran il y avait un message de Philipe.

Philipe : Tu penses que quelqu'un l'a vu ?

Moi : Je pense que oui, y a-t-il un problème ?

Philipe : Aucun, surtout quand quelqu'un m'a vu avec toi :3 Moi : Tu aimes tellement qu'on te regarde ?

Philipe : Ça dépend, je pense que quand c'est avec toi j'aime ça.

Moi : D'accord alors. Ne pensez-vous pas qu'il est trop tard pour être éveillé ? Philipe : Du même coup...

Moi : Mais j'y vais déjà.

Philipe : C'est bien, parce que je le suis aussi. Bisous, je t'aime .3 Moi : Je t'aime aussi.

[...]

Je me suis réveillé heureux, et j'aime ça, me réveiller sans souci ni rien, j'ai dormi tard et c'est presque mieux que le sexe et Philipe en une phrase, j'ai dormi tard hier et j'ai aimé pouvoir manquer le temps aujourd'hui. Sachant que je ne serais envoyé par personne, que maintenant c'est moi et moi.

Je me suis levé et je suis allé à la salle de bain, j'ai pris une douche et fait mon hygiène personnelle, après cela je suis descendu et j'ai vu une femme de chambre, qui m'a accueilli poliment et était même un peu content quand j'ai fait la même chose, je suis arrivé dans la cuisine et la table du petit déjeuner était prête, je me suis assis et puis toutes les bonnes se sont arrêtées devant moi avec un visage inquiet.

Je les ai regardés.

– Puis-je aider les gens ?

– M. Jackson, pouvons-nous vous demander quelque chose ? - A demandé à l'un d'eux.

J'ai dit oui avec la tête.

– Maintenant que vous ne travaillez plus dans cette entreprise, allons-nous aussi perdre notre emploi ?

J'ai ri et leur ai dit de s'asseoir avec moi, ils ont échangé des regards méfiants, mais ils ont fait ce que je leur ai demandé, puis je leur ai demandé de commencer à prendre un café avec moi, en disant que nous devions parler, et ils étaient à peu près sûrs qu'ils sortiraient. , ce qui est un mensonge à coup sûr.

– Ce ne serait pas fou de vous virer tous les trois, vous êtes avec moi depuis que j'ai quitté la maison et m'aidez beaucoup, il n'y a aucune raison de penser ça.

– C'est juste qu'on s'inquiète pour tes revenus, si tu veux on peut faire payer moins cher, peut-être qu'on peut… – J'ai coupé l'un d'eux avant qu'elle continue.

– Pas besoin, j'ai de l'argent pour me garder dans le même luxe que je vis depuis longtemps, tu ne seras pas du tout sans travail, et tu n'as pas besoin de faire payer moins cher pour ça, juste pour cette attitude d'inquiétude à propos de moi, vous obtiendrez une augmentation.

Il suffisait qu'elles explosent de joie quand je disais ça, et j'aimais aussi les voir comme ça, ces femmes m'aidaient quand j'en avais besoin, elles viendront à moi où je suis aujourd'hui, la plus âgée s'en est même occupée de moi quand j'étais petit, je ne les abandonnerai jamais pour rien, même parce que je ne sais rien faire, sans eux ma maison devient une porcherie et j'ai faim.

Après le petit déjeuner je suis allé à la piscine, j'ai pensé à appeler Philipe, mais il n'était pas encore à déjeuner, j'ai voulu le récupérer à la fin du service et l'amener chez moi, mais il m'a dit qu'il devait sortir avec Mariana, et qu'il couche avec eux ce soir puisque Wallace ne sera pas là ce soir. J'ai commencé à réaliser à quel point c'est ennuyeux de n'avoir rien à faire. Même si c'est pour prétendre que je travaille.

Mon téléphone s'est mis à vibrer et j'ai décroché le même, quand j'ai regardé l'écran j'ai vu que c'était la g***e qui m'appelait, elle ne sait pas que le temps de Deborah avec elle est en contact, je ne veux pas de ma fille près de cette femme plus.

J'ai répondu à l'appel et l'ai mis pour enregistrer tout de suite.

- Discours. – J'ai dit sans patience.

– Wow Adam, mon cher, est-ce une façon de traiter une dame ?

- Je ne sais pas si vous êtes une dame, si vous vous respectez comme telle, et je vous traite de la même manière.

– Wow, mon frère.

- Ce que tu veux?

– J'ai entendu parler du scandale qui a eu lieu dans l'entreprise, alors tu veux dire que tu es au chômage maintenant ?

– Oui, je l'étais avant que ça n'arrive, mais ça ne te regarde pas.

– Dis-moi quelque chose, maintenant que tu ne gagnes plus d'argent, comment vas-tu me payer ?

– Simple, je ne le ferai pas. – dis-je sèchement.

Elle gloussa à l'autre bout du fil puis continua.

– Tu penses vraiment que je vais laisser ça arriver ? Vous voulez que votre papa mignon sache que son fils a une fille et qu'il s'implique avec d'autres hommes ?

Attends, elle ne sait pas que je l'ai dit à mon père ! C'est une super nouvelle.

– Alors tu vas continuer à me faire chanter comme ça ?

- Eh bien, j'ai besoin d'argent, puisque je ne vais pas soutenir cette fille toute seule, soit tu as ce que tu veux ou elle se battra dans ma main.

– Comment oses-tu parler de ta fille comme ça ?

– Ecoute, le seul avantage que je vois chez cette fille c'est l'argent noir qu'elle génère à cause de ce que je fais avec toi, si ce n'était pas pour ça, elle ne serait pas avec moi non plus.

– Vous ne l'aimez pas, n'est-ce pas ?

– Je la supporte.

– Bon à savoir, au revoir.

- Lequel?

J'ai raccroché au nez avec un sourire sur mon visage, mon dieu, je ne peux pas croire que cela se produise, il n'y a aucun moyen qu'elle ait pu le dire tout à la fois, je n'ai jamais pensé que les choses dans ma vie se dérouleraient de cette façon, c'est ce dont j'avais besoin pour pouvoir la combattre pour la garde de ma fille. Tout se passe bien, ça ne ressemble même pas à ma vie.

[...]

La nuit est venue et je suis allé chercher Philipe au travail puis nous sommes allés dans un glacier pour un milk-shake et je n'ai plus commandé de ces bananes qui m'ont presque tué le week-end. Je suis resté avec lui avec un peu, très peu, et puis Mariana me l'a enlevé. Il lui a demandé d'aller de l'avant et il allait juste me dire au revoir.

- Alors, quand parlerez-vous à l'avocat ?

- Demain matin, dès que je me réveille, j'ai quelque chose qu'il va adorer.

- Lequel? - Il a dit tout excité.

- Eh bien, j'ai un enregistrement où elle dit qu'elle me fait chanter et qu'elle est aussi avec Deborah à cause de l'argent qu'elle génère pour sa vie.

– Wow, c'est une g***e, comment s'appelle-t-elle déjà ?

- Pas besoin de connaître l'amour.

– Oui, dis-moi Adam, je ne vais rien faire.

– Rachel, elle s'appelle Rachel, et je vais trouver un moyen d'enlever le mien du sien dès que possible.

– Et qu'est-ce que tu as en tête pour l'instant ?

– Franchement rien. Mais je vais parler à mon avocat demain et il m'aidera à ne pas faire des conneries, à enregistrer quelque chose, j'aurai ma fille même si je dois tuer sa s****e de mère pour le faire.

Philipe

Adam est assez excité à l'idée de prendre la garde de Deborah et je ne m'arrêterai pas, après tout ce qu'il m'a dit sur son e****é de son ex, je veux juste sortir Deborah d'elle avant que la fille ne grandisse gâtée comme sa mère. J'ai un peu paniqué avant-hier quand Adam a dit qu'il tuerait même pour récupérer sa fille, mais j'ai calmé ses pensées dangereuses et il m'a vite calmé en disant que c'était juste une blague, assez boiteux de mon point de vue.

[...]

– Allez Philipe, je te jure que je ne ferai rien de mal !

– Je ne connais pas Mariana. – Elle essaie de me faire boire, ce n'est pas un problème pour moi de le faire, mais la dernière fois que j'ai bu avec Mariana, nous avons tous les deux fini ivres et j'ai fait une pipe au gars que j'ai découvert être mon patron quand j'ai commencé travailler, imaginez maintenant, je vais le donner au président et ne le découvrirez que lorsqu'il quittera la salle de bain.

- Je ne laisserai personne sortir avec toi ou vouloir se rapprocher de toi.

– Non, je veux rester à la maison, je viens de rentrer du travail.

– Demain c'est ton jour de congé Philipe, arrête de te trouver des excuses pour ne pas venir avec moi.

– Écoute, Wallace t'accompagne.

– Il ne sera pas ici à la maison aujourd'hui. – Dit-elle en roulant des yeux vers moi. Et c'est juste elle qui a dit que Wallace a ouvert la porte de l'appartement et a demandé :

– Où ne suis-je pas ?

– Hé, tu n'allais pas à l'enterrement de ton oncle ?

Notre peuple, elle a dit cela avec un naturel.

– C'était la semaine dernière, je n'ai réalisé qu'en regardant la date du message, je sortais déjà de la ville. - Il a dit en riant. – Maintenant c'est parti, n'est-ce pas ? – Wallace s'est dirigé vers le canapé où Mariana et moi étions assis et s'est assis à côté de nous. – Maintenant, dis-moi où tu veux aller ?

- Boire. – Mariana a dit.

– Hé, alors allons-y, mieux avec moi que sans moi n'est-ce pas Philipe ? - Il m'a dit en m'envoyant la pire question de la nuit.

- Et oui. – Je ne voulais pas y aller, j'ai dû retirer le mien de la ligne.

Mariana a plissé les yeux quand j'ai dit ''oui'' et j'ai eu l'impression que j'allais mourir à ce moment-là quand elle m'a tranché la gorge avec ses ongles, j'ai ri en revenant un peu et me suis défendue :

- Allez faire quelque chose ensemble, depuis que j'ai déménagé ici, la seule chose que je vous vois faire ensemble c'est le sexe.

– Et y a-t-il mieux ? - Il a demandé.

– Voilà ton fils de p**e ! – a crié Mariana en donnant un oreiller à Wallace. – Tu sais quoi Philipe, reste ici à la maison aujourd'hui, j'ai changé d'avis, je vais faire quelque chose avec mon copain aujourd'hui. – Elle l'a regardé et a dit. – Et préparez votre poche, car je ne vais pas payer une balle.

La discussion sur la relation a commencé peu de temps après, et la seule chose que j'ai faite a été de prendre la télécommande du téléviseur et de commencer à changer de chaîne, je n'aime pas voir les deux se battre, si c'est un combat. Mais l'important c'est que le mien n'est plus dans la ligne droite, c'est à dire que je vais rester à la maison pendant qu'ils s'amusent tous les deux !

Mariana aimait savoir qu'elle sortait aujourd'hui et que personne ne la dérangerait, et encore moins payerait quoi que ce soit, aujourd'hui elle s'en est très bien sortie, grâce à moi, merci, de rien Mariana. Maintenant, qui profitera de la nuit, c'est moi.

[...]

Adam arrivait déjà et j'avais peu de temps pour me préparer, je sais que je voulais être ici seul, mais j'avais une bonne raison, et c'était Adam, je voulais être avec lui dans un endroit qui n'était pas sa maison, parce que toutes les fois où on fait ça, c'est comme si tout dépendait de lui, pas forcément de sexe, mais de quelque chose de stupide. Et je veux qu'il passe du temps sans le luxe qu'il a dans sa maison, ça lui fera du bien.

J'ai couru dans ma chambre et suis allé directement à la salle de bain pour prendre une douche, il a fallu un certain temps avant que je me rase et nettoie le désordre. – Avant que tu ne penses que je n'étais pas poilu comme un g*****e, je le faisais juste pour l'hygiène, Adam aime ça. – Mais quand j'ai fini, je portais une tenue confortable, une de celles qu'il ne m'a jamais vue porter, toute ample, y compris sa chemise que j'ai volée.

La sonnette a sonné quand j'avais fini de me coiffer, j'ai couru en bas pour ouvrir la porte et quand j'ai ouvert la porte ce n'était pas Adam, c'était Paul, il m'a regardé avec un sourire sur son visage et s'est appuyé contre le mur.

– Salut. – Il a dit méchant.

– G-Paul, qu'est-ce que tu fais ici ?

– Wow, tu me mets dehors sans même m'appeler ? - Il a dit en riant.

– Non, c'est juste que d'habitude tu ne viens pas ici, et tu as disparu hein.

– Ouais, j'ai entendu parler de ce qui s'est passé dans l'entreprise d'Adam, ça va, ils t'ont envoyé cet e. - Courrier.

– Je ne peux pas vous dire ce qui est arrivé à e. – Le courrier arrive à l'entreprise, parce que je ne veux pas en parler.

– C'est bon, mais… tu ne m'inviteras pas ? - Il l'a déjà dit en entrant dans l'appartement. Je l'ai regardé avec de grands yeux en pensant à ce qui lui arriverait si Adam arrivait ici.

– Entrez… – dis-je sèchement, puisqu'il était à l'intérieur. – Écoute, j'attends quelqu'un aujourd'hui. - Si je ne disais pas la vérité, peut-être qu'il ne penserait même pas à partir.

- Qui? C'est ce type riche qui pense qu'il te gouverne ?

Je ne mentirais pas, et même si je le faisais, Paul découvrirait pourquoi je n'aime pas mentir, alors j'ai gardé le silence et il a compris ma réponse. Il rit puis dit :

– Wow, tu n'apprends pas vraiment, n'est-ce pas ? Aime être traité comme une petite g***e.

– Paul, où est le respect ?

«Ça s'est terminé quand j'ai découvert que tu voyais le gars que je déteste le plus, le même gars qui m'a donné une fessée et tu as juré de ne plus jamais le revoir.

'Mais c'est juste...' Il me coupa avant que je puisse finir de parler.

– Mais c'est quoi ? Écoute, je m'en vais, je ne veux rien savoir d'autre, reste là avec ce fils de p**e qui pense qu'il est ton patron, mais quand il te blesse encore, cherche quelqu'un d'autre pour me poursuivre, parce que s'il me poursuit, tu iras voir.

– Paul, on peut être amis...

- L'ami c'est le bordel, je te cours après comme un idiot, j'ai été battu à cause de toi et je t'ai quand même poursuivi et que fais-tu ? Écarte tes jambes pour le gars qui m'a presque tué.

- Ecoutez...

– N'écoute rien. - Il a continué sans écouter ce que j'essayais de dire. – Je m'en vais, je déteste être le second choix de quelqu'un, va voir la p**e qui a baisé ce gars riche qui pense qu'il possède le monde, j'espère qu'il est heureux tant que cette merde dure.

Et je n'ai même pas eu à l'accompagner jusqu'à la porte. Paul a marché et a fait un pas profond en faisant la trajectoire, quand je me suis arrêté devant lui en essayant de le faire m'écouter il a continué, me heurtant et me jetant presque au sol, mon épaule me faisait même un peu mal, je le regardais frapper la porte de l'appartement, puis je me suis gratté la tête. Est-ce que la merde vient de se passer ici?

C'est moi assis sur le canapé que la porte de mon appartement s'est ouverte, et c'était si fort qu'elle a heurté le mur et cette fois c'était Adam qui était furieux contre elle, qui serrait les poings et mourait d'envie de me combattre, j'imagine .

– Salut Philipe, comment vas-tu ? je peux entrer? - J'ai essayé de jouer pour le calmer.

– Qu'est-ce qu'il foutait ici ? - Il a dit avec la colère qui coulait entre ses dents.

- Lui qui?

– Ne me mens pas Philipe, j'ai vu ce fils de p**e Paul ici, il a pris l'ascenseur en même temps que j'allais en sortir, il était à ton étage, qu'est-ce qu'il faisait là Philipe ? Il est venu ici ?

Wow, je ne peux même pas mentir !

- Oui il l'a fait. – J'ai parlé à voix basse, parce que je savais qu'au moins il penserait que nous avions tous les deux fait l'amour ou quelque chose du genre.

– Tu le vois toujours ? - Il a demandé.

- Lequel? – J'ai répondu par une autre question.

– Qu'est-ce qu'il faisait là Philipe, réponds bordel, je suis jaloux !

Quand il a dit que je ne pouvais pas retenir un sourire, il m'a regardé et est devenu encore plus en colère, mais cette fois je savais qu'il était aussi embarrassé, et tout ce que je voulais le combattre pour avoir réfléchi sans même essayer de m'entendre est passé , et à ce moment-là, j'ai voulu le calmer.

Avec un peu d'appréhension je me suis levé du canapé puis je suis allé vers lui en m'arrêtant devant lui, j'ai pris mes bras à son cou où je lui ai fait une forte étreinte suivie d'un b****r sur la joue, il m'a regardé toujours grave , mais un peu plus calme, et oh oui j'ai continué.

– Il est venu ici sans que je le sache, en fait je ne savais même pas qu'il connaissait mon étage et mon numéro d'appartement.

- Je sais... - Dit-il, toujours sérieux.

– Écoute, il est parti parce qu'il a compris qu'il n'y a rien entre lui et moi, maintenant tu dois comprendre ça aussi, parce que si on ne le fait pas on va toujours se battre.

– Je sais, mais c'est juste que... J'étais tellement content de te voir, que quand je l'ai vu ici, j'ai imaginé beaucoup de choses et j'ai fini par perdre la tête. Ai-je gâché la nuit ? - Il a demandé inquiet.

– Non, bien sûr que non, imbécile. - J'ai ri et dit. – J'ai séparé quelques films pour que nous puissions les voir.

- Du cinéma ? Non Philipe, je t'emmène.

- Où allons-nous? – J'ai demandé excité.

- Eh bien, je ne peux pas dire ça, puisque c'est un secret, mais ça doit beaucoup te plaire.

– D'accord, je vais me préparer alors.

Il n'y avait aucun moyen, je ne pense pas que je ferais un jour un spectacle régulier avec Adam, comme regarder un film sans luxe, ou ne pas sortir dans des endroits chics avec des gens plus riches que les autres, je suis monté dans ma chambre pour changer de vêtements, mais à mi-hauteur de l'escalier je me suis arrêté quand un doute a pris mon esprit, je l'ai regardé puis je lui ai demandé :

– Quel genre de vêtements dois-je porter ?

– Celui que vous aimez le plus. - Il a dit avec un sourire sur son visage.

Et c'est ce que je voulais entendre, j'ai fini de monter les escaliers et suis allé dans ma chambre, j'ai sorti une tenue normale mais toujours jolie, je me suis habillé en jean noir et jean bleu clair, passant d'un dégradé au blanc, j'ai tiré le ses manches et a pris une sneaker, en mettant les mêmes.

Je me suis dirigée vers le miroir, lissant mes cheveux, et pour finir j'ai mis le parfum qu'Adam aimait le plus. Je me regardais et je ne pouvais pas le nier, j'étais belle et il adorerait me voir comme ça. Quand j'ai descendu les escaliers, Adam se tenait au même endroit avec ses mains dans la poche de son pantalon, je l'ai regardé et sa mâchoire est tombée instantanément.

– p****n, c'est beau. - Il a dit que je m'approchais de lui.

- Nous pouvons aller? – J'ai demandé déjà excité.

– Bien sûr, mais je dois d'abord faire quelque chose.

Adam gloussa puis sortit un bandeau de sa poche arrière, lui tourna le dos et me tira dans son corps, mon dos touchant son ventre alors qu'il passait sa main le long de mon corps, jusqu'à ce qu'il atteigne ma tête, puis il peut b****r mes yeux.

– Tu vois quelque chose ? - Il a demandé. - Ne mens pas.

– Non, je ne vois rien. - J'ai parlé.

– Bon, maintenant on peut y aller. – Avant de me guider hors de l'appartement, Adam a penché ma tête vers la gauche et m'a embrassé dans le cou, quand il l'a fait, j'ai complètement frissonné et j'ai pu imaginer le sourire qu'il venait de faire.

J'ai entendu le bruit de lui qui fermait la porte en partant, puis il m'a guidé jusqu'à la voiture qui était garée devant le bâtiment comme il me l'avait dit, il m'a ouvert la porte et m'a aidé à m'asseoir, à enfiler mon siège et j'ai claqué la porte. . Quelques secondes plus tard, j'ai entendu sa portière s'ouvrir et j'ai senti la voiture descendre un peu sous son poids, j'ai souri lorsqu'il a ouvert la portière puis a demandé.

– Pourquoi je ne vois pas le chemin ?

– Parce que c'est une surprise. – Dit-il, et puis j'ai senti ses lèvres sur les miennes, me donnant un petit bisou rapide et maladroit puisque je ne l'ai pas vu s'approcher.

Et puis il a démarré la voiture et a commencé à conduire, j'avais une énorme attente de l'endroit où il m'emmenait, je voulais vraiment enlever ce bandeau, mais il ne m'a pas laissé, je voulais voir ce qu'il faisait, s'il regardait et où il me menait, mais la seule chose que je pouvais faire était de deviner si la voiture tournait à droite ou à gauche pendant qu'elle roulait.