IV Les traités d’allianceLa rencontre des deux rois était chose importante et qui aurait de grandes conséquences. Le roi de France François Ier et l’empereur d’Allemagne Charles-Quint étaient en querelle. Charles-Quint avait vingt ans alors. Cet enfant, qui ne possédait que l’Allemagne, l’Espagne et les Indes, trouvait naturellement que c’était peu, et voulait y ajouter la France. Il aurait désiré que l’Angleterre l’aidât, ou du moins le laissât faire. Pour la mettre dans son parti, il faisait à Wolsey de menus cadeaux, entre autres une rente de sept mille ducats ; il lui promettait de le faire pape. François Ier, ne pouvant offrir mieux au cardinal, s’était rabattu modestement sur le roi, et lui avait demandé un rendez-vous. L’avenir de l’Europe allait se décider dans cette entrevue sole