VIIUne fois, Marina ne put monter à la plate-forme, d’où son regard interrogeait la route qui allait vers l’Apennin. La route de Florence, par où Francesco était parti. Elle ne put monter, parce qu’elle était trop faible. Elle pria qu’on fît son lit dans l’oratoire. – Ma mort fléchira la colère de la bonne Vierge, pensait-elle, et je la verrai sourire dans le ciel. On dressa sur la mosaïque le pauvre petit lit blanc. Marina s’y coucha. – Mère, dit-elle, je ne me relèverai plus. Pisani et sa femme n’avaient plus de larmes. – Mère, murmura encore Marina, dont les yeux se fermaient, s’il revient, tu lui diras que je l’ai attendu tant que j’ai pu. Elle ne parla plus. Les jeunes filles de Saint-Angel vinrent et jetèrent des fleurs sur son lit. – Femme, dit Pisani, épargnons-lui sa de