CCCXLIXe nuit « L’esprit rempli de l’idée d’une action aussi barbare et aussi abominable que celle dont je venais d’être témoin, avec la répugnance que j’avais de me voir couché près de celle qui l’avait commise, je fus longtemps à pouvoir me rendormir. Je dormis pourtant, mais d’un sommeil si léger, que la première voix qui se fit entendre pour appeler à la prière publique de la pointe du jour me réveilla. Je m’habillai et je me rendis à la mosquée. « Après la prière, je sortis hors de la ville et je passai la matinée à me promener dans les jardins et à songer au parti que je prendrais pour obliger ma femme à changer de manière de vivre. Je rejetai toutes les voies de violence qui se présentèrent à mon esprit, et je résolus de n’employer que celles de la douceur pour la retirer de la ma