Chapitre 14

1640 Words
Je préfère mourir par mes propres choix, que de mourir par la main d'un homme qui ne mérite pas de me toucher.  Le plus discrètement possible, je sortis de la tente par l'arrière pour me diriger vers un de leur cheval. Je sais maintenant grâce à Moha comment « conduire » à peu près sur un cheval, ça devrait pas être compliqué. Il commençait à faire de plus en plus noir, c'était le moment ou jamais d'une seconde à l'autre il allait entrer dans cette tente et ne trouver que mes liens au sol et ils comprendraient que je me suis enfuis.  Ni une, ni deux j'étais déjà sur le cheval qui s'était montrée très docile, comme quoi on peut avoir le pire des connards comme maitre et être le plus gentil des chevaux pensais-je. La tombée de la nuit jouait en ma faveur, ils ne me verraient pas partir, et à cause du feu qu'ils avaient fait à l'extérieur de la tente, ils ne m'entendraient pas non plus. Je donna un léger coup sur les flancs du cheval et il parti au galop immédiatement, une pulsion d'adrénaline m'envahit j'avais le sourire aux lèvres, à ce moment-là plus rien ne pouvait m'arrêté, j'allais au galop sur ce beau cheval, les cheveux aux vents, une légère brise commençait à s'annoncer mais rien de bien sérieux pour le moment, le désert s'étendait devant moi, l'immensité du désert et moi.  Je me retournais de temps en temps pour voir si j'avais été suivie mais il n'y avait jamais personne derrière moi à mon plus grand soulagement.  Au bout de peut être de 2h de galop je sentais que mon cheval s'épuisait, il fallait que l'on s'arrête, je ne sais toujours pas si c'était le plus grand des hasards ou si mes parents veillaient sur moi de là-haut mais je vis au loin des montages, c'était l'endroit parfait pour me cacher pour y passer la nuit et remettre mes idées aux clairs, j'aviserais le lendemain de ce que je ferais. J'entendais au loin un bruit de hennissement, m***e! ils m'ont retrouvés ? je donna un coup plus fort à mon cheval qui donna le maximum de sa force mais cela n'avait pas l'air de suffire, je voyais un homme au loin sur un cheval qui avançait de plus en plus vite vers nous.  S'agissait-il de la personne qui m'avait enlevé? je l'espérait pas, car j'avais l'impression qu'il m'avait tendu un piège en me laissant ce couteau.  Puis j'entendis : - Nora, c'est moi Nora, attends-moi c'est Emir cria-t'il Je ne comptais pas m'arrêter mais lorsqu'il dit : - Je suis Emir, le frère de Moha je suis venue te chercher, rentrons au palais ma belle!. Je stoppa net ma course folle et sous le coup de l'émotion "le frère de Moha" ,  je lâcha mes reines ce qui me valut un joli soleil au dessus de mon cheval pour atterrir dans le sable et à cette instant trous noir, je ne sentais plus rien, je ne voyais plus rien, une nouvelle fois j'avais sombré dans le noir, cela commençait à être une habitude. J'entendais le crépitement d'un feu et la chaleur qu'il me procurait.  Il m'avait ramenée à l'endroit ou j'étais détenue ? il m'avait menti? je n'en peux plus de cette aventure, je veux rentrer chez moi je veux rentrer en France, je suis au bout de mes forces. - Nora, tu m'entends? nora je t'en prie réveille-toi je commence à m'inquiété. Je reconnais cette voix, c'est Emir. - Emir ? dis-je d'une voix faible, c'est toi ? - Oui ma belle, c'est finit, ouvre tes yeux. Ce que je fis, et à cet instant mon coeur me trahit, OMFG (oh my f*****g godness) il battait comme jamais face au plus beau des hommes qu'il m'ai été donnée de voir : Emir.  J'avais la tête posée sur ses genoux, et face à moi son visage, une véritable oeuvre d'art, ses yeux verts à faire pâlir toutes les femmes de ce monde, ses cheveux noirs bouclés, ses lèvres charnues que n'importe qui révérait d'embrasser, sa barbe de quelques jours, rien absolument rien n'était à modifié, tout était parfait. - tu vas bien ? tu m'as fait peur j'ai cru que tu ne te réveillerai jamais, j'ai du faire un feu pour te réchauffer, tu étais frigorifié, tiens relève-toi et mange un peu ce que je t'ai ramené. J'étais littéralement subjugué par cette beauté.  Mais je reviens très vite à la réalité. - Mer... mer... (bon j'ai eu du mal à revenir à la réalité, il me faisait encore beaucoup d'effet) Merci Emir, mais avant de faire quoique ce soit, s'il te plait explique-moi tout pourquoi, comment, quand ? je me sens pas encore en sécurité alors explique-moi s'il te plait. Il commença alors son long monologue et lorsqu'il s'arrêta enfin, j'étais sure d'une chose, c'est que j'étais tombée sous le charme de cette homme.  (flashback) :  - J'étais infiltré dans le groupe de Maleek depuis 10 mois maintenant, sur ordre de Nazir, quand j'ai appris par Maleek que l'on allait enlever une femme proche du roi, j'ai immédiatement fait le lien avec toi lorsque Moha m'avait parlée de ton arrivée et du bazar que tu provoquais chez tous les hommes du palais, et à ce sujet je comprends pourquoi. J'ai voulu prévenir Nazir mais je n'ai pas eu le temps, Maleek m'a chargé de t'enlever sur le champs.  Je suis désolée si tu as eu peur dans cette ruelle Nora, seulement j'étais surveillé par les hommes de Maleek et il fallait que je sois le plus effrayant possible pour ne pas attirer le doute quant à ma fidélité au groupe.  Après t'avoir enlevé j'ai été prévenir immédiatement Nazir via un messager.  Ils savent donc ce qui t'es arrivés, ils étaient si inquiet, Amara était en colère contre-elle même de t'avoir perdue de vue, et à l'heure ou je te parle l'armée de Nazir est en train de se battre avec les rebelles.  J'avais juste peur, peur de ne pas revenir à temps après avoir prévenu Nazir, j'avais peur que Maleek s'en soit déjà pris à toi, j'étais soulagée de te voir sans blessures, ni égratignures ni aucune autres... séquelles physique, je ne m'en serai jamais remit si il t'avais fait du mal..  Tu as été très courageuse Nora, quand je t'ai vu montée sur ce cheval et partir aussi vite que l'éclair j'ai été très fier de toi, tu semblais si libre à ce moment, tu étais tellement.... belle dit-il gêné. Je t'ai suivie de loin après m'être éclipsé discrètement du groupe prétextant une ronde.  Mais quand je t'ai vu tomber de ton cheval à cause de moi j'ai cru que je te perdais de bon, alors je suis soulagée de te voir de nouveau sur pied Nora, tellement soulagé, c'est pour ça qu'il faut que tu prennes des forces, manges puis on ira se coucher. - Merci Emir, merci infiniment sans toi je n'aurais pas survécu, merci de m'avoir mise en sécurité, merci pout tous ce que tu as fais pour moi, je m'en souviendrais dis-je en mangeant la nourriture qu'il avait prit pour moi. Au moment d'aller dormir j'inspectais l'endroit où nous étions, il s'agissait d'une petite grotte il y avait disposé une sorte de petite couverture, le feu à l'extrémité de la grotte près de la sortie était presque éteint et il commençait à faire froid, j'étais habillée légèrement et j'espérée ne pas avoir trop froid cette nuit. - Dors sur la couverture Nora, il est tard, demain nous reprenons la route du palais, il te faut reprendre des forces. - Merci Emir, mais où est-ce que tu vas dormir toi ? - Je ne dormirai pas de suite je vais surveiller les alentours au cas-où, et après je dormirai contre la paroi de la grotte ne t'en fais pas pour moi, depuis 10 mois que j'étais dans le groupe de Maleek on dormait tous les soirs dehors, alors une grotte pour moi c'est un palace dit-il en riant. Quelques heures après :  J'avais froid, je grelottais j'étais épuisée mais je ne trouvais pas le sommeil, non pas que je me plains de dormir dans une grotte mais impossible de m'endormir avec ce froid.  Je décida de me mettre assise pour me frictionner les jambes.  Emir était contre la paroi, il ne dormais pas et me regardait anxieux : - Je suis désolée Nora, j'ai pris ce que j'avais sous la main au moment de partir, et lors de ma ronde je n'ai pas trouvée de quoi rallumée un feu me dit-il gêné. Par contre, si tu m'y autorise, je connais rien de mieux que la chaleur humaine pour se réchauffer, si tu veux, je peux venir derrière toi et te prendre dans mes bras pour te réchauffer.  Tu n'as pas à t'inquiéter de moi Nora, je suis un homme de valeur ne t'en fait pas, je ne te toucherais pas. - Viens alors, s'il te plait autrement je vais mourir de froid lui dis-je assez gêné par cette proximité, qui au fond je l'avoue ne me déplaisait pas tant que ça. Il s'exécuta, et il se positionna derrière moi, j'étais dos à lui.  Il mit ses bras autour de moi mais au bout de longues minutes j'avais toujours froid et maintenant je tremblais. - Je peux ? dit-il en me faisant une démonstration de ce qu'il voulait faire - Oui fais-le s'il te plait Il commença donc à me frictionner le dos, puis les bras, et les jambes pendants au moins 10minutes, il n'y avait là rien de pervers ou de sexualisé, c'était des gestes emprunts de gentillesses et de bienveillance.  Au bout de 15 minutes je n'avais plus froid et je le remerciai de son aide et je sombra dans le sommeil, épuisée par cette journée.
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