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La chambre de Germaine était tout encombrée de malles ouvertes et de compartiments jetés sens dessus dessous sur les fauteuils et sur le lit. La jeune fille avait déplié ses robes, passait de l’une à l’autre, très sérieuse, les essayait à nouveau devant son armoire à glace, s’arrêtait pour réfléchir et griffonnait au crayon des notes sur un petit carnet étalé au milieu de la cheminée. Presque déshabillée, avec un jupon qui ne dépassait pas les jarretières fanfreluchées de chantilly, un corset de coutil qui lui moulait les hanches et d’où s’échappaient les pointes roses des seins lorsqu’elle faisait un mouvement brusque ou retournait la tête, – les épaules nues recouvertes seulement par les nœuds de rubans d’une fine chemise de batiste, – elle traînaillait paresseusement ses mules dont l
