IVFrancine riait, Francine rêvait, selon le vent qui parle à l’oreille des jeunes filles. Elle ressemblait aux chers oiseaux du bon Dieu, dont l’âme est une mélodie… – Oh ! père, les petits oiseaux ont-ils une âme ? – Oui, fillette ; aussi les fleurs. Mélodies des oiseaux, parfums des fleurs s’exhalent comme la prière, parfum et mélodie de nos âmes, et tout cela monte vers le ciel pour louer Dieu. De même que le baron Roger, Francine était orpheline de père et de mère. Mais pour baronne, ah ! certes non, la pauvrette ! Elle n’avait rien sur la terre que ses yeux bleus et ses cheveux blonds.