Chapitre 1
Philipe
Aujourd'hui c'est mon jour, je me suis réveillé avec le réveil qui jouait Trap Queen au maximum et ma mère se plaignait du volume de la chanson, je ne sais pas ce qu'elle y voit de mal, cette chanson est tellement parfaite ! Elle me rend heureux. Même parce que je pense que rien ne me rendra triste.
Quand je me suis assis sur mon matelas, qui était par terre, car mes parents avaient déjà démonté toutes mes affaires. – J'ai regardé mes sacs faits dans le coin de la pièce, j'ai poussé un soupir puis un sourire a joué sur mes lèvres. Aujourd'hui, je commence à courir après mes affaires comme je l'ai toujours rêvé.
Je descends de ma chambre déjà bien rangée, je dois prendre mon vol dans deux heures et ma mère a déjà préparé tout mon petit-déjeuner, ces friandises qu'elle me fait toujours me manqueront, surtout ses crêpes au miel.
C'est sûr que ma vie à New York va beaucoup changer.
– Bonjour maman, mon papa est parti ? - J'ai demandé en embrassant le visage de la femme à côté de moi, elle était toujours plus petite que moi, et même avec ces rides apparaissant sur son visage, elle est toujours mignonne.
– Oui fils, il a dû venir chercher tôt au magasin aujourd'hui, il t'a dit au revoir avec cette lettre ici. - Elle m'a donné un verset d'une facture de services publics avec l'écriture de mon père dessus, il y avait quelques gouttes marquant le papier et je l'ai supplié de ne pas être en larmes.
– Merci maman. Très à son visage pour le faire. - J'ai fait un sourire. – Je vais passer au magasin avant d'aller à l'aéroport, je ne peux pas partir sans même lui faire un câlin.
Il aurait même pu me réveiller.
– Je pense que je devrais faire ça aussi fils ! – La plus petite a souri en posant mes crêpes sur la table, leur odeur était divine. – Bon appétit, mange bien fils, si tu veux j'en ferai plus.
– Laisse tomber maman… – Vraiment, tu ne peux pas t'empêcher de le manquer.
Alors j'ai goûté les délicieuses crêpes de Dona Morgan, j'adore cette vieille femme, et ça me fait de la peine de savoir que je vais devoir la laisser ici avec mon père, qui boit plus que tout. Au moment de lui dire au revoir, elle a prié une quinzaine de Nos Pères pour moi et j'ai été tellement bénie par l'aéroport que si l'avion s'écrasait, les anges le maintiendraient dans le ciel. Elle et sa religion.
[...]
Le taxi s'est arrêté à la porte du magasin où travaille mon père et je suis sorti de là face à cet endroit. Depuis que je me connais pour les gens, mon vieux a travaillé ici et n'a jamais, à aucun moment, été promu. Mon plus grand rêve est de pouvoir conquérir une carrière qui me permette de le sortir d'ici, pour qu'il calme la poutre et aide ma mère avec les choses autour de la maison.
J'ai souri quand j'ai ouvert la porte et j'ai entendu cette cloche me dire que j'étais entré dans quelqu'un. Quand j'ai regardé cet homme, son visage pâle épongeant le sol, je l'imaginais déjà au repos, fumant sa f****e cigarette dans un fauteuil de la maison que je vais encore acheter. M. Renner a laissé tomber la raclette au sol dès qu'il m'a vu, son sourire était aussi large que le mien. Puis il ouvrit les bras, courut vers lui et le fit reculer de quelques pas avec la forte étreinte que je lui donnai.
– Qu'est-ce que tu fais ici mon garçon ? Votre vol part dans cinquante minutes ! - Il m'a grondé, comme étant toujours plus grognon que maman.
– Je sais papa, calme-toi, j'arrive. – J'ai ébouriffé ses cheveux, il était aussi plus petit que moi. - J'avais juste besoin de ce câlin avant de suivre mon chemin. Après tout, il vous faudra un certain temps pour me revoir.
Il a souri et m'a embrassé la tête, j'ai dû me baisser pour qu'il le fasse, mais quand même et j'ai eu un b****r sur le front, même avec la vie un peu dure mon père m'a toujours donné de l'affection, surtout après que je lui ai parlé de mon sexualité. Ce qui, à mon avis, est une longue histoire à raconter maintenant.
– D'accord, fiston. - Il a souri puis m'a donné un autre b****r suivi d'un coup de poing sur l'épaule. - Bonne chance et restez en contact s'il vous plaît. J'ai besoin de savoir comment se passe ta vie, si ton amie ne peut pas t'accueillir chez elle, dis-le moi, que ta mère et moi te donnerons notre chemin pour t'envoyer de l'argent.
À propos de l'amie qu'il a dit, celle qui m'a aidé à trouver le travail, je la connais depuis le lycée. Lorsque nous avons obtenu notre diplôme, elle a déménagé à New York et a tout de suite obtenu une place dans une entreprise célèbre, elle y est manager et vit très bien. Un jour, je lui ai mentionné que j'avais besoin d'un emploi et elle m'a aidé.
Dans sa position, le contact ne manque pas dans son emploi du temps, et avec quelques efforts mon amie m'a trouvé un emploi dans l'une des plus grandes sociétés de publicité de New York, ça me fait peur rien que d'y penser, mais en même temps, je ne peux pas attendre pour commencer ma carrière.
Après avoir dit au revoir à mon père, je suis retourné au taxi et me suis dirigé vers l'aéroport, je ne peux plus vivre sous les ailes de mes vieux, il est temps de leur donner la tranquillité d'esprit. Maintenant j'aurai une nouvelle vie, dans une ville gigantesque, je pourrai tout recommencer à zéro sans me soucier de rien. Il est temps de commencer à me battre pour mes rêves.
[...]
– Monsieur, désolé de vous le dire, mais votre vol vient de partir. - Dit la femme à l'accueil, cette fichue salle d'embarquement était vraiment vide, je me suis fait foutre.
– Mon dieu ! Merde! – J'ai marmonné. – S'il vous plaît, ne pouvez-vous pas faire quelque chose pour m'aider ? - Mon visage montrait mon désespoir.
Elle sourit puis roula des yeux, puis dit.
Femme d'accueil : Nous avons des places disponibles pour le prochain vol, vous n'aurez qu'à payer un supplément pour que je puisse vous accueillir.
– Bon sang, je n'ai pas d'argent. – Je me suis gratté la tête. – Tu ne peux pas juste m'intégrer et laisser ça être notre petit secret ? - La femme rit amusé.
Femme d'accueil : Malheureusement non. - Elle était aussi triste que moi, ou du moins faisait bien semblant.
– D'accord, vous acceptez les cartes, n'est-ce pas ? – Elle hocha la tête, prenant déjà la machine. Là, nouvelle vie, nouvelle dette. Encore une fois mon père avait raison.
Après un moment à parler à la femme et à découvrir un peu sa vie, j'ai attrapé mes affaires et j'ai dû partir quand une voix féminine a dit dans les haut-parleurs que mon vol partait.
Josephine (la femme qui m'a aidé pour le vol), m'a donné son numéro et m'a demandé d'appeler dès mon arrivée à New York, je lui ai expliqué ma situation et elle m'a souhaité bonne chance dans ce nouveau voyage. Cette fille semble être des gens très gentils, et même si je ne lui parle pas beaucoup, je sens déjà que nous sommes amis d'une certaine manière.
[...]
La classe économique n'est pas aussi mauvaise que je l'imaginais, je pensais que j'aurais peur de prendre l'avion, mais ça allait, je me suis lié d'amitié avec le beau garçon aux cheveux noirs et aux yeux bleus qui était assis à côté de moi. J'ai découvert qu'il va à New York pour travailler, et qu'il va travailler dans un immeuble près du mien, le meilleur, il habite près de mon ami. Je pense que j'ai déjà le béguin.
S'il n'est pas gay, je le fais tourner. J'ai toujours fait ça avec les garçons à l'école de toute façon.
J'ai appelé mon ami quand je suis descendu et suis allé à l'enregistrement, pendant que j'étais là-bas, un homme pas si gentil a commencé à fouiller dans mes affaires après avoir soupçonné que j'étais drogué, et la pauvre. Je viens de trouver des vêtements, des préservatifs et du lubrifiant.
Quand j'ai quitté l'enregistrement, j'ai vu mon amie se tenir là avec son petit ami qui regardait autour de moi, probablement à ma recherche, la première chose que j'ai faite a été de courir là où ils étaient et de lui faire un câlin encore plus fort que celui que j'ai donné à mon père.
– Salut ! - Dit la fille en me serrant.
J'ouvris les yeux et fis un sourire qui s'effaça rapidement quand je vis la mine renfrognée que son petit ami m'avait donnée.
– p****n, Mariana ! Tu n'as aucune idée à quel point tu me manques, tu es devenue blonde beaucoup plus chaude, juste pour te le faire savoir. – dis-je en passant ma main sur les boucles blondes de sa tête. – Bien mieux.
– Wow Philipe, toi aussi tu es très belle, tu as enlevé l'appareil et les lunettes ! C'est plus fort et plus stylé, wow si tu n'étais pas gay je t'aurais !
Son petit ami a eu un rire soulagé quand il a entendu ce que mon ami avait dit, puis a commencé à parler.
– Attendez une minute, est-il gay ? p****n ça n'en a même pas l'air ! – Il m'a donné un coup de poing à l'épaule et a serré ma main fermement, j'ai essayé de serrer sa main avec la même intensité et je pense que j'ai réussi. Je ne sais pas pourquoi les hommes font ça. – Ravi de vous rencontrer, je m'appelle Wallace, Wallace Bethy. Détendez-vous, je n'ai pas de préjugés, d'accord ?
J'ai ri puis j'ai hoché la tête. Bien sûr que non, c'est New York !
– Je m'appelle Philipe Curry. J'ai pointé du doigt le maillot de l'équipe de basket qu'il portait, c'était la même équipe que la mienne, et il a tout de suite compris. - Je suis sûr que nous nous entendrons tous les deux.
Après nous être présentés, nous sommes partis directement chez Mariana. Nous avons été emmenés par Wallace, mais malheureusement, il ne peut pas rester avec nous car il devrait travailler la nuit, il est médecin et continue de se relayer chaque fois qu'il le peut pour passer plus de temps avec sa petite amie. Je viens juste d'arriver, mais je veux déjà sortir avec un gars comme ça.
[...]
Une fois arrivés, j'ai traîné mes sacs dans la chambre d'amis. – C'est là que j'allais rester. – Et j'ai fermé la porte, je les ai tous ouverts sur le lit et quand j'étais sur le point de commencer à ranger mes vêtements dans le placard, la porte s'est ouverte avec Mariana entrant dans la pièce comme un cheval, sautant beaucoup plus qu'excitée.
– Tellement belle, tu sais que nous devons tous les deux célébrer ta réussite ensemble, n'est-ce pas ? - Elle frappait dans ses mains en parlant, de la même manière qu'elle le faisait au lycée. – Et tu sais comment ?
– Et bien, regarder des films comme on le faisait au lycée ? Elle a ri et a dit :
– Philipe, on n'a plus seize ans, je vais t'emmener dans un club et on va boire comme un diable, et si Wallace te le demande, on est tous les deux allés dans un club gay, d'accord ?
J'ai haussé un de mes sourcils vers la fille en face de moi et j'ai croisé les bras.
– Pourquoi est-ce qu'on doit mentir ? - J'ai fait un sourire en coin. – Allons dans un club gay pour que tout soit plus facile.
Pouvez-vous imaginer une discothèque gay dans cette ville ? Mon dieu, j'ai hâte !
– Je ne peux pas. - Elle a commencé. – La meilleure discothèque LGBTQI+ de la ville organise une soirée entre filles et elle ne fera que s'endiguer là-bas. - J'ai ri de ce qu'elle a dit. - Alors je vais t'emmener dans un autre, qui est aussi bon que celui-ci et qui revient toujours avec des coups merveilleux qui sont définitivement ton genre.
– Mais j'ai eu une journée tellement fatigante. «Elle a complètement ignoré mes excuses. – Dans deux jours, je vais commencer à travailler dans l'une des meilleures entreprises de cette p****n de ville, et tu veux me donner la gueule de bois le premier jour de travail ? - J'ai ri. - Je pense juste que tu es un mauvais ami.
– p****n, je n'ai pas demandé. – Elle a ri avec moi. – Portez une tenue qui vous rend très mignonne parce que je vais vous emmener dans un club vraiment fou, et vous ne sortez de là qu'après avoir ramassé des hommes vraiment mignons, donc je peux les imaginer ensemble et heureux comme je le faisais à l'époque de l'école.
– Tu ne les repousses pas, c'est une bonne taille. - J'ai parlé en faisant référence à la façon dont elle a chassé mes séjours à l'école jusqu'à ce qu'ils abandonnent d'être avec moi par peur. - Je suis d'humeur à m'installer le cul dans une seule bite. - Elle s'est retenue pour ne pas rire. – Mais je vais certainement vouloir profiter des autres d'abord.
– Mets ses vêtements tout de suite pour que je m'habille aussi et arrête d'être mignonne ! - Elle m'a poussé avec amusement, puis a tourné les talons et est sorti de là me laissant seul dans la chambre avec mes sacs.
Je n'ai même pas eu le temps de préparer mes affaires, Mariana mourait déjà d'envie de me montrer la ville et tout ce qu'elle peut nous offrir. Et même si je veux la tuer pour ne même pas m'avoir laissé me reposer, j'avoue que je suis excité pour ce qui va arriver.
New York, attends-moi !
Je me suis habillé plus vite qu'elle. En fait, je m'habille toujours d'abord que les gens, je ne suis pas trop pointilleux à ce sujet et je porte toujours les vêtements que je vois en premier, et heureusement pour moi, ils correspondent toujours. Quand mon amie a descendu les escaliers, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire, elle était si belle avec ce chemisier qui pendait sur son épaule et ce jean noir, que si j'étais hétéro, je serais déjà venue.
– Whoa, whoa, whoa !!! – Mariana a crié. – Retourne dans ta chambre et change cette blouse jaune maintenant ! – Elle a montré le vêtement que je portais. - C'est la nuit et ça ne va pas, pour un gay ton sens de la mode est très dépassé !
– Qu'est-ce qui ne va pas avec ma chemise ? – J'ai demandé en vérifiant les vêtements dans le miroir du salon.
– p****n Philipe, tu es magnifique, mais je pense que je pourrais changer ce chemisier, il ne va pas avec le reste de tes vêtements, si tu veux aller chercher quelqu'un, vas-y, change-le dès que je sais vous avez quelque chose de plus joli là-dessus.
Je l'ai forcée à monter avec moi dans ma chambre puis à choisir une tenue à porter, je dois admettre que les choses se sont améliorées après qu'elle ait choisi ma tenue, après m'avoir fait changer environ trois looks, ce qu'elle a obtenu était un chemisier blanc avec une veste en cuir noir, un jean et des baskets blanches sont restés où ils étaient.
– Bien mieux. - dis-je en faisant un cercle devant le miroir de la chambre. - Mon cul est devenu encore plus gros.
– Je te le dis ! Elle m'a tapoté le cul. - Fais ce que je te dis et garde ce que tu sais pour que tu enlèves vite ton beau et chaud garçon.
– Oh chérie, c'est pour ça que je t'aime. – Je lui ai fait un câlin et puis nous sommes redescendus, seulement cette fois c'était pour partir pour le club.
J'espère que ça va payer... [...]
Lorsque nous sommes sortis du taxi devant la discothèque, de la musique forte se faisait déjà entendre à l'extérieur de l'établissement, j'ai été surpris qu'il n'y ait pas de sécurité à l'entrée, et j'ai été encore plus confus lorsque Mariana a expliqué qu'il n'y avait pas de sécurité à l'entrée de ce club, car pratiquement tout ici a été libéré.
– Qu'est-ce que tu veux dire concrètement ? – Je lui ai demandé alors que nous entrions dans cet endroit.
– Il s'est passé trop de choses ici, Philipe. – Elle a ri et puis un garçon est venu danser à côté d'elle, elle a souri puis a pris le verre de boisson de sa main, et quand il était sur le point de l'embrasser, elle l'a repoussé et s'est éloignée avec le verre à la main. – Tiens, prends un verre. - Il a ri puis s'est mis à danser.
Sans poser de questions, j'ai juste retourné ce qu'il y avait dedans, suppliant que ce ne soit que de l'alcool. J'ai toujours eu l'habitude de boire, mais je me saoulais toujours très vite, et je me suis rendu compte que ce qu'il y avait dans le verre faisait déjà effet quand je me suis retrouvé à danser, après tout, je ne sais même pas danser.
Mariana m'a attiré au centre du sol et m'a tourné le dos, nous avons commencé une danse sensuelle, sa main a parcouru ses cheveux alors qu'elle se dandinait, il était clair que tous les gars voulaient être moi à ce moment, qu'est-ce que Ils ne savent pas qu'elle me fait ça uniquement parce que je suis gay. Il m'a fallu un certain temps pour lâcher prise, mais quand je l'ai fait, j'ai commencé à adapter mon corps au sien et il n'a pas fallu longtemps pour que nous nous balancions ensemble.
Le swing qu'elle avait à la taille était impressionnant, mais pas aussi impressionnant que le fait que je dansais parfaitement bien. Mon amie eut un rire amusé et se tourna vers moi, je passai ma main dans ses cheveux et tirai son corps contre le mien, quiconque le verrait de loin penserait que nous sommes un couple.
– Tu as dit que tu ne savais pas danser, espèce de menteuse ! - Il a crié sur la musique, donnant un autre rire.
– Et je ne sais pas, je veux dire je sais et je ne savais pas. - J'ai ri en la regardant puis j'ai continué les mouvements. « Tout le monde ici doit penser que nous sommes un couple, merde.
– Merde, je ne vis de l'opinion de personne, Philipe. - Elle a ri. – Mon Dieu, tu sais danser même quand tu es vieux, quel frisson, qu'est-il arrivé à ce garçon du lycée qui ne faisait presque que des études ?
– Eh bien, les choses changent, Mariana. - J'ai souri, elle m'a poussé et a jeté tous ses cheveux sur un côté de son cou.
– Fais comme ça, j'en ai marre de danser. – Elle a ri, arrêtant ses mouvements en même temps. – J'ai la bouche sèche, tu pourrais aller au comptoir et nous offrir un verre à tous les deux, qu'en penses-tu ? - A parlé en souriant.
Si Mariana donnait ce sourire à n'importe quel autre gars à la fête, ils paieraient ce qu'elle voulait, elle était toujours très jolie et n'arrêtait jamais de l'utiliser à son avantage, de longs cheveux noirs, un corps de la même forme qu'une guitare, un cul et des seins gros , une peau lisse, le rêve de tout homme.
– Bon j'y vais. – J'ai été obligé de crier parce que la musique qui jouait était trop forte.
Mon amie s'est assise à une petite table qui était proche de nous deux, apparemment c'est une boîte là-bas, et elle a obtenu le laissez-passer pour y entrer quand elle a souri au gars à l'entrée. Elle mène toujours tout le monde dans la conversation.
Je me dirigeai vers le comptoir qui avait un beau garçon là-bas, blond aux yeux bleus. Je l'ai regardé et j'ai souri à l'automatique, il a jeté les bouteilles de boisson en l'air en préparant les boissons, c'est sûrement lui le barman.
– Salut, je peux voir quelles boissons sont ici ? – Je lui ai crié dessus.
– Oui, vous pouvez. - Il rit. – Regarde là-haut tu vois. - Un sourire aussi beau que celui de mon ami est apparu sur ses lèvres et j'ai été paralysé en le regardant pendant quelques secondes.
J'ai levé les yeux et j'ai commencé à lire les noms des boissons. ''Rire sur la poitrine''', 'f*******n'', ''Anal'', ''Paraguay Butterfly'' et un tas d'autres noms qui ressemblaient plus à des catégories de sites pornographiques. Qu'est-ce que c'est que ça ? Je n'ai pas pu m'empêcher de rire quand j'ai lu cette merde de papillon paraguayen. Le barman a ri avec moi.
– Je sais, ça craint vraiment, je ne sais même pas qui a créé ces noms, mais je peux dire que la f*******n et la f*******n sont l'une des meilleures qui soient, c'est ce que les gens demandent le plus ici. - Il a souri.
– Et c'est combien ? - J'ai demandé.
– Eh bien, ce sont les plus chers, mais ils peuvent être gratuits si vous me donnez votre numéro de téléphone. - Il sourit déjà en prenant les verres pour me servir.
– Tu es gay ? – Ce mec est trop mignon, je ne l'achète pas.
– Non, je pense que bisexuel serait le mot, je préfère les filles, mais tu m'as plu. - Dit-il en me regardant dans les yeux. – Alors, vas-tu me donner ton numéro pour qu'on puisse échanger une idée plus tard, ou vas-tu rester là à me regarder avec ce visage idiot ? - Il a demandé.
– Passo, oui je le fais. Il gloussa quand il vit ma réaction et qu'il avait obtenu ce qu'il voulait. - Mais donne-moi d'abord les verres, je ne suis pas né d'hier.
À ma grande surprise, j'ai eu les boissons gratuitement, je pense que si quelqu'un le disait à l'un des propriétaires de l'événement, j'avoue que je lui donnerais mon mauvais numéro, mais il est si mignon que je ne pouvais pas le supporter, j'ai bien compris. Quand j'ai eu les deux verres en main, je suis allé rencontrer mon ami.
Elle m'a regardé d'où elle était et a souri, s'est levée et a dit au revoir au gars à la porte d'entrée de la boîte, elle est très, très intelligente. Il ne fallut pas longtemps pour que je n'aie qu'un verre à la main, elle en but une gorgée puis écarquilla les yeux.
– Merde, c'est fort et bon ! - A parlé en frissonnant avec la boisson. - Combien?
– Rien. – dis-je et elle grimaça, elle doit penser que je l'ai payée.
– Parle Philipe, je te donnerai l'argent plus tard !
– Non Mariana, sérieusement, le gars me l'a donné gratuitement, il me trouvait belle, alors j'ai échangé avec lui.
– Qu'est-ce que tu as changé ? - Elle a ri.
– Mon numéro pour les boissons. - J'ai donné un sourire comme le sien, je pense que c'est bien d'avoir des choses avec de la beauté, ça ne fatigue pas et c'est gratuit. « Wallace sera en colère contre nous deux s'il sait ce que nous faisons ici.
– Non, ce ne sera pas le cas. - Elle a souri. – Il y a un gars là-bas qui n'arrête pas de me regarder depuis qu'on danse, mon pote. - Son regard se dirigea vers l'homme. – Au moins, il est mignon, non ?
J'ai regardé autour d'essayer de trouver le gars.
– Qui est-il ? – ai-je demandé en prenant une autre gorgée de ma boisson, en balançant mes jambes juste pour ne pas être debout là, où presque tout le monde dansait.
– Celui là, en train de parler à un ami, le grand.
Quand je me suis retourné, mes yeux ont frappé le gars à qui elle parlait, il était vraiment grand et fort, il portait un polo noir. Quelle personne vient avec ce type de tenue dans une boîte de nuit ? Il est trop élégant, il n'a plus qu'à se détendre, au milieu de tout le monde il ne fait que balancer ses jambes.
Le pot appelant la bouilloire noire.
– Wow, c'est dommage que tu sortes ensemble, sinon j'irais là-bas et je lui lancerais des idées pour toi, il te regarde très amicalement. - Quand j'ai regardé à nouveau, l'homme a détourné le regard. – Bon sang, je pense qu'il pense que je vais là-bas pour chasser les ennuis, pense-t-il aussi qu'on est en couple ?
– Je ne sais pas, je sais juste qu'il est beau, et que je vais rester ici, même sortir avec moi peut être recherché, à aucun moment ils ne m'ont dit que c'était un crime, je ne trompe pas mon copain en faisant ça, n'est-ce pas ? - Elle a demandé.
– Pas question, mais maintenant faisons quelque chose...
– Laquelle ? - Demanda la brune.
– Danse ! – Et puis j'ai vidé le reste de mon verre en jetant le verre par terre et j'ai tiré mon ami qui buvait encore au centre du sol, et une fois de plus les râles ont commencé.
Quand j'ai réalisé qu'il n'y avait que moi et elle au milieu de tout le monde, les gens ont arrêté de danser pour nous voir danser, c'était ce moment où j'ai sérieusement pensé que j'étais quelqu'un pendant un moment, et c'est ce dont j'ai besoin, me faire remarquer.
On a beaucoup dansé, et on est aussi beaucoup sortis, j'ai pris un très beau garçon roux, je ne connais pas très bien son nom, et si je le connais, j'ai déjà oublié. Je suis vraiment ivre, nous nous sommes fatigués très vite, j'ai regardé mon amie et elle était aussi en sueur que moi, nous reniflions.