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IVLa salle de l’auberge est pleine à craquer. Les voisins et les parents des Majencoules, de retour de l’enterrement, discutent bruyamment en vidant des verres de côtes-du-rhône et en grignotant les assiettes de charcuterie. On devine qu’ici boire est plus une habitude qu’un plaisir. Au comptoir, les journalistes, nonchalamment accoudés, patientent en sirotant des canettes de bière. — Ils attendent quoi ? demande Henri au fils Riquet, celui qui connaît tout, aux dires de Norbert et Pascal. — Le commissaire a annoncé sa visite. Il aurait une info de première ! chuchote le bistrotier avec la suffisance de ceux qui en savent plus que les autres. Henri retrouve les cousins et Constance, la tante de Marseille. La sœur de sa mère a joué le rôle de correspondante lorsqu’il a été placé en inter