II Les « cercles triangulaires » Ce qu’on appelait à Meudon l’Enclos de Noël Dorgeroux, était une sorte de terrain vague où des chemins se perdaient parmi l’herbe jaune, les orties et les pierres, les tonneaux accumulés, la ferraille, les cages à lapins, tous les débris de ce qui ne sert plus, et qui pourrit, se rouille et tombe en poussière. Aux murs et aux palissades extérieures s’appuyaient les ateliers, reliés entre eux par des courroies et des arbres de transmission, les laboratoires remplis de fourneaux, d’appareils à gaz, d’innombrables cornues, de flacons et de vases où se trouvaient les produits les plus délicats de la chimie organique. La vue s’ouvrait librement sur la boucle de la Seine que l’on dominait de près de cent mètres et sur les collines de Versailles et de Sèvres q