XIVIl tenait déjà ma chérie, le Borgne maudit, et du dehors il me défia : « Château branlant, traître et menteur, c’est moi qui ai sauvé la Moïse, et toi, tu as assassiné Vincent par derrière ! Viens ça recevoir ta peine de mes mains. » J’allai. De toutes pièces il était armé. Moi, je ne pouvais reprendre à sainte Anne aucune des quatre épées qui étaient vouées. J’allai sans armes. Auprès de la porte était un soc de fer qu’on n’avait pas eu le temps de consacrer. Je le pris et j’attaquai Ruello sous le porche, mais en dehors du bénitier, – en dedans, c’est péché. J’étais homme, à présent ; je l’aurais eu d’un coup s’il ne se fût abrité derrière mes Anglais, à qui j’avais promis la vie sauve, et comme je perdais une de mes mains à les tenir en laisse, mon sang coula deux fois. Le Borgn
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